"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
France, 1562. Les tensions entre catholiques et protestants montent, le royaume se déchire. Le prince de Condé et le duc de Guise se livrent un combat sans merci. Les huguenots sont persécutés, les massacres se succèdent. À Carcassonne, Marguerite Joubert, une jeune libraire catholique, fait la connaissance de Piet, un protestant converti dont la vie est en danger. Alors que la violence commence à se déchaîner dans la région, le couple se retrouve bientôt au centre d'un vaste complot, lié à une sainte relique. Leur quête va les mener vers une ancienne forteresse cathare, où sommeille un secret enterré depuis des décennies.
Après Labyrinthe, vendu à plusieurs millions d'exemplaires, Kate Mosse nous propose une nouvelle fresque érudite et captivante. Elle y donne voix à ces figures féminines trop souvent oubliées par l'histoire officielle. D'une efficacité redoutable, La Cité de feu confirme l'inimitable maestria narrative de son auteur.
Marguerite tient la librairie de son père pendant que lui vit cloitré dans sa maison après avoir subi la question par l'inquisition car il vend des livres hérétiques .Alors que protestants et catholiques se livrent une guerre sans pitié ,Marguerite va s'éprendre de Piet ,un huguenot activement recherché car accusé de meurtre .Les deux vont se retrouver embringuer dans un complot malgré eux et lutter pour découvrir des secrets enfouis .Un bon roman historique d'une auteure que je relirais volontiers .
France, 1562. Les tensions entre catholiques et protestants s'exacerbent, le royaume se déchire. Le prince de Condé et le duc de Guise se livrent un combat sans merci. Les huguenots sont persécutés, les massacres se succèdent. À Carcassonne, Marguerite Joubert, la fille d'un libraire catholique, fait la connaissance de Piet, un protestant converti
J’ai aimé le contexte historique : en 1562 ou les catholiques et les protestants s’affrontent, guerre de pouvoir et un amour impossible dans tous cela.
Surtout je ne connaissais pas vraiment cette période de notre histoire, bon je considère que c’est plus un roman d’aventure qu'historique.
Minou va vivre beaucoup de situations rocambolesques, entre Toulouse et Carcassonne, écriture est fluide et cela se lit vraiment bien.
Mais il m’a manqué quelque chose : peut-être le coté historique est survoler pour centrer le récit sur l’histoire de Minou.
Le rythme est assez calme ce qui est pour moi est rédhibitoire, l’alternance des chapitres consacrée a chaque personnage était assez lourd, pourtant j’aime généralement bien cela mais là cela n’a pas fonctionné.
Je suis heureuse de l’avoir finis et d’avoir pu découvrir cette autrice, mais pour ce tome cela n’as pas marcher avec moi, j’irais voir ce qu’elle fait d’autres.
Voici un coup de coeur à côté duquel j'aurais pu passer s'il n'y avait pas eu la suite dans la sélection du prix des lecteurs pocket. Et il était hors de questions que je lise la suite sans avoir lu ce 1er tome, bien qu'il était dit que cela ne posait pas de problème. Et j'ai bien fait ! (je vous en reparlerai dans le post sur La cité de larmes).
C'est simple : j'ai adoré ! Dès les 1ères pages j'étais complètement charmée.
Il s'agit donc d'un roman historique dont l'action se déroule entre Carcassonne et Toulouse en 1562, période de déchirement entre les églises catholiques et protestantes. Minou, jeune catholique, va faire la rencontre de Piet, un fugitif huguenot… Mais ne vous arrêtez pas à cela, l'auteure, à travers ses personnages nous embarque dans l'Histoire avec un grand H, dans ce qu'elle peut avoir de plus sombre : complots, trahisons, massacres…
C'est bien simple, c'est tellement bien renseigné et décrit que j'ai eu l'impression d'être au coeur des événements. L'intrigue est haletante, il est difficile de s'arrêter à la fin d'un chapitre. J'ai refermé le livre avec un sentiment d'urgence : celui de commencer le suivant.
Quelle merveille cela serait si il y avait une adaptation cinématographique !
Hiver 1562. Marguerite, dite Minou (âgée de dix-neuf ans) vit à Carcassonne avec son père, le libraire Bernard Joubert, son frère Aymeric (treize ans) et sa petite soeur Alis (sept ans). Leur mère, Florence, est morte cinq années plus tôt, emportée par la peste …
Piet Reydon, huguenot (originaire des Pays-bas) accusé cinq ans plus tôt du vol d’un morceau du suaire d’Antioche, tente de se réconcilier (à ses risques et périls) avec son ami d’université, Valentin Vidal, devenu prêtre catholique. Il sera également accusé – pratiquement à son arrivée à Carcassonne – d’avoir assassiné un autre ami : Michel Cazès …
Cécile Noubel, une voisine et amie du libraire Joubert, très proche de la famille, est aussi la logeuse de Piet Reydon … Les destins de Minou et de Piet vont se croiser, de Carcassonne à Toulouse, de Toulouse à Puivert, en cette terrible période de guerre de religion (un prétexte bien pratique qu’utilise à outrance la Cour de France, de Guise, Coligny « et compagnie » …)
Histoire de France, mais aussi histoire d’amour, secret de famille, vengeance et trahison … Mon premier roman de Kate Mosse, dont la qualité littéraire n’est pas sans me rappeler celle de ses collègues (et compatriotes) : Ken Follett et Tim Willocks – deux écrivains britanniques particulièrement chers à mon coeur de lectrice ! L’auteure vient donc y prendre – tout naturellement – une place on ne peut plus légitime. Et je me prépare – sans bouder mon plaisir – à me plonger dans le second volet de ce passionnant récit, intitulé : « la cité de larmes ».
Lire « La cité de feu », c’est comprendre un peu mieux les arcanes des guerres de Religion en France en découvrant les tensions entre catholiques et protestants.
Si le massacre de la St Barthélémy n’aura lieu que dix ans plus tard, en 1562 dans le sud de la France, les persécutions envers les protestants sont déjà terribles.
Dans la Cité de Carcassonne, Bernard Joubert, libraire, a connu les geôles de l’Inquisition lors de son dernier voyage professionnel. A son retour chez lui, affaibli physiquement et moralement, il laisse le soin à sa fille aînée, Minou, 19 ans, de gérer son commerce.
C’est ainsi que la jeune femme va rencontrer Piet, protestant converti, dont les activités mettent la vie en danger.
Dans le même temps, un secret de famille révélé par Bernard Joubert à son codétenu dans un moment où il était certain de ne pas ressortir vivant de son emprisonnement, va venir bouleverser de façon inattendue et violente la vie de Minou.
De Carcassonne à Toulouse puis Puivert, Kate Moss nous entraîne dans un roman passionnant où l’Histoire se mêle avec brio avec l’histoire des personnages.
Un excellent moment de lecture.
J’avoue avoir nourri quelques craintes au démarrage : En effet l’auteur a abandonné l’alternance des époques, exercice dont elle était pourtant coutumière et qu’elle maîtrisait à merveille, pour cette fois-ci s’installer au XVIème siècle en vue d’y dérouler toute une fresque littéraire qui s’étalera sur une période de trois siècles… Si on ajoute à cela l’impressionnante liste de personnages principaux qui nous accueille en préambule, vous comprendrez aisément que je pensais rapidement m’égarer…
Mais c’était sans compter l’inénarrable talent de conteuse de l’auteure qui a su me faire voyager dans le temps comme aucun autre écrivain n’a su le faire auparavant. Forte d’un travail de recherche et de documentation qu’on imagine d’une incroyable minutie, l’auteure nous happe dès les premières pages pour nous faire vivre plus que lire cette intrigue remarquablement bien construite pour une expérience immersive comme jamais. Maîtrisant l’art d’imbriquer ses histoires dans l’Histoire, l’auteure nous offre ici un roman d’aventure captivant où les mystères sont légions, mais aussi un récit qui s’avère érudit sans être assommant pour 600 pages dans lesquelles on apprend énormément de choses sans jamais qu’on ne voie le temps passer ni les pages défiler.
Mais si ce roman est si passionnant, c’est aussi parce que l’intrigue est servie par toute une galerie de personnages fort bien croqués – chacun doté d’une âme véritable et d’une personnalité unique – pour lesquels on a tôt fait d’éprouver des sentiments, qu’ils soient bons ou mauvais. Parce qu’on apprend à les connaître et qu’on les suit au fil des chapitres, parce qu’on vit cette histoire à leurs côtés et en leur compagnie, parce qu’au-delà du récit, c’est une formidable aventure historique et humaine profondément riche en émotions que l’auteur nous écrit, nous décrit. Si une place toute particulière est accordée aux femmes dans ce récit, ce n’est pas tant par féminisme que pour dresser le tableau de la condition féminine et la place de la femme dans la société durant cette période de l’Histoire… Et c’est fort bien réussi !
Enfin l’intrigue est soutenue par une plume fluide, riche, soignée et élégante, un style attrayant et délicieusement ciselé, presque enivrant pour un excellent moment de lecture et une suite déjà fort attendue me concernant !
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2020/03/chroniques-2020-la-cite-de-feu-de-kate.html)
Nouvelle épopée…
Tout d’abord, je tiens à préciser que j’étais impatiente de lire un nouveau roman de Kate MOSSE, étant donné que j’avais dévoré sa trilogie cathare (Labyrinthe, Sépulcre et Citadelles). De plus, ce nouveau roman se déroule aussi à Carcassonne et il est annoncé comme étant le « premier tome d’une série de romans dont l’action se déroule sur trois cents ans d’histoire ».
En récupérant le livre chez ma libraire, je me suis aperçue que l’auteure avait changé d’éditeur, ce qui me parait bizarre. Le livre commence par une note explicative sur les guerres de religion. Il manque une carte des lieux et villes principales du roman, c’est dommage, cela aide le lecteur à se situer. Chose que j’apprécie, les chapitres courts, qui facilitent ma lecture fragmentée.
L’histoire est intéressante et on a envie de savoir comment les choses vont évoluer. Cependant, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Il manque quelque chose à ce roman qui le rend malheureusement moins passionnant que la trilogie cathare qui m’a fait connaitre l’auteure. Je me demande si c’est vraiment le cas ou si c’est moi qui ait trop embelli mon souvenir de lecture. Mais, il me semble que j’avais dévoré les autres tomes et que je ne voulais pas les lâcher alors que celui-ci je l’ai lu tranquillement, sans avidité…
Le prologue se déroule 300 ans après l’histoire du roman, une femme cherche quelque chose, elle se fait attaqué par un homme qui apparemment cherche la même chose qu’elle et la poursuit depuis quelques temps. On n’en sait pas plus, on reste en attente de savoir ce qui lui est arrivé… Elle parle un journal intime, volé et d’un héritage. Elle possède ce fameux journal et le testament qui y est caché. Testament, que l’on va suivre tout au long du roman. Quand au journal, une seule allusion y est faite, tout à la fin du roman, il s’agirait du journal de Minou JOUBERT (personnage principale de l’œuvre). Cette femme inconnue serait une descendante de Minou. A la place de l’auteure, j’aurai utilisé ce prologue comme épilogue. Surtout qu’il laisse entendre que le roman aura une suite…
C'est le premier tome d'une nouvelle trilogie écouté en version audio
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Bien que le prologue se passe en 1862 en Afrique du Sud, l'autrice nous fait faire un bond en arrière de 300 ans et c'est au tout début des guerres de religion entre Catholiques et Huguenots que commence l'histoire.
Marguerite dite Minou, jeune femme catholique de 19 ans, fille d'un libraire progressiste de Carcassonne, entendez par là qu'il vend des ouvrages de tous bords, rencontre Piet, huguenot converti. Tous deux vont être mêlés à un sombre complot lié à une relique sacrée, tandis qu'on comprend vite que le père de Minou, Bernard Joubert cache un secret qui le mine au moins autant que son passage dans les geôles de l'Inquisition quelques temps auparavant...
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Un roman passionnant avec de beaux personnages, charismatiques pour le duo de personnages principaux, des personnages secondaires soignés et attachants, un contexte historique détaillé, des descriptions qui vous plongent avec brio dans cette époque troublée prête à basculer, une atmosphère particulièrement bien rendue, de nombreux rebondissements, un style simple et fluide vous n'avez qu'une envie : connaître la fin de l'histoire !
Une belle découverte qui nous a fait passer d'excellents moments pendant le confinement, et il est important de souligner la qualité de lecture de Fabienne Loriaux qui donne vie aux nombreux personnages avec talent.
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