Envie de découvertes littéraires ? Vous êtes au bon endroit…
Un terrible secret hante ces murs...
Dans l'impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l'image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d'emménager dans la maison voisine, est persuadée qu'un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d'enfant survenue onze ans plus tôt dans les environs ? Que se passe-t-il vraiment derrière la porte de la dernière maison avant les bois ?
Quelque chose est bien enterré dans la forêt. Mais ce n'est pas ce que vous pensez... La Dernière Maison avant les bois est en effet l'un des romans les plus inattendus qu'on ait lus depuis longtemps - et certainement celui dont vous aurez le plus envie de parler cette année.
Envie de découvertes littéraires ? Vous êtes au bon endroit…
Quelle histoire ! Stephen King a dit qu’il n’avait « rien lu d’aussi excitant depuis Les Apparences de Gillian Flynn » et je trouve que c’est une judicieuse comparaison que je partage complètement. En effet, lorsque vous lirez La Dernière Maison avant les bois (parce que, croyez-moi, c’est une très bonne idée que vous le fassiez), Catriona Ward vous retournera – à vous aussi – le cerveau d’une bien habile manière.
Oui, les apparences sont terriblement trompeuses dans cette histoire et lorsque vous croyez avoir une idée sur ce qu’il en est, le dénouement balaie toutes vos certitudes dans un élan de stupéfaction. La maîtrise du récit, sa construction, sont impressionnantes. L’autrice a usé d’un sujet sérieux et captivant – que je ne peux bien sûr pas révéler – et a tissé une folle toile autour de cette base.
Le personnage de Ted est central. C’est un homme seul et intriguant qui fut le principal suspect lors de l’affaire de la petite disparue du lac non loin de chez lui. Depuis, il vit reclus dans sa maison sinistre dont les fenêtres sont couvertes de panneaux de bois ne laissant que très peu passer la lumière, seulement quelques cercles dorés qui s’éparpillent de temps à autre dans les pièces lorsque le soleil pointe son nez et s’insinue dans les trous. Il est au bout de la rue, à l’orée de la forêt et semble mener une vie solitaire bien morose. Mais quand une jeune femme emménage dans la maison d’en face, Ted est bien embêté. Il va devoir redoubler d’attention…
La nouvelle voisine s’appelle Dee et s’avère être la sœur de Lulu, la petite disparue à la glace au sirop il y a de cela onze années désormais. Ce n’est bien sûr pas un hasard qu’elle se soit installée ici ; son but, à partir de ce jour : observer Ted maintenant qu’elle a pu le retrouver grâce à la photo qui avait paru dans le journal à l’époque et après avoir mené son enquête. Elle va l’épier et tenter de résoudre cette terrible affaire. Lulu est-elle séquestrée ici ? Est-elle toujours en vie ? La police a forcément loupé quelque chose… Elle en est persuadée.
Nous sommes immédiatement happés par l’histoire et une frénésie s’installe dans laquelle les chapitres s’enchaînent sans que l’on ne puisse plus s’arrêter. Nous passons d’un personnage à un autre, nous entrons dans leur esprit et c’est souvent déroutant, mais à la fois passionnant. Puis il y a ce déferlement de rebondissements qui finit par nous laisser pantois et nous fait tout reconsidérer. Si l’histoire est noire, elle ne l’est plus autant lorsque l’on découvre tout, ou au moins de façon différente.
Je ne peux pas vous en révéler davantage mais seulement vous inciter à vous plonger vous aussi dans ce récit incroyable, sombre et fascinant. Lorsque vous le commencez, vous ne vous doutez pas où vous mettez les pieds (ou posez les yeux) réellement. À découvrir absolument !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/02/20/lecture-la-derniere-maison-avant-les-bois-de-catriona-ward/
Une très belle surprise !!
Au fond d'une impasse, se dresse une maison, isolée, un peu délabrée, inquiétante.Parfois il y résonnent les rires d'une petite fille, on y aperçoit un homme solitaire, un peu flippant le propriétaire.Et un chat...
Et Dee qui vient d'emménager dans la maison voisine, soupçonne cet homme asocial d'être lié à la disparition de sa petite soeur il y a 11 ans .
Et là commence un récit à plusieurs voix, même le chat s'exprime et raconte son ressenti.
Un livre à la fois, thriller mais pas morbide dans le sens glaçant , sanglant et psychologique.Un peu conte de fées aussi comme les animaux parlent.
Une très belle découverte littéraire !!
Comment se remettre d’un tel roman ? Après avoir été envoûtée du début à la fin, je referme cette histoire totalement sonnée par le choc d’un dénouement inattendu.
C’est d’abord l’histoire de Lulu, une petite fille de 6 ans, disparue au bord d’un lac et jamais retrouvée. C’est ensuite celle de Ted, un asocial qui vit barricadé dans « la dernière maison avant les bois », juste à côté du lac. C’est aussi cette existence recluse que Ted partage avec Lauren, une petite fille qu’il dit être sa fille et la chatte de la maison, Olivia. Et puis c’est la grande sœur de Lulu, Dee Dee qui, la cherchant depuis des années, vient s’installer dans la maison voisine de celle de Ted.
Mais ce n’est pas seulement une histoire d’enlèvement d’enfant. Cela va bien au delà. L’autrice ne nous épargne rien, la maltraitance, la manipulation mentale, la souffrance, la peur et il y a des moments où l’on se demande pourquoi on se fait du mal en le lisant.
Seulement, comme rien n’est vraiment normal dans cette histoire, on continue avec le petit espoir que l’on va être capable de résister au gouffre sans fond dans lequel nous entraînent les personnages.
Au bout d’un moment, on se dit même que ça n’est pas possible, qu’on ne va pas pouvoir continuer. Mais il faut dépasser ce moment de découragement pour parvenir à l’éclaircie finale qui répond brillamment à toutes nos interrogations.
La force de Catriona Ward, c’est de solliciter en permanence notre esprit pour trouver une raison aux actes de ses personnages et par là-même, un sens à ce roman.
Voilà une plongée en eau profonde dans les méandres de l’âme humaine, capable de tout dépasser et de mettre en place des mécanismes de survie insoupçonnés.
Un roman terrifiant que je ne suis pas prête d’oublier et qui, si l’on parvient à le lire jusqu’au bout, est une révélation passionnante sur la puissance de l’inconscient.
Complètement emportée par ce thriller atypique ! L’autrice m’a baladée du début à la fin, détruisant mes certitudes d’une page pour en construire de nouvelles tout aussi erronées !
Ted, qui nous dit son quotidien, est rapidement identifié comme différent. Le style de sa prose en rend compte. Ses expressions, sorties d’un conditionnement, les préceptes hérités d’une éducation faite de répétitions et de mises en garde, et les incohérences de ce qu’il observe avec une tendance à la paranoïa (mais n’oublions pas que les paranoïaques peuvent aussi avoir des ennemis !) , en témoignent. Et qui est cette petite fille qui l’appelle papa ? C’est si étrange qu’on ne s’étonne même pas que le chat Olivia endosse lui aussi une fonction de narrateur !
Dans les environs de la maison, située à l’orée de la forêt, plusieurs disparitions d’enfants ont défrayé la chronique sans que les affaires aient été élucidées. La petite soeur de Dee s’est ainsi volatilisée il y a six ans. Devant l’échec de Karen, l’inspectrice de police qui « ressemble à un opossum » , Dee mène sa propre enquête, qui la ramène toujours à Ted !
Pas question de dévoiler la moindre piste, ce serait dommage, mais cette ambiance parfois surréaliste finira par s’éclaircir de façon logique, levant le voile sur les innombrables questions soulevées au cours de la lecture.
J’ai adoré ce roman, malin, instructif, totalement addictif, impossible à lâcher !
416 pages Sonatine 16 février 2023
Traduction (Anglais) Piere Szczeciner
#LaDernièreMaisonavantlesbois #NetGalleyFrance
« La dernière maison avant les bois » est un récit choral qui va vous emmener pour un voyage étrange aux allures de conte. Les différents protagonistes prennent la parole pour raconter leur histoire, jusqu’à celle du chat, Olivia. Énigmatique jusqu’au bout, c’est au travers d’une plongée dans la psychologie des personnages que Catriona Ward vous emmène.
Ted Bannerman vit au fond d’une allée de maisons délabrées pour la plupart. Solitaire, il vit en compagnie de sa fille Lauren et de sa chatte, Olivia. Un peu benêt et marginal, il préfère passer son temps dans la forêt, à deux pas de sa maison. Onze ans auparavant, il avait été suspecté dans une disparition d’enfant. Une nouvelle voisine vient s’installer, Dee, qui est persuadée que Ted cache un terrible secret depuis la disparition de sa sœur il y a de cela près de onze ans…
Afin de ne pas trop en dévoiler, le résumé doit rester évasif… Inspirée de nombreux livres et films, cette histoire est à plusieurs égards bien plus originale que d’autres livres parus cette année. C’est définitivement un roman inclassable !
A plusieurs reprises, on se met à douter avec les personnages, pensant avoir trouvé le fin mot de l’histoire. Pourtant, l’autrice se joue des lecteurs et construit un puzzle très détaillé qui ne dévoilera tous les tenants et aboutissants qu’à la toute fin du bouquin.
J’ai aimé ce livre pour son atmosphère singulière mais il m’a toutefois manqué un petit quelque chose de ce que je ne sais quoi pour me faire frissonner et en faire un coup de cœur à part entière. Toutefois, il est certain que pour un premier roman, Catriona Ward a déjà su conquérir son lectorat !
A l’orée de la forêt, dans l’impasse de Needless Street, se trouve la maison de Ted Bennerman. A temps partiel, Lauren sa fille vit près de lui, ainsi qu’Olivia la chatte qui tient elle, une grande place à temps plein, dans l’univers secret de Ted. En aménageant dans la maison voisine, Dee est persuadée qu’elle va découvrir en son étrange voisin le ravisseur de sa petite soeur disparue en pleine forêt. Là, le lecteur peut penser que le suspens est dévoilé et que le reste du livre ne sera que broderie autour d’un fait divers ? Ne vous méprenez pas, c’est à ce stade que Ted va livrer, à travers son comportement et ses actes, sa vraie personnalité et que les autres personnages vont s’imposer et prendre leur place dans un labyrinthe sordide.
Au bout du tunnel, le lecteur embarqué dans un délire onirique qui s’enchevêtre dans un sombre dédale de situations, découvrira enfin l’univers bouleversant de ce roman que j’ai d’ailleurs envie de relire pour en apprécier davantage la profondeur.
Une belle surprise ! Dans ce thriller aux accents fantastiques, rien n'est ce qu'il semble être. Des personnages au style d'écriture, en passant par l'ambiance, tout est inquiétant. Catriona Ward joue avec les genres pour proposer une expérience de lecture très singulière et inclassable. J'ai particulièrement aimé les chapitres vus du point de vu du chat. La dernière maison avant les bois est un page-turner perturbant, d'une redoutable efficacité. L'auteure a parfaitement su me mener en bateau jusqu'à la conclusion inattendue.
Mystère, étrangeté et poésie. Et un animal qui parle. Tous les ingrédients pour un très agréable moment de lecture.
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Il se trouve que j'ai lu ce livre (pour une fois , nous avons le même) il y a un an . C'est une belle chronique , je m'y retrouve bien . C'est un polar que l'on n'oublie pas