"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1931 : Guy et Max, deux vétérans de la Première Guerre mondiale, quittent New York à bord du transatlantique Empress of Britain. Dans les luxueuses cabines de première classe, ils font la connaissance de la très anglaise Miss Charnwood, et de sa nièce, Diana. Celle-ci est non seulement ravissante, mais également l'unique héritière du richissime financier international Fabian Charnwood. Les deux hommes entreprennent de la séduire afin de mettre la main sur une partie de sa fortune. Alors que leur opération semble sur le point de réussir, un meurtre vient soudain mettre un terme à tous leurs espoirs et les plonger dans une spirale infernale.
Robert Goddard nous offre, une fois encore, un roman captivant où histoire et mélodrame se conjuguent à merveille au fil d'une intrigue passionnante. De Londres à Venise, cette incursion dans le monde de la haute finance de l'entre-deux-guerres, et son implication dans les affaires de l'époque, est un véritable voyage en première classe pour les amateurs de polars anglais.
Sur le fond de la crise de 1929 – la grande dépression –, « Robert Goddard », avec sa quête inextinguible pour relater les faits historiques, nous entraîne dans cette sombre période, avec une chasse d’un complot international. Mêlés à cette machination, les principaux personnages seront ballottés dans les tourments de la vie conflictuelle et financière : Diana Charnwood une belle et riche héritière de l’immense empire financier de son père, ainsi que deux charmants escrocs : Guy Horton et Max Wingate, deux hommes amis de longues dates, dont la seule préoccupation consiste à la conquête de la richesse plutôt que celle de la beauté.
1931, nos deux amis quittent précipitamment les U.S.A. à bord d’un paquebot l’Empress of Britain, et tombent sous le charme de mademoiselle Charnwood ; dont Wingate va devenir le chevalier servant, se trouvant ainsi bien content d’obtenir – grâce à son entregent – la fortune de sa cible. Mais tel est pris qui croyait prendre ; et c’est lui qui tombe dans les rets de cette divine créature ; dont le destin choisi une autre route que celle prévue ; en effet, le meurtre d’un personnage important sera le révélateur de la face cachée, de magnats et autres richissimes financiers de cette époque et surtout entraînera une situation cauchemardesque et dangereuse pour nos protagonistes.
De tout temps, et surtout dans un paysage de crise mondiale, la strate des capitalistes, n’obère pas la voracité du besoin impérieux de s’enrichir quelque qu’en soit le prix. Que représente la vie humaine, si ce n’est un outil de production, et effectivement, un complot de portée internationale, doté d’une politique de déstabilisation de l’économie pendant la Grande Guerre représente l’objectif d’une mystérieuse organisation ; dans lequel nos personnages vont naviguer, avec de multiples rebondissements, de pièges et surtout baigner dans le lac de l’incertitude de leur choix et de la certitude de la dangerosité de leur avenir.
Certes, la guerre depuis toujours, se targue de générer des milliardaires mais surtout des veuves. Bref une meute d’imbéciles cupides obnubilés de s’enrichir.
Un roman doté d’un profond travail de recherche – proche de la vérité ? –, et d’une énigme qui requière une attention soutenue pour ne pas se perdre dans les arcanes historiques. Seul l’épilogue conventionnel me laisse un goût d’incomplétude.
Bon policier comme je les aime. La croisière est le début d'une cascade d'aventures pour Guy Horton et Max Wingate; Qui est pris, qui croyait prendre, pourrait-on dire, oui mais vice versa !
A priori, ce roman a tout pour plaire. Mystères et coups de théâtre se succèdent à grand train dans des cadres qui donnent envie de voyager : la croisière Québec- Southampton, le charme du Surrey ou celui de Venise, sans oublier le confort des clubs londoniens et des manoirs de la campagne anglaise…
Oubliez la croisière initiale et préparez-vous plutôt à une conspiration «énorme » avec les recettes habituelles de l’auteur dont je suis un lecteur assidu. Honnêtement, même si les rebondissements imprévus succèdent aux chausse-trappes comme à l’accoutumé, ce n’est pas son meilleur.
A qui la faute ? Aux personnages, peut-être ou bien à l’intrigue elle-même. Difficile de s’identifier à un escroc coureur de dot, compliqué de trouver bien crédible une conspiration aussi extraordinaire.
Ca reste distrayant et surprenant, ce qui n’est finalement que ce qu’on recherche dans les romans de Robert Goddard. Mais si vous n’en avez jamais ouvert un, choisissez plutôt « Heather Mallender a disparu ».
" J'avais désormais le sentiment que tout allait de travers dans ma vie."
Duplicité, dissimulation et un charme certain pour ce roman qui effectivement a une ambiance un peu à la Hitchcock.
J'ai été littéralement conquis par ce roman au charme désuet , qui nous rappelle Agatha Christie par son style so British et par la période à laquelle il se déroule : au début des années 30 .
Deux jeunes anglais , Max et Guy , quittent précipitamment les USA après le krach de 1929 et l'une de leur dernière escroquerie financière qui risquent de leur valoir un jugement et une probable arrestation. Sur le paquebot qui les ramènent en Angleterre , leur pays natal quitté dix ans plus tôt , les deux amis vont faire la connaissance d'une séduisante et néanmoins riche héritière, Diana Charmwood.
Les deux experts en magouilles en tout genre décident alors de jeter leur dévolu sur la jeune fille et de tenter un coup de poker : conquérir le coeur de la jeune fille et de l'amener à l'idée d'un prochain mariage tout en négociant avec le père une rupture fortement rémunérée. Mais , comme vous l'imaginez, tout ne va se passer comme prévu : Max va tomber fou amoureux de Diana et le père de Diana , Fabian Charmwood ,va être assassiné .Les deux amis vont alors se retrouver embarqués malgré eux , dans une histoire incroyable de machination machiavélique où une mystérieuse association internationale se cachent derrière d'énormes enjeux financiers. Comme vous pouvez l'imaginer certains ne sortiront pas vivants de ces aventures aux multiples rebondissements.
Quelle découverte mes amis ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman historique aussi diabolique où le charme cache toujours une part possible de coup tordu et où séduction rime souvent avec extorsion. On est complètement ensorcelé par ce récit savamment rythmé où chaque personnage apporte sa part d'ombre et de lumière changeante en fonction de la perspective où l'on se place , et surtout en fonction de la page où l'on se trouve . Vous irez comme moi , de surprises en étonnements devant ces péripéties aux nombreuses facettes et passerez , j'en suis sûr , un merveilleux moment de divertissement en découvrant l'écriture singulière de Robert Goddard. Pour moi ce ne sera certainement pas la dernière.
Bonjour,j'ai découvert cet écrivain avec ce livre,que j'ai apprécié.Ce roman mêle amour,amitié des deux amis, et le doute qui persiste.L'énigme nous tient en suspens jusqu'à la fin.
Guy Horton et Max Wingate sont amis depuis de nombreuses années et des sortes d’aventuriers de la finance. Quittant l’Amérique à cause d’une affaire dans laquelle ils sont impliqués, Max et Guy embarquent sur un paquebot en direction de leur terre natale d’Angleterre. C’est là qu’ils font la connaissance de Diana Charnwood une riche héritière qu’ils se mettent en tête de séduire. Mais leur plan se trouve déjoué par le meurtre du père de la jeune fille !
Avec un début de roman qui lorgne du côté d’Agatha Christie, on pouvait s’attendre à une enquête au charme légèrement désuet dans ce polar qui se passe dans l’Angleterre des années 30. Mais très vite le récit change de registre pour s’embarquer du côté de la manipulation et de la conspiration. Les fils de l’intrigue se nouent, entraînant le lecteur dans un récit passionnant de faux-semblants et de mystifications !
Qui manipule qui ? A qui faire confiance ? Pour ma part, je me suis perdue en conjoncture au cœur de ce jeu de dupes où le plus fourbe n’est pas forcément celui qu’on croit
Embarquer à bord de La Croisière Charnwood grâce au dernier roman de Robert Goddard est clairement l’assurance d’un voyage agréable et très pittoresque.
Toujours aussi doué pour raconter des histoires, l’auteur nous entraîne cette fois encore, pour notre plus grand plaisir, dans une aventure pleine de rebondissements, et au rythme enlevé.
À bord de ce polar made in England, nous rencontrerons : deux escrocs de la belle époque, une riche héritière, un père un peu trop protecteur, et une cohorte d’individus tous plus louches les uns que les autres.
Ajoutons à cela des secrets de famille, quelques meurtres, beaucoup de mensonges, des malversations financières et l’ombre de la Grande Guerre en arrière fond.
Et nous voilà plongés dans une énigme diablement captivante.
Un polar à la Goddard est très souvent synonyme d’une intrigue on ne peut mieux ficelée, de personnages particulièrement bien fouillés, de dialogues policés fort savoureux et d’une atmosphère purement britannique et absolument inimitable!
Et n’allez pas imaginer vous retrouver dans une sorte de huis-clos maritime, bien au contraire. De l’Angleterre à l’Italie, de l’Irlande à la Suisse en passant par l’Ecosse, en bateau, en voiture, en train ou à pieds, les lieux sont aussi variés que les personnages.
Véritable matriochka littéraire, dans ce roman chaque secret en cache dix autres, et chaque vérité renferme dix mensonges, à l’image de ces fameuses poupées russes.
Avec Guy, Diana, Faraday, Fabian ou Max comme compagnons de voyage, on ne s’ennuie pas une seule seconde lors de cette lecture, à l’immersion aisée, grâce à une plume sûre, habile, et toute en finesse.
Aucune raison donc de se priver du plaisir de lire ce polar addictif et plein de saveurs.
Robert Goddard nous prouve une fois encore, si c’était nécessaire, que le classicisme britannique en littérature policière sera toujours synonyme de belles heures de lecture en perspective, lorsqu’il est signé de son nom.
La Croisière Charnwood sort aujourd’hui en librairie, et je vous conseille très vivement de ne pas rester à quai et d’embarquer sans hésiter dans cette nouvelle aventure.
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