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Dans quelques jours, Donté Drumm traversera pour la dernière fois le couloir de la mort. Le jeune afro-américain est pourtant une victime, injustement condamné pour le meurtre de Nicole, la pom-pom-girl la plus populaire de Slone.
Loin de là, au Kansas, un autre revendique la paternité de cet homicide : criminel endurci, il se dit atteint d'une tumeur incurable. Cette révélation au finish, le zèle d'un avocat pugnace et le combat d'un révérend solitaire suffiront-ils à enrayer l'inexorable machine à tuer ?
Un innocent va être exécuté, seul un assassin peut le sauver... Donté Drumm, jeune Afro-Américain de vingt-sept ans, n'a plus que quelques jours à vivre. Après huit années passées dans le couloir de la mort, il va être exécuté pour un crime qu'il n'a pas commis.
C'est le genre d'auteur qui dès le premier chapitre, je me suis sentie embarqué par cette histoire, j'ai lu 506 pages en un week-end tellement j'étais accroché à l'intrigue.
C'est mon quatrième livre de John Grisham, je sais que la procédure judiciaire est extrêmement détaillée, le thème de fond est la peine de mort. Tout ce qui concerne la justice m'a toujours intéressée et le sujet de la peine capitale est aussi hyper passionnant.
Le point fort de ce livre est qu'il a mis en valeur une intrigue addictive, avec un homme qui culpabilise de ne s'être pas dénoncé, et il peut sauver un autre être humain de la peine de mort.
De plus, il y a ce côté aventure entre un prêtre et un individu pas du tout fréquentable, j'ai aimé ce contraste, et puis cela donne encore plus d'entrain au récit.
J'avoue que je m'attendais à une autre fin, mais je respecte toujours le choix de l'auteur et bien que j'aie été surpris, j'ai enfin compte bien aimer cette conclusion.
Je prends beaucoup de plaisir à lire les récits de cet auteur, j'en ai quelques-uns dans ma bibliothèque, et je me dis que je devrais plus souvent en lire, car c'est vraiment très bien.
La première partie "Le crime" nous expose les faits et nous plonge vraiment dans le quotidien des derniers jours d’un condamné à mort.
Le thème est assez sensible mais John Grisham, avec l’histoire de ce jeune homme, ne nous laisse pas indifférent.
Les personnages sont vivants, sensibles et au final on ne peut pas rester insensible à l’histoire de cet homme qui est dans le couloir de la mort et qui attend son heure.
Ce qui m’a un petit peu dérangée c’est qu’il y a un peu trop de personnages d’un coup. Je me suis parfois trompée dans les noms surtout ceux des divers avocats ou enquêteurs…
Les sentiments sont peu approfondis, j’aurais bien aimé que l’auteur nous évoque plus ceux du pasteur mais aussi ceux du condamné à mort. Et là ce n’est pas le cas…
Pour ce qui est des descriptions c’est un peu la même chose, je ne suis pas arrivée à m’imaginer les personnages ou les lieux. Pourtant malgré ces manques on ressent vraiment l’atmosphère pesante et l’envie de sortir cet homme de ce couloir.
Ce qui m’a manqué aussi c’est d’avoir des points de vue concernant le condamné à mort. J’aurais vraiment aimé lire ce qu’il pouvait vivre au quotidien et ce n’est pas vraiment le cas. Il n’y a que quelques petits passages et ce n’est pas assez quand on sait qu’il a tout de même passé des années dans ce couloir de la mort.
La fin de cette première partie est intrigante et on sent vraiment que la prochaine partie va être importante.
Cette deuxième partie, "Le châtiment" porte assez bien son nom.
J’ai trouvé cette partie vraiment prenante, mais en même temps dure et très, peut-être trop, réaliste.
On nous relate les dernières heures d’un condamné à mort et de tous les gens autour que ce soit ceux qui le soutiennent, ceux qui le rabaissent mais aussi ceux qui veulent faire changer les choses.
Ce qui est assez déstabilisant c’est que l’on assiste vraiment heure par heure et parfois même minute par minute.
Par contre je pense que j’aurais mis les heures plus en évidence (à part et en chiffres) pour donner un effet plus dramatique et montrer au lecteur les minutes qui s’écoulent et comment certaines peuvent être longues surtout pour un condamné à mort.
Certains passages sont plus durs que d’autres et on ressent assez facilement la détresse des personnages mais aussi leurs ressentis vis-à-vis de tout ce qu’ils vivent.
John Grisham arrive avec peu de descriptions à créer une ambiance concernant certains lieux importants et à nous montrer l’atmosphère parfois pesante qui règne dans certains passages.
Cette lueur d’espoir omniprésente donne une dimension réaliste mais aussi surprenante à l’histoire.
La fin de cette partie est vraiment triste, on ressent complètement l’amour de cette mère pour son fils et ce huis-clos mère-enfant, réunis malgré tout, est très touchant et émouvant.
J’ai parfois eu des frissons et envie de pleurer en lisant cette partie.
Dans cette dernière partie "La disculpation", John Grisham veut vraiment montrer au lecteur les erreurs du système juridique.
L’auteur décrit en peu de mots la machination qui se met en route, souvent trop rapidement quand un homme semble coupable. Il nous explique les failles et les manigances de cet Etat réputé insensible et qui n’hésite pas à envoyer un homme dans le couloir de la mort.
Tout au long du roman tous les personnages ou presque sont bien mis en avant et l’auteur n’en oublie aucun. On y retrouve tous les types de protagonistes et c’est assez intéressant de voir l’évolution de chacun d’entre eux.
Au final un seul personnage, Donté Drumm, aura suffi à faire changer certaines personnes et peut-être, même sûrement selon moi, faire évoluer les mentalités.
Même si ce roman reste une fiction l’auteur veut dénoncer la politique du Texas, un Etat où la peine de mort est très présente et où je pense les abus sont trop fréquents.
La fin du roman est intéressante et nous montre que malgré tout, les mentalités et surtout la justice ne sont peut-être pas prêtes à totalement changer.
En résumé c’est un roman assez dur, qui m’a fait parfois avoir des frissons, parfois avoir peur. Je pense qu’il devrait être lu par beaucoup de personne pour enfin prendre conscience du système juridique du Texas, un système trop peu connu…
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/08/affaire-n081-la-confession-de-john.html
Une histoire qui vous tient en haleine jusqu'à la fin. Le suspense est là on avance avec les personnages sans peine, on les ressent... on n'a pas envie de lâcher le livre..
Excellent ! tres fort suspens sans détail sordide ou sanglant, des dialogues efficaces qui vont droit au but, ce playdoyer contre la peine de mort est à mettre entre toutes les mains
Certes il écrit des procès puisqu'il sait ce dont il parle, mais il en parle bien, et le suspense est toujours au rendez-vous,pas un instant d'ennui où on se demande ce que l'on fait là . Brillant !
On n'a pas retrouvé le corps, et on peut quand même condamner à mort au Texas !
L'histoire racontée pose une question fondamentale pendant 300 pages :
que font les juges et le gouverneur du Texas quand, à 6 heures d'une exécution capitale, un hurluberlu présente son témoignage de culpabilité devant la justice, puis les journalistes, en disant : "Ce n'est pas lui, c'est moi le coupable" ??
Flak est le héros, "le bon", l'avocat du bien. C'est un peu John Grisham. Il défend le criminel innocent noir, Donté, mais aussi l'abolition de la peine de mort, montre l'absurdité du racisme, les tricheries, ou le "je m'en foutisme" de l'accusation et la pression des médias.
Ce livre, c'est un peu l'affaire DSK dans l'hypothèse où il est innocent...
La confession, c'est celle d'un "violeur professionnel", Boyette, au deuxième héros de ce livre, le prêtre luthérien Keith Schroeder...
Héros de part sa réaction à la confession. Que va faire le prêtre sous le serment de la confession d'un meutre, alors que l'exécution d'un innocent est en jeu ?
"Le méchant", c'est le procureur pourri Koffee, "la brute", c'est l'inspecteur Kerber.
Grisham, comme à son habitude, démonte les ressorts faussés de la justice américaine, du faux témoignage de Joey aux aveux forcés obtenus par l'inspecteur Kerber, qui ne pense qu'au prestige, en passant par le bourbon du gouverneur, plus délicieux que le questionnement sur l'innocence d'un noir.
D'une intensité égale au "couloir de la mort" ou à "la ligne verte", la première partie du livre est fabuleuse.
La deuxième partie me semble un peu moins bien construite. Cependant, l'accusation des personnes influentes dans le "droit légal de mort" sur un individu (inspecteur, procureur, juge, gouverneur), fait penser au film "Z", ou au fameux "j'accuse" de Zola.
, 5 étoiles sur 300 premières pages, pour la belle montée en puissance,....puis trois étoiles sur les 100 dernières pages.
Un réquisitoire poignant contre la peine de mort
tojours autant de suspense
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