80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au printemps de l'an de grâce 1417, Jacques Roubaud, gardian de la manade de Malagroy - mais plus instruit qu'on ne l'est d'ordinaire dans son état parce qu'il fut longtemps destiné à la prêtrise - entreprend de consigner pour la postérité les faits extraordinaires dont il a été témoin. Au hasard de ses randonnées à cheval, Roubaud a rencontré une bête étrange ; elle avait le corps d'une chèvre et le visage d'un vieil homme. Et elle parlait. Elle assurait l'ancien escholier qu'elle n'était pas une créature du diable mais un demi-dieu déchu, chassé de tous lieux et condamné à finir sa vie dans la solitude des marais. Après la première stupeur et le premier effroi naît la compassion puis, dans le coeur du pieux gardian, un sentiment qu'il reconnaît avec étonnement pour de l'amitié. A travers ces deux pitoyables protagonistes, ce sont deux civilisations, le Moyen Age chrétien et l'Antiquité païenne, qui se rencontrent et communient un instant dans la reconnaissance des valeurs immuables de la Nature. La Bête du Vaccarès est aussi un conte sauvage et tendre sur le vieillissement et sur la mort des grands mythes.
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