Les chroniques sont en ligne ! A découvrir pour avoir des idées de lecture...
Une seule lettre change et tout est déréglé. Le narrateur va l'apprendre à ses dépens lorsqu'après avoir travaillé quelque temps dans une papeterie, il décide de devenir correcteur professionnel. Il y est d'autant plus résolu que sa mère a toujours cru qu'il était prédestiné à ce métier. Il est embauché à ce poste dans la Revue du Tellière, dirigée par Reine, une femme autoritaire et dominatrice qui va bientôt exercer sur lui son emprise. Reine le fascine autant qu'elle l'intimide. L'aventure se complique lorsqu'il constate que des coquilles sont systématiquement ajoutées après coup sur son jeu de copies. Il soupçonne bientôt Reine de les glisser là délibérément afin de le prendre en faute. Mais bientôt des coquilles d'une toute autre nature vont faire leur apparition...
Dans ce premier roman au style incisif, Elodie Llorca nous livre une fable savoureuse sur les pièges de l'inconscient et les sortilèges du langage.
Les chroniques sont en ligne ! A découvrir pour avoir des idées de lecture...
François, le narrateur est correcteur dans la Revue du Tellière dirigée par l’autoritaire et flamboyante Reine qui ne le laisse pas indifférent. Un métier auquel sa mère, récemment décédée, l’a toujours pensé destiné. François après avoir travaillé dans une papeterie s’est rangé à l’avis maternel et est devenu correcteur. Il aime son travail qui consiste à dénicher la moindre faute dans les textes qui lui sont confiés par Reine et il entend le faire le mieux possible. Alors lorsqu’il se rend compte un jour, en relisant ses corrections, qu’il reste des erreurs, il s’interroge, achète un calepin dans lequel il note toutes ces coquilles, roulure pour coulure, catin pour satin, culotte pour calotte… Et finit par conclure que quelqu’un glisse ses horreurs dans son travail, mais à quelle fin ? De suppositions en hésitations, François devient soupçonneux, paranoïaque et commence à y perdre son latin. Un jour sur le chemin du bureau, il découvre un oisillon chétif abandonné dans la rue, il le sèche, décide de le garder et le cache dans sa poche, trouvant en lui un trésor, un signe, un talisman.
C’est un premier roman très plaisant, à l’ambiance mystérieuse, onirique et drôle, qui prend tout son sens dans les dernières pages. Sans chercher à comprendre où l’auteure voulait en venir, je me suis laissée porter par l’écriture précise et épurée, jusqu’à la fin surprenante. Un roman à relire, pour en comprendre toutes les ficelles, une auteure à suivre assurément.
Beaucoup de finesse dans l'écriture avec des dérapages langagiers déroutants... Quand la paranoïa et le chagrin va jusqu'à envahir le langage. Une jolie découverte.
Explorateur de la rentrée littéraire - « Le rendez-vous de la page 100 » :
Une écriture fluide et agréable, des chapitres très courts, je dévale les pages avec l’impatience de savoir où l’auteure veut nous mener. Le narrateur correcteur semble dans une mauvaise phase de sa vie, aussi bien professionnelle que personnelle, et j’ai hâte de découvrir ce que les « coquilles » cachent. Je poursuis le récit en espérant découvrir un déroulement non convenu !
Chronique complète :
« Depuis quelque temps, je soupçonnais ma patronne de volontairement introduire quelques coquilles dans la copie afin de pouvoir me prendre en faute ». Ainsi débute le récit d’Élodie Llorca. Sans tergiversation, le sujet est lancé. Dans une écriture agréable et fluide, nous découvrons les craintes de François, correcteur à La Revue du Tellière, dirigée par Reine. Cette dernière, dont le prénom ne fait que renforcer sa position de souveraine au sein de la structure, intimide autant qu’elle attire le narrateur.
Dans le même temps, François nous révèle que son couple bat de l’aile, surtout depuis la mort de sa mère. N’ayant plus de contact avec son père, le narrateur paraît par conséquent bien seul dans cette vie morose, jusqu’à la découverte d’un mystérieux oiseau dans le caniveau. Cet oiseau accompagnera le personnage jusqu’à la fin, tel un talisman.
La culpabilité qu’il éprouve suite au décès de sa mère ainsi que ses soupçons à l’égard de sa patronne ne feront que s’amplifier au fur et à mesure du récit, jusqu’à basculer le lecteur dans une sorte de paranoïa et de délire. François semble perdre la raison, son inconscient lui joue des tours, il finit par avoir des hallucinations. Même les mots se jouent de lui, se transforment en « coquilles », quand une seule de leurs lettres change pour en modifier le sens. Un cauchemar pour le correcteur qu’il est. Bientôt ses maux s’accentuent de toute part.
« Le mot était important. Il fallait que ce soit le bon au risque de voir disparaître le sens. Trouver des coquilles, c'était aller à la pêche, voilà le sentiment que j'avais de mon métier. Et la pêche pouvait être plus ou moins bonne selon les jours. Ces derniers temps, il me semblait que des coquilles vicieuses venaient accrocher le ver pourri de ma canne. »
Les chapitres sont très courts, l’action n’en est pas vraiment une, nous nous demandons où l’auteure souhaite nous emmener, puis nous basculons peu à peu dans un récit psychologique à la tension palpable. Dans la majeure partie du roman, nous cherchons à connaître le responsable des « coquilles », nous tapons du pied, nous déferlons au fil des pages, puis tout se précipite, le récit s’intensifie, prend subitement une tournure maladive et nous surprend. J’avoue avoir été déconcertée par ce bouquet final. Cette lecture me laisse un peu perplexe dans sa complexité mais j’ai aimé être embarquée à un moment donné dans un suspens habilement mené par l’auteure. Ce roman court (moins de 200 pages) nous laisse inexorablement pantois.
Encore un grand merci à Lecteurs.com ainsi qu'à tous les éditeurs sans qui cette merveilleuse aventure n'aurait pas lieu !
Mon blog : http://ducalmelucette.wordpress.com
Avis des 100 pages. # Explolecteurs. Au début de ma lecture, j'étais assez emballée par l'histoire et par l'écriture. On fait la connaissance de François, presque la quarantaine, qui travaille dans un journal et qui corrige les fautes. Reine, sa patronne, l'attire, mais il ne se passe rien. En fait, il ne se passe vraiment rien. J'avoue que je m'ennuie un peu. Il n'y a rien de palpitant, on suit la vie morne de François, qui nous parle de son travail, de sa femme et de sa mère. J'attends réellement que quelque chose se passe, mais je n'y crois plus vraiment dans la mesure où il me reste 86 pages à lire. J'espère que ce roman fait parti de ceux qui nous laisse bouche bée une fois les dernières pages tourné.
Chronique Complète #Les ExploLecteurs : Voilà un roman qui m’a fait réfléchir sur moi-même et sur mon rapport à la littérature.
Pour cette histoire, je suis plus que partagé. Je me suis ennuyée ferme, attendant un évènement qui n’arrive jamais ; et en même temps, j’ai la sensation d’être passée à côté du fond du roman, de ne pas avoir compris tous les tenants et aboutissants, toutes les subtilités. La faute à mes lectures habituelles, faites de thrillers et polars, où se mêlent actions, enquêtes, complots et coups de théâtres retentissants. Et là, rien, le plat, le calme, la morosité d’une vie banale, rythmé de travail et d’histoire de couple.
François est en quelque sorte hanté par la mort de sa mère, et il met en péril son couple et son emploi de correcteur. On va découvrir la vérité sur les tout derniers chapitres, laissant quand même un soupçon de suspens. François à le comportement de quelqu’un de dépressif, mais on comprend qu’une chose plus profonde se cachait là.
J’ai apprécié l’écriture, très poétique, assez rythmée, malgré le manque de mouvements dans la vie de François. Je pense sincèrement que j’ai manqué de finesse dans ma lecture, que j’ai trop attendu un élément déclencheur qui change le cours de l’histoire. Je suis convaincue que ce genre de littérature me dépasse, que je ne suis pas à même de comprendre les doubles sens ou de lire entre les lignes. J’ai quand même passé un bon moment de lecture, grâce à l’écriture de l’auteure et à la sincérité du personnage de François. Mais je reste frustrer et je vais sans doute me programmer une deuxième lecture un peu plus tard, pour donner une seconde chance à ce roman, qui je suis sûre, plaira aux plus grands nombres.
J'ai lu ce livre quasi d'une traite comme un polar. Un roman qui parle de l'angoisse existencielle d'un homme aux prises avec les mots / maux. Cela m'a rappelé à bien des égards Le Pigeon de Suskind où il est aussi affaire d'oiseau !
A. La 100 eme page
Je reste assez perplexe; j aime ou je n aime pas ? Où l auteure veut elle nous emporter ?
Le protagoniste principal de l'histoire, le correcteur, semble complètement desabusé ; sa vie n est pas palpitante et il semble s'ennuyer fortement ( le lecteur presque aussi )
Pourtant la découverte d'un petit oiseau dans un caniveau va peut être changer le cours des choses ...
Chronique :
"La correction" "est le premier roman de Élodie Llorca
L écriture est assez fluide mais elle n'est pas aboutie. L auteure ne parvient pas à nous captiver. L'histoire est lente et on a du mal à comprendre où Elodie Llorca veut nous amener.
L'histoire est somme toute banale ; un homme terriblement seul vit entre sa femme, qui n en a plus que le nom et avec qui il ne partage plus rien, et le souvenir brûlant d'une mère, méchante, qui vient de disparaître. Il a un métier peu commun, métier de l ombre, correcteur dans une maison d édition, une patronne peu aimable et un collègue peu enclin à l amitié.
J espérais, à toutes les pages que le rythme allait s' accélérer, que l'histoire allait décoller mais non ! Tout est demeuré désespérément mou. On regrette tout au long de l'ouvrage un sentiment d ennui dont on espère se défaire et qui pourtant perdure.
Je suis restée un spectateur passif sans pouvoir entrer dans l histoire. Le parallèle avec l oiseau aurait pu permettre une envolée et pourtant on ne comprend le sens qu' à la dernière page.
Un peu tard peut être pour nous tenir en haleine et nous réjouir dans sa lecture …
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