Restez chez vous, mais préparez vos futures lectures...
Manon n'est pas une fille comme les autres, ça, elle le sait depuis son plus jeune âge.
En effet, une fille normale ne passe pas ses journées à regarder la vraie vie à la télé.
Une fille normale ne compte pas les jours qui la séparent de la prochaine raclée monumentale...
Mais, par-dessus tout, une fille normale n'aide pas son père à garder une adolescente prisonnière dans la cave de la maison.
Restez chez vous, mais préparez vos futures lectures...
Avant tout, Âmes sensibles, abstenez-vous d'ouvrir ce livre !
Ce huis-clos glaçant vous plongera au cœur de la folie humaine, où la perversion règne en maître et l'espoir n'existe pas.
Manon, abusée, maltraitée et sous l'emprise de son père, n'a jamais franchi les limites de son jardin.
Tous les deux habitent dans une maison totalement isolée et la jeune fille vit dans la crainte constante de son père.
Elle est contrainte d'exécuter toutes les tâches ménagères de façon impeccable, sous peine de subir des punitions, tout en prenant "soin" des filles enfermées dans la cave par son père.
C'est une histoire glaçante et effrayante où l'horreur atteint des sommets.
Ce récit sous tension est implacable, ne faisant aucun compromis avec les émotions des lecteurs et les plonge au cœur des ténèbres de la nature humaine.
Un huis clos qui étreint les tripes se lit d'une seule traite, poussé par le désir de découvrir la fin, d'espérer un dénouement positif où le monstre sera arrêté et les filles sauvées.
En attendant, cette issue n'est révélée qu'à ceux qui ont le courage de descendre les marches de cette cave épouvantable et en plongeant dans les pages de ce livre.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/?hl=fr
Le lien de l'avis complet : https://lelecteursuricate.wordpress.com/2022/01/07/la-cave-aux-poupees-magali-collet/
Attention, ceci n'est pas le genre de livre que vous lirez à votre enfant sur le point de s'endormir. C'est un livre qui tape, qui est sombre, torturé et tortueux, à mi-chemin entre le thriller et l'horreur. Mais tout aussi étrange que cela puisse paraître, ce n'est pas de la violence gratuite C’est même presque de la violence ‘’pudique‘’ où rien n’est décrit en détail, laissant le lecteur se faire son propre film des évènements.
Magali Collet possède un style simple mais efficace. Et ça lui permet d’écrire un roman au rythme fluide qui transpire l'humanité, le réalisme et l'angoisse. Même s’il est plutôt court (210 pages), il peut être facilement englouti et évite toutes les longueurs qu'il pourrait avoir, mais en même temps il est suffisamment long pour avoir un début, un milieu et une fin. Au final, « La cave aux poupées » m’aura donné une lecture noire comme j'en lis trop rarement et l’envie de suivre cette auteure dans ses publications futures.
Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2021/11/la-cave-aux-poupees-magali-collet.html
J'ai lu ce roman en tant que jurée pour le prix des auteurs inconnus.
Dans ce roman, on suit Manon qui a 22 ans. Elle a été élevée par son père qui est un pédophile et un tueur. Pour ne pas subir les viols répétés de son père, elle s'occupe de la maison et l'aide a gardé prisonnières les filles qu'il kidnappe. Mais quand elle commence à se lier d'amitié avec une des filles enfermées dans la cave, les choses commencent à changer...
J'ai aimé ma lecture.
"La cave aux poupées" est un huis clos psychologique très sombre avec une ambiance malaisante. C'est une histoire qui fait froid dans le dos et assez dure à lire. Attention, aux âmes sensibles, ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains au vu des thématiques qui y sont abordées comme le viol ou l'inceste.
Ecrit à la première personne du singulier, dès la première page, on se retrouve plongé dans la tête de Manon. J'ai à la fois détesté et été touché par le personnage de Manon. Son côté, dénué de compassion et d'empathie, m'a très souvent hérissé les poils, mais malgré l'horreur de la situation et le fait qu'elle aide son père, on la plaint vu qu'elle n'a jamais rien connu de normal.
Quant au père, je l'ai haï. C'est un personnage violent et sadique. On ne connaît rien de son histoire personnelle et je trouve ça assez dommage. J'aurais aimé connaître son histoire et découvrir plus que les quelques brides que nous avons de l'histoire de la mère de Manon.
C'est une histoire qui se lit d'une traite et qui prend aux tripes. Mais il m'a manqué quelque chose. J'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de rebondissements et l'autrice nous rajoute à un moment des personnages qui n'ont pas vraiment servi à l'histoire. Leur rôle n'est pas important dans l'avancement de l'histoire et je n'ai pas vraiment vu l'intérêt de rajouter ses personnages dans l'histoire.
Quant à la fin, je trouve qu'elle ne conclut pas assez cette histoire. J'aurais aimé avoir l'après pour les personnages.
Avec ce roman, j'ai découvert la plume de Magali Collet que j'ai trouvé assez simple. Mais l'autrice ayant écrit ce roman a la première personne du singulier a fait en sorte que sa plume colle à l'histoire et au personnage de Manon. Du coup, elle utilise un vocabulaire assez cru et certaines phrases sont tournées bizarrement pour nous immerger complètement dans la tête de Manon.
En bref, un huis clos très sombre et dur à lire avec une atmosphère malaisante.
Je remercie très chaleureusement les organisatrices de ce merveilleux Prix des Auteurs Inconnus ainsi que les membres plus téméraires que moi de ce jury puisqu'ils m'ont ainsi permis de faire une découverte… Eprouvante certes mais absolument exceptionnelle à n'en point douter !
A travers une intrigue particulièrement sordide mais indéniablement bien construite, l'autrice nous propose un huis clos d'une noirceur extrême, tout à la fois captivant et malaisant, si immersif qu'il en devient oppressant sans qu'on ne puisse/veuille en réchapper pour autant…
Mais la prouesse vient sans aucun doute de la profonde empathie que parvient à susciter l'autrice envers notre héroïne… Une héroïne dont je tairai volontairement le nom, estimant que c'est à elle de vous le révéler entre les murs de cette cave, si le coeur lui en dit… Une héroïne tantôt bourreau mais surtout victime, prisonnière sans chaînes d'un monstre d'autant plus cruel qu'il est dangereusement humain puisque, dans ses veines, coule le même sang que le sien. Et tandis qu'on apprend à la connaître, qu'on découvre les épreuves qu'elle a traversées, les souffrances qu'elle a endurées, la terrible emprise dont elle fait l'objet, c'est même une bouffée de pitié qui nous dispute à l'effroi qu'on ne cesse d'éprouver depuis la première ligne jusqu'à la dernière page tournée.
D'une plume étonnamment fluide malgré un style vraiment particulier mais judicieusement travaillé, l'autrice signe ainsi un thriller douloureusement saisissant et tout à fait singulier, qu'on n'est pas décidément pas prêt d'oublier…
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/07/chroniques-2021-la-cave-aux-poupees-de-magali-collet.html)
La cave aux poupées est un roman que j'aimerais conseiller à tous car c'est un petit bijou. Mais voilà, le bijou est noir, très noir et contient largement de quoi heurter les lecteurs les plus sensibles. Il est donc à consommer sans modération mais seulement par un public averti.
Derrière son sourire radieux affiché sur les réseaux sociaux se cache une auteure de grand talent qui n'hésite pas à explorer ce qu'il y a de plus abjecte dans notre espèce. Mais ne traitez surtout pas Magali Collet de psychopathe car si vous en êtes arrivé à cette conclusion c'est que vous avez lu son livre et si vous l'avez lu jusqu'au bout c'est forcément parce que vous l'avez aimé, ce qui fait de vous son ou sa complice.
A l'image des Démoniaques de Mattias Köping, Magali Collet nous livre une histoire absolument monstrueuse mais totalement réaliste si l'on considère que des Affaires Dutroux ou Kampusch puissent exister. Ici la fiction ne cherche pas à dépasser la réalité mais à faire jaillir des sentiments extrêmes en proposant de pénétrer dans l'antre du diable. Dans la maison de l'horreur de Magali, il y a des poupées dans la cave ou, pour dire les choses de manière moins poétique, des jeunes filles enlevées et séquestrées pour servir de divertissement au père qui vit à l'étage avec sa fille, Manon. Tour à tour victime et complice, Manon fait tourner la maison en assurant la logistique : ménage, préparation des repas et des filles. Sa vie n'est qu'une suite de sévices et de corvées et jamais il ne viendrait à l'idée de la jeune fille qu'il puisse en être autrement. Alors les filles qui geignent dans la cave et tentent de se rebeller et de se soustraire à leur sort, ça ne l'émeut pas plus que ça. Quand on n'a connu que l'enfer, difficile d'avoir des rêves, des aspirations et des projets.
Dès les premières lignes de La cave aux poupées, le lecteur est happé par cette atmosphère oppressante. C'est par les mots maladroits de Manon, jeune fille illettrée et livrée à elle-même depuis le décès de sa mère, que l'on découvre cette histoire. L'écriture est très habile et le procédé narratif marche à la perfection, le style est immersif et totalement addictif. C'est le genre de bouquin qui se lit d'une traite, sauf si vous avez besoin de faire des pauses parce que la nausée vous gagne.
C'est toujours terrible à dire quand il s'agit d'un livre aussi noir mais j'ai eu un gros coup de cœur pour ce huis-clos glaçant livré d'une main de maître.
Premier livre de l’auteure Magali Collet, il a eu le « malheur » de sortir en plein confinement. Comme je vous l’ai annoncé dans un précédent article, je souhaiterais mettre en lumière, à ma petite échelle, ces livres qui ont fait preuve d’une énorme malchance. Car oui il était toujours possible de le commander en ebook mais il faut garder à l’esprit que tout le monde ne dispose pas de liseuse et que certains lecteurs conservent leur préférence pour la version papier.
Vu l’amélioration de la situation, je me suis dit que c’était enfin la bonne période pour m’y plonger et vous en parler.
Manon est une jeune fille de 22 ans qui n’a pas eu une enfance rêvée. Ayant perdu sa mère dès son plus jeune âge, c’est son père qui l’a élevée. Vous me direz que c’est le cas de milliers d’enfants et que cela se passe bien. Effectivement cela peut être le cas, sauf quand votre père est un dangereux tueur et violeur en série de jeunes filles. Manon a toujours grandi éloignée de la civilisation, ne s’évadant que par son poste de télévision. Mais alors qu’elle se lie d’amitié avec une des captives de son père, les choses pourraient peut-être changer.
Si je n’avais pas lu sur la quatrième de couverture qu’il s’agissait du premier livre de Magali Collet, je ne m’en serais pas doutée. En effet, son style d’écriture est très plaisant, fluide et déjà bien travaillé. Elle manie parfaitement les codes du suspens, le dosant savamment au fil des pages et faisant que le lecteur ne peut se détacher du bouquin.
Écrit à la première du singulier, cela nous plonge plus fortement dans le récit de cette Manon, personnage désoeuvré qui ne tombe pas dans le cliché non plus. Cette sobriété qu’a Magali Collet de traiter son huit-clos est bien pensée. Malgré l’horreur de la situation, on s’attache à cette « gamine » asservie et pourtant si forte.
Magali Collet est donc un nom que nous, amateurs de thrillers, devons retenir car sa plume fera partie intégrante de la scène du la littérature noire française dans le futur. C’est indéniable.
Je remercie les éditions Taurnada pour leur confiance.
Taurnada propose des lectures différentes et de qualité. Et La Cave Aux Poupées en est un excellent exemple.
Thriller et roman noir, c’est certain, mais au delà de ces étiquettes, l’auteure, Magali Collet, va beaucoup plus loin que beaucoup d’autres romans dans son intrigue.
Manon habite avec son père. Le Père, comme elle l’appelle.
Elle vit à travers les téléfilms qu’elle voit passer à la télé, s’imaginant que la vraie vie est celle qu’elle aperçoit à travers cette petite lucarne.
Et c’est bien normal, car comment la vraie vie pourrait-elle être celle qu’elle subit depuis sa naissance ?
À supporter les horreurs du Père ?
À passer ses journées à nettoyer, faire à manger, panser ses plaies ?
Nourrir et laver les autres jeunes femmes enfermées dans la cave ?
Et pourtant, c’est bel et bien sa vie.
Et les règles en sont simples : elle n’est rien, et les autres filles sont encore moins qu’elle-même.
Jusqu’au jour où...
Cette histoire est-elle difficile à lire ? Oui, clairement elle l’est.
Non pas sur la forme (qui est très bonne), mais sur le fond. Parce que, nous le savons tous, ces monstres existent réellement dans la vraie vie.
Toutefois, il n’est nullement question ici de voyeurisme.
Bien sûr, cette vie est un enfer, mais à aucun moment l’auteure ne se complaît dans des descriptions malsaines. Les choses sont dites sans ambiguïté, mais sans détails inutiles.
Les sentiments du lecteur sont mis à rudes épreuves, non pas à cause des mots utilisés mais à cause de ses propres sentiments envers les protagonistes.
Le Père est le bourreau.
Camille, la victime.
Mais Manon ? À la fois victime et bourreau, je suis passée par beaucoup de sentiments contradictoires pour elle.
Le chagrin et la colère étant ceux qui revenaient le plus souvent.
Je me suis régulièrement demandé comment elle pouvait « aider » Le Père avec les prisonnières, alors qu’elle était là mieux placée pour connaître leurs souffrances.
Par habitude ? Par peur ? Obéissance aveugle ? Instinct de survie ?
Sûrement un peu de tout ça.
Mais il y a plus, tellement plus, à découvrir sur elle.
C’est une lecture que je recommande sans hésiter.
Et une auteure que je vais suivre de près !
Bonjour chers lecteurs,
Mélange entre "Darling" de Jean TEULE + "Séquestrée " de Chevy Stevens & "La Maison de Poupée " de ARLIDGE.
Tous lus et vraiment appréciés .
N'hésitez pas à sauter le pas et à découvrir Magali COLLET, auteure méconnue mais bourrée de talent .
On vit à travers les yeux de cet anti-héros le calvaire d'une jeune fille .
Je ne vous en dis pas plus, ouvrir ce livre c'est l'adopter et surtout le dévorer !
Bonne lecture ...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !