"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1572. Depuis dix ans, les guerres de Religion ravagent la France. Aujourd'hui, enfin, un fragile espoir de paix renaît : Catherine de Médicis a manoeuvré dans l'ombre et le royaume s'apprête à célébrer le mariage de la future reine Margot et d'Henri, le roi protestant de Navarre.
Minou Joubert et son époux Piet quittent le Languedoc pour assister à la cérémonie. Alors que la tension est déjà à son comble dans les rues de Paris, on attente à la vie de l'amiral de Coligny. C'est le début du massacre de la Saint-Barthélemy. Précipités dans les chaos de l'Histoire, Minou et Piet sont sur le point de prendre la fuite quand ils découvrent la disparition de Marta, leur fillette de sept ans...
Après La Cité de feu, Kate Mosse nous propose une nouvelle fresque historique et familiale pleine de rebondissements. Du Paris de la Saint-Barthélemy à Amsterdam en passant par Chartres, elle tisse sa toile et le lecteur, captivé, regarde s'écrire l'Histoire.
Mai 1572. Minou Joubert (devenue Marguerite de Bruyères) châtelaine de Puivert – depuis qu’elle a appris le secret de sa naissance – et que le fameux testament qui a fait d’elle une héritière lui a été restitué (voir le premier opus « La cité de feu ») est unie depuis dix ans à Pieter Reydon. Ce dernier est toujours aussi amoureux de « sa dame des brumes ». Parents d’une fillette de sept ans (Marta), d’un petit garçon de deux ans (Jean-Jacques), ils vivent au château de Puivert, en compagnie du père (Bernard), du frère (Aymeric), de la soeur (Alis) et de la tante (Salvadora) de la jeune femme.
À Paris, Catherine de Medicis prépare déjà le mariage de sa fille Margot avec Henri de Navarre (futur Henri IV) – mariage pour lequel les Joubert-Reydon vont devoir effectuer un long voyage, afin de pouvoir y assister …
De son côté, Vidal du Plessis est devenu Son Éminence le cardinal Valentin, au service du Duc de Guise. Il a repris récemment la garde de son fils (Volusien, dit Louis) caché depuis sa naissance chez des prêtres. Eux aussi vont se rendre à Paris pour le mariage royal …
À Amsterdam, il est question également du secret entourant la naissance de Piet : si sa mère était hollandaise, son père (dont il ignore tout) était bel et bien français …
Le mariage de Marguerite de Valois et Henri de Navarre, le 18 août 1572, va se dérouler dans une atmosphère lourde et sera suivi – moins d’une semaine plus tard – par l’ignoble massacre de la Saint-Barthelemy, perpétrée durant toute une nuit d’horreur … Un terrible drame attend également la famille de Minou et de Piet, au cours de cette inoubliable nuit.
De 1572 à 1594, le lecteur va – à nouveau – partager les trépidantes aventures de tous les protagonistes (de Puivert à Paris, Amsterdam, Evreux et Chartres …) Des péripéties qui tiennent en haleine, durant 710 pages, les fans de Kate Mosse ! Pas le temps de s’ennuyer
Je n’ai pas l’habitude de lire des romans historiques et je découvre La Cité de larmes avec beaucoup de curiosité.
L’histoire se déroule durant les guerres de Religion du XVI ème siècle en France et a commencé avec un tome 1 intitulé La Cité de feu.
On ne connait pas les faits passés qui ont fait se rencontrer Minou et Piet Reydon, le couple autour duquel tourne cette saga familiale, mais l’autrice en parsème quelques bribes tout au long du roman qui nous éclairent sur la genèse de ce tome 2.
Cette famille protestante vit dans un château proche de Carcassonne, le domaine de Puivert, avec ses deux enfants Marta et Jean-Jacques et des membres proches de Minou car Piet, élevé aux Pays-Bas, n’a plus de famille.
En cette année 1572, dans un souci de réconciliation religieuse, la reine catholique Catherine de Médicis, décide d’unir sa fille Marguerite de Valois au prince huguenot Henri de Navarre.
Avec le départ de la famille Reydon à Paris, pour assister à la célébration de ce mariage royal, c’est une vraie aventure qui se déroule sous nos yeux et j’ai souvent eu le sentiment de regarder un film.
La violente réaction des catholiques opposé à cette union conduit au terrible massacre de la Saint-Barthélémy, perpétré 3 jours après le mariage et à la disparition de la petite Marta dans les rues de Paris.
S’ensuit une fuite de la famille Reydon vers Amsterdam, la Cité de larmes, qui sera elle aussi touchée, quelques années plus tard, par un coup d’état visant à se débarrasser de l’influence catholique de l’Espagne sur ce pays majoritairement protestant.
L’écriture de Kate Mosse est d’une telle fluidité que les lignes défilent sous nos yeux sans que l’on voie le temps passer.
Si j’ai trouvé que ce roman avait parfois quelques redondances, je me suis dans l’ensemble, régalée de ce divertissement et j’ai été impressionnée par la fin épique qui conclut l’histoire dans une apothéose rocambolesque.
Un roman prenant, riche en péripéties et en rebondissements, qui illustre la belle connaissance de l’autrice pour les faits historiques et démontre un grand talent de conteuse.
Ce gros pavé de 570 pages est la suite de « La cité de feu ».
On y retrouve, dix ans plus tard, Minou, son époux Piet et leurs enfants installés dans le château de Puivert.
Si les guerres de religion n’ont pas cessé en France depuis le 1er Mars 1562, l’été de 1572 laisse entrevoir quelque espoir d’apaisement.
Le royaume de France s’apprête à célébrer les noces de la future reine Margot, avec Henri de Navarre, protestant.
Piet et Minou décident de quitter leur Languedoc pour assister à cet évènement historique à Paris. Malheureusement pour eux, ils vont se retrouver, protestants, au beau milieu du massacre de la Saint Barthélémy.
Leurs vies en seront totalement chamboulées.
Comme dans tous les romans de Kate Mosse, j’ai plongé tête baissée dans l’histoire de cette famille enchâssée dans la grande Histoire.
Un excellent moment de lecture.
Quel plaisir de retrouver Piet et Minou dans de nouvelles aventures. Même si l'ambiance de ce tome 2 est beaucoup plus sombre que celle du premier volume, les aventures vécues par les deux héros sont tout aussi intéressantes que celles du volume 1. Minou et Piet sont devenus les châtelains de Puyvert et vivent des jours heureux. Les tensions religieuses tendent à s'apaiser et le futur mariage entre Henri de Navarre et Marguerite de Valois va dans ce sens. Piet et Minou décident de se rendre en famille à Paris pour assister au mariage. A Paris, l'ambiance est tendue car le duc de Guise, fervent catholique refuse ce mariage et fomente une rébellion qui conduira à la nuit de la saint Barthélémy. Ces événements auront de graves conséquences sur la vie de Minou et Piet qui vont devoir fuir à Amsterdam où ils vont démarrer une nouvelle vie. Ce roman mêle fiction et faits historiques d'une manière magistrale et explicite clairement les guerres religieuses de la fin du XVIe en France et en Europe. La vie des personnages est imbriquée avec les événements historiques ce qui fait que l'on absorbe une quantité d'informations historiques sans s'en rendre compte. Une vraie réussite . En espérant que le tome " soit aussi réussi.
L’autrice poursuit ici son incroyable fresque historique passionnément entamée l’an dernier avec “La Cité de Feu“. Alliant fiction et réalité avec une étonnante facilité, Kate Mosse ne nous fait pas lire mais bien vivre tout une page de l’Histoire sur laquelle elle s’est redoutablement bien documentée. Au terme de cet impressionnant travail de recherche, la retranscription est étonnante, l’intrigue fascinante, l’immersion complète.
Mais parce qu’elle n’est pas historienne mais bien écrivaine, Kate Mosse mêle Histoire et histoire pour nous offrir un roman absolument prenant et captivant, empreint de suspense et riche en rebondissements, en compagnie de personnages finement construits et particulièrement bien dépeints, dotés d’un véritable supplément d’âme qui les rend d’autant plus attachants, presque vivants. Des personnages forts, marquants, puissants qui prônent la tolérance et la paix pendant que d’autres n’hésitent pas à trahir ou à comploter pour servir leurs propres intérêts. Mais si l’Histoire ne se souvient que des illustres personnages l’ayant marquée, c’est assurément le peuple et ses anonymes qui la façonnent au gré des événements qu’on se retrouve ici à vivre à leurs côtés tandis que les pages ne cessent de défiler.
J’ai le sentiment de m’emballer… Mais comment ne pas l’être lorsqu’on voyage ainsi dans le temps comme dans l’espace, envoûté par une plume fluide, sensible et pleine d’émotion, embarqué par un style vif, efficace et soigné, emporté par des chapitres courts qu’on ne peut s’empêcher d’enchaîner pour 600 pages que l’on ne voit pas défiler.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/01/chroniques-2021-la-cite-de-larmes-de.html)
Une suite plus addictive...
Dès les premières pages, c'est un vrai plaisirs de retrouver Kate MOSSE et les personnages du tome précédent (La cité de feu) même si ce tome-ci ne se déroule pas à Carcassonne. En tout cas, cette fois, l'histoire est plus intrigante dès le début, ce qui n'avait pas été le cas du tome 1. Ce qui pourrait faire de ce roman un très bon film.
On retrouve donc Minou et sa famille, ils vont malgré eux se retrouver encore une fois au cœur de massacres dus aux guerres de religion. On les suit de leur domaine de Puivert dans le Languedoc jusqu'à Paris puis, Amsterdam.
Comme dans le 1er tome, l'auteure alterne des passages se déroulant en 1572 avec d'autres se déroulant en 1862 mais, très vitre cela cesse, on est uniquement au XVIème siècle, on abandonne le XIXème siècle et encore une fois, on ne sait pas ce qui advient de la femme "qui s'y trouve" ni qui elle est... La fin laisse penser qu'il y aura certainement une suite. De toute façon, on s'en doute, l'auteure va surement nous mener au point de rencontre entre les deux époques qu'elle évoque ou du moins jusqu'au point qui relie les personnages de chacune de ces époques.
La Cité des Larmes est le second volet de la nouvelle saga historique de Kate Mosse, et fait donc suite à La Cité de Feu.
Et personnellement, si j’avais déjà beaucoup aimé le premier, ce deuxième tome m’a encore plus embarquée.
Dix ans ont passé depuis le début de La Cité de Feu. Nous voici donc en 1572, dans une France toujours tourmentée par les guerres de religions.
Nous retrouvons Minou, Piet et une partie de leur famille, prêts à se mettre en route pour Paris, pour assister au mariage de Marguerite de Valoir et de Henri de Navarre.
Si, pour certains, l’espoir est grand que cette union soit le signe d’un accord de paix entre catholiques et protestants, d’autres mettent tout en œuvre pour qu’au contraire cela tourne au carnage...
Nous savons tous, aujourd’hui, ce qu’il en a finalement été. Et pourtant qu’il est bon de se replonger dans l’Histoire, guidé par la plume si efficace et prenante de Kate Mosse !
Si la St Barthelemy est bien entendu présente, n’allez toutefois pas croire que vous vous apprêtez à lire un énième roman sur cette nuit tragique.
Car si nous suivons évidemment l’Histoire à travers ce roman (nous la vivons même !), elle nous y ajoute également les histoires de ses personnages auxquels nous avons appris à tant nous attacher.
Et le mélange des deux est une petite merveille à déguster.
L’auteure recrée excellemment l’atmosphère de l’époque, et tout nous semble quasiment « à portée de main » durant cette lecture. Les bruits, les peurs, les odeurs, les douleurs : tous les ressentis sont quasiment palpables, tant elle a su les mettre en valeur sans jamais avoir besoin de sur jouer sur le côté violent et sanglant de cet événement.
On compare de plus en plus Kate Mosse à Ken Follett, et à la lecture de ce roman on comprend pourquoi.
Les 575 pages se défilent à toute vitesse, et si l’on en ressort un peu essoufflé tant l’immersion était bonne, le premier souhait qui vient à l’esprit est que le prochain opus arrive rapidement.
Donc si vous aimez les romans historiques, les intrigues prenantes et les enquêtes haletantes, n’hésitez pas à découvrir La Cité des Larmes ! Vous ne le regretterez pas.
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