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En 1941, dans la Sarthe, trois jeunes enfants, que la vie n'a pas épargnés, s'engagent dans un réseau de résistance, effectuant des missions essentielles de communication et d'information. Ces actes sont aussi, pour chacun d'eux, une quête éperdue d'amour et de reconnaissance.
Nez au vent, foulée légère, pour la toute première fois Julien goûte à la liberté. Il fuit sa vie ballottée d'une famille d'accueil à l'autre. Mais, vite repris par les gendarmes, l'orphelin est mené dans un centre d'éducation pour jeunes délinquants et vagabonds. Il trouve réconfort auprès de Tristan, un peu plus âgé et plus mûr, dont les parents, juifs, ont été déportés. Un jour, ils parviennent à s'enfuir, direction la Sarthe, que Julien connaît bien pour y avoir grandi. Là, leur destin sera lié à celui de la petite Marie, placée chez des fermiers qui la maltraitent.
Ces trois compagnons, que la vie n'a pas épargnés, vont alors s'enrôler dans un réseau de résistance...
Quel sera le prix de leur engagement ? Sacrifieront-ils leur enfance, leurs rêves au nom de leur combat ?
Un hymne à la vie et à la jeunesse.
j'’aime bien ce genre de livre, facile à lire, où l’on rentre dedans sans difficulté, sans trouver trop compliqué de se souvenir qui est qui ( ah c’est pas la littérature russe avec tous ces noms en -itch qu’à la fin du livre tu sais même pas à propos de qui on racontait l’histoire!). C’est joliment écrit, on a envie d’en savoir plus, et c’est l’essentiel. Honnêtement, au début, je me disais que c’était juste un livre comme tous les autres de ce genre, de la littérature du terroir, dans les pages « romans de chez nous » chez France loisirs, juste à côté des Christian Signol. (que je lis avec plaisir aussi, hein, je ne suis pas une ayatollah de la Pléiade!). Mais celui ci apporte deux petits points de plus, qui me donne envie de creuser. Et j’aime bien les livres qui me donnent un peu de matière à creuser, c’est une bonne surprise. En effet, Raphaël Delpard aborde deux points intéressant : les maisons d’éducation, où l’on envoyait les enfants orphelins difficiles et autre, qui ont fermés après la guerre mais qui était sous le coup d’une doctrine fascinante, et la résistance des enfants. Pour les maisons d’éducations, c’est violent, très, mais j’ai eu envie d’en savoir plus sur cette façon de voir l’éducation des garçons difficiles justement pendant cette guerre. Et pour la résistance des enfants, j’avoue que je ne m’étais jamais posé la question, pour moi, on commençait à se poser des questions vers 16 ans…
J’ai juste une petite déception pour la fin, certains points que je n’ai pas compris, je suppose que c’est une compréhension de la psychologie des personnages auxquels je n’ai pas eu accès. Mais je crois qu’on peut totalement apprécier ce livre sans ça, et puis, je vais aller courir voir les autres critiques pour comprendre ce que les autres ont compris (j’espère qu’ils en parlent!)
En bref, un livre agréable à lire, qui apporte son petit lot de surprises quant aux thèmes traités, ce qui change un peu des autres romans du genre.
https://stephalivres.wordpress.com/2018/10/12/la-cavalcade-des-enfants-rois-raphael-delpard/
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