"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De nos jours, sur les bords du lac de Zurich, Anna, une danseuse mondaine et mariée, croise Gurkan, un jeune jardinier kurde. La conversation s'engage à propos du petit chien qui accompagne Anna et qu'elle a ramené d'Algérie. Les deux inconnus se plaisent, se revoient, deviennent amants, puis se quittent. Pour Anna, familière du jeu de la séduction, c'est une aventure comme tant d'autres qui s'achève, du moins le croit-elle. Car avec l'été s'installe une étrange sensation de vide sur laquelle il lui faudra bientôt mettre des mots : elle est amoureuse. Et rien n'est plus comme avant.
C'est cette métamorphose, où l'incertitude des sentiments défie la raison, que Dana Grigorcea explore avec une délicatesse extrême dans un récit tout en nuances. Hommage libre et fidèle à Tchekhov, La Dame au petit chien arabe évoque la question éternelle du désir, des conventions sociales et de la liberté intérieure.
C’est l’histoire d’une belle femme qui promène son chien sur les bords du lac à Zurich et croise Gurkan, un beau jardinier. C’est aussi le début d’une histoire d’amour, de leur aventure. Mais comment fait-on pour aimer lorsque l’on est une ballerine mariée, connue, et que l’on croise le chemin d’un jeune jardinier kurde ?
Anna promène son chien et peut-être son ennui, ses envies, ses rêves. Le petit chien arabe d’Anna, qu’elle qualifie de croisement de balade car c’est un gentil bâtard trouvé en se promenant sur une plage en Algérie, est le point de départ de ses échanges avec Gurkan. Anna aime plaire, séduire, aime l’amour aussi. La rencontre fortuite est plaisante. Cet homme est si séduisant, si différent de ceux qu’elle côtoie généralement.
Il refait les jardins autour du lac, chaque jour elle vient à sa rencontre. Leur relation prend forme peu à peu. Ils se rapprochent, deviennent amants malgré leurs grandes différences. Différences de culture en particulier. Anna aime l’art sous toutes ses formes. C’est une ballerine qui a dansée sur les plus grandes scènes, les plus grands airs, voyagé dans les plus belles capitales, et qui aime tant recevoir dans sa maison avec son époux médecin. Gurkan arrive de Turquie, marié à sa cousine, ils vivent à L. avec leurs enfants.
Leur rencontre est déterminante mais la vie d’Anna lui permet-elle de poursuive l’aventure, malgré les sentiments, les envies, malgré le fait qu’elle pense à lui chaque jour… Car si leur histoire est passionnée, la vraie question est de savoir si elle pourrait aimer assez pour tout quitter, si la beauté, les moments de bonheur volés et l’amour suffisent pour souhaiter changer de vie.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/04/23/la-dame-au-petit-chien-arabe-dana-grigorcea/
Cet après-midi, sous un soleil printanier, je suis allée me promener au bord du lac de Zurich et c'était sublime ! Le vent léger sur le feuillage encore vert des arbres, le clapotis de l'eau et au loin le bruit tranquille de la circulation.
J'ai rencontré un couple qui se promenait main dans la main, un petit chien entre eux.
Ils ont prononcé leur prénom Anna, Gürkan, lui la regardant de ses yeux brillants, elle droite et altière ne faisait que frôler le sol de ses pas de ballerine.
Elle ne savait pas encore qu'elle était amoureuse, lui voulait être heureux. Ils jouaient ensemble la chorégraphie parfaite de la grãce et des illusions.
Je me suis blottie dans la douce beauté nostalgique de ce texte, à son rythme lent et aérien qui flirte avec la danse, les arts, les fleurs, et l'amour impromptu au beau milieu de la représentation d'une vie.
"Le bonheur n'est-il pas dans le pressentiment fugace de sa fin".
Les explo de la rentrée 2019. Avis de la page 100
Dans ce roman on est en Suisse, aux alentours de Zurich. Anna, ex danseuse ballerine, mariée à un médecin, plutôt mondaine, rencontre Gürkan, jardinier. Ils lient conversation autour du chien «croisement de balade ». Ils se plaisent et deviennent amants. Leur relation devient vite passionnelle. Mais tout s’arrête un jour, et chacun retourne à sa vie ordinaire non sans un petit pincement au cœur.
Je découvre cet auteure à l’écriture fine pour une romance addictive qui donne envie d’aller plus loin...
Au bord du lac de Zurich, à la terrasse d'un café, Gürkan, un jardinier kurde, d'origine turque, essaie de capter l'attention d'Anna, ex-ballerine, en attirant son chien avec un biscuit.
Anna est une grande séductrice et est mariée à un médecin.
Très vite, ils vont devenir amants et vivre une aventure, comme Anna en a vécu déjà bien d'autres. Mais Gürkan va devoir rentrer chez lui à L., dans le canton d'Argovie, à quarante minutes en train de Zurich, son travail prenant fin. Ce ne sera qu'au bout de quelques jours qu'Anna va ressentir un manque, manque qui va devenir de plus en plus important. Elle finira par partir à sa recherche et le retrouvera. En fait, de ce qui n'aurait dû être qu'une passade sans suite, quelque chose en fait une histoire.
Ce court roman est avant tout un roman psychologique dans lequel Dana Grigorcea analyse avec délicatesse les sentiments et surtout les sensations qu'éprouve Anna au fil de cette rela-tion.
Si au début, il s'agit d'une banale aventure, d'une distraction pour rompre la monotonie de la vie, bien vite, Anna va découvrir le vide de son existence, lors de l'absence de Gürkan. L'amour va alors métamorphoser sa vie.
Le récit en lui-même ne m'a pas particulièrement accrochée car je n'y ai trouvé qu'une quel-conque histoire d'amour entre deux êtres que tout sépare. La vie bourgeoise, fastueuse et un peu dissolue que mène Anna montre bien sûr que l'argent ne suffit pas toujours au bonheur, même si...
Ce que j'ai aimé dans ce roman, ce sont les descriptions enchanteresses des abords du lac de Zurich où cet amour va prendre naissance. Mais, ce qui m'a avant tout permis de traverser ce récit, c'est l'hommage que rend cette écrivaine à l'art qu'est la danse et par là même, le rapport au corps, à la sensualité. Elle a su trouver les mots justes pour arriver à donner vie à la fois au corps et aux sentiments.
Ce sera donc un avis mitigé avec d'une part, une histoire d'amour parmi tant d'autres et, d'autre part, une fraîcheur de style et un beau rendu sensoriel.
À noter que La dame au petit chien arabe est un hommage libre à la nouvelle "La dame au petit chien " d'Anton Tchekhov publiée en 1899, qu'à mon grand regret, je n'ai pas lue.
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Les Explos Rentrée littéraire 2019 : avis de la page 86 :
Au bord du lac de Zurich, une rencontre a lieu entre Anna, une ex-ballerine et Gurkan, un kurde, d'origine turque, jardinier. Anna, mariée à un médecin est une grande séductrice.
Anna et Gurkan vont devenir amants et vivre une aventure comme Anna en a déjà vécu beaucoup d'autres. Lui, va repartir chez lui et Anna, au fil des jours va ressentir un manque et finir par partir à sa recherche.
C'est, pour l'instant, le genre de romans que j'apprécie peu. Cette vie mondaine et un peu dissolue dans laquelle évolue Anna ne fait pas partie de mes sujets préférés. Certes, j'apprécie les allusions à la musique, à la danse, à l'expression corporelle et je me doute que cette quête d'amour va, peut-être métamorphoser cette femme, mais je suis loin d'être convaincue !
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