Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Trois hommes recrutés pour protéger un mystérieux ressortissant anglais sont retrouvés morts. Quelques kilomètres plus loin, dans la marina du port du Cap, deux agents de sécurité sont abattus. Point commun aux deux affaires : des douilles gravées d'une tête de cobra. Qui est ce tueur qui élimine méthodiquement ses victimes ? Arrivé le premier sur les lieux, Benny Griessel est chargé de l'enquête.
Mais à en juger par sa mine défaite et ses yeux gonflés, il semble avoir replongé dans l'alcool...
Un polar noir de Deon Meyer, tome 4 de la série Benny Griessel, l’intrigue efficace, palpitant, un rythme intense. Au coeur de ce tome Science mathématique, logiciel informatique, marché financier, Meurtre.
L’auteur a une bonne plume entre les descriptions, le réalisme et le contexte.
"Elle fouilla dans son sac et en sortit un paquet de mouchoirs, qu’elle serra dans son poing en observant les cinq corps sans vie. Cet après-midi, leurs proches, pères et mères, femmes, enfants, seraient anéantis par le chagrin. Ils disparaîtraient des gros titres au bout de quelques jours, mais les conséquences de cet acte, elles, perdureraient bien au-delà, telle une onde de choc, laissant des gens seuls pour subvenir aux besoins de leur famille, entraînant une pauvreté et une souffrance encore plus grandes, et cela jusque dans un futur lointain, quand le fils ou la fille d’un de ces hommes dirait à un travailleur social ou à un juge "mon père est mort quand j’avais quatre ans."
Un bon policier haletant jusqu'à la fin.
Je ne suis pas facile en polar... J'avais déjà lu "13 heures" du même auteur, qui ne m'avait pas laissé un imperissable souvenir. Et ce "Kobra" était dans ma PAL, j'avais une envie de lire du polar, je me suis lancée et là ... Wow, je l'ai dévoré en quelques heures. L'écriture est dynamique, le propos intelligent, le suspens bien présent, les personnages sont réels. Il n'est pas simple de refermer ce livre, de les quitter.
Il y a de l'humour aussi, et de l'émotion, pas trop, un peu comme dans la vie. C'est ça que j'aime dans ce livre, c'est que c'est presque la vraie vie (sans meurtres quoi !).
L'histoire commence dans une villa, loin de tout où trois hommes sont retrouvés assassinés, de manière pro. Très vite, l'affaire échappe à l'équipe de police "les Hawks". Tout va très vite. En parallèle, on suit les tribulations d'un jeune pickpocket, intelligent, roublard, méfiant. Il se retrouvera imbriquer dans l'affaire des Hawks bien malgré lui.
J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce polar! Un page turner qui associe le suspens et l'humain de façon parfaite!
4ème de couv : « Paul Anthony Morris, mystérieux client britannique de la guest-house d'un domaine viticole de Fransshoek, a disparu, et ses trois gardes ont été tués. Seul indice : des douilles de cartouches gravées d'une tête de cobra »… début sur les « chapeaux de roues » pour ce polar où la tension est perceptible dès le début du roman et l'intrigue est menée tambour battant. Un très bon polar avec tous les ingrédiens pour nous happer dès les premières pages.
Mon premier roman de cet auteur mais sûrement pas le dernier. Un polar où le personnage principal est sympathique et ne manque pas d’humour et une intrigue bien menée comment ne pas aimer ce polar ? Avec pour finir une course-poursuite au Cap, très visuelle et trépidante, de quoi convaincre tous les passionnés de polar.
un excellent thriller, où s'entrecroisent le destin de plusieurs personnages n'ayant rien ou si peu en commun, petit voleur des rues, imminent chercheur en informatique, vieux flic désabusé et alcoolique, machiavélique tueur qui assassine comme d'autres respirent. Tout ce joli petit monde va se côtoyer et finir par ne faire plus qu'une et même histoire, teintée de violence, de sang et de peur.
J'aime bien quand les polars me font voyager... Et l'enquête criminelle en Afrique du Sud, je n'avais pas encore fait. Ces derniers temps j'ai parcouru la Russie, l'Ukraine, l’Écosse, le Canada, l'Irlande, l'Allemagne et même l'Italie où Elizabeth George avait décidé de délocaliser la dernière enquête de Linley et Havers. De toute façon des crimes, il y en a partout. Alors autant en profiter pour voir du pays...
"Kobra", c'est un solide polar, bien mené, haletant juste comme il faut pour qu'on repousse le moment d'éteindre la lumière pour la nuit. Du genre que l'on referme en ayant envie de lancer à l'auteur : "Good job !". Une facture assez classique ce qui permet d'y retrouver les ingrédients du bon polar tout en savourant le dépaysement, même si, à la pointe sud de l'Afrique, on est quand même rattrapé par la mondialisation.
Dans la région du Cap, il y a donc un tueur qui sème les cadavres et les douilles gravées d'un serpent, un joli cobra. Ce qui permet à Benny Griesser et à toute la brigade des Hawks (la criminelle) de faire rapidement le lien avec le surnommé Kobra, recherché par Interpol. Il semble qu'un ressortissant Anglais, un mathématicien réputé ait été enlevé par Kobra et que cet homme revête une certaine importance si on en juge par le nombre de membres des services secrets de différents pays qui cherchent à mettre la main dessus. Il est question d'un algorithme permettant de traquer l'argent sale au sein des mouvements financiers de la planète. Benny et son équipe vont avoir fort à faire pour démêler le mystère de la disparition du scientifique alors même que leur propre gouvernement semble impliqué et peu désireux de les voir réussir. Sans compter sur les exploits de Tyrone Kleinbooi, un jeune pickpocket qui va jeter son dévolu sur un portefeuille au contenu plus dangereux - et lucratif - qu'il n'aurait pu l'imaginer. C'est une vraie course contre la montre qui s'engage alors pour tenter de sauver le ressortissant britannique et le jeune pickpocket face à la détermination sans faille de Kobra qui n'hésite pas à tuer pour effacer témoins et gêneurs, sans que l'on sache encore au profit de qui..
Dans une Afrique du Sud encore marquée par les années d'Apartheid, gangrenée par la corruption et au parcours chaotique sur la voie de la démocratie, Deon Meyer ballade son lecteur tantôt aux côtés des Hawks, tantôt sur les traces du jeune Tyrone. Ce qui donne un aperçu assez réaliste du pays et de ses habitants. Certes, il offre le beau rôle à ses héros flics de façon un peu trop belle pour être vraie mais bon... de temps en temps... quelques bons sentiments... après tout ce qu'ils ont traversé... En tout cas, le contexte est passionnant et terriblement actuel comme tout ce qui gravite autour des mouvements financiers.
Je vois sur la quatrième de couverture que l'auteur a été rédacteur publicitaire... Pas étonnant qu'il sache manier la phrase qui fait tourner les pages.
Plusieurs ingrédients peuvent expliquer sans nul doute le succès des romans de Déon Meyer : leur cadre "exotique" dans les rues du Cap et du Karoo ; le style nerveux, rapide et efficace de l'auteur ; son sens de l'humour percutant ; et ses personnages, au caractère bien trempé, forts en gueule, atypiques.
On retrouve tous ces ingrédients dans Kobra, polar rythmé qui très vite prend la forme d'un contre-la-montre qui se joue minute par minute.
Tyrone Kleinbooi, anti-héros par excellence, a le tort de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Le portefeuille qu'il vole à une étrangère au Cap déclenche un carnage. Très rapidement – bien plus rapidement que l'unité d'élite de la police – il comprend tout de l'affaire. Traqué et tout seul, bien décidé à ne pas jouer les victimes, c'est lui qui va manipuler ses impitoyables adversaires.
Aux côtés de ce personnage contrasté, on retrouve l'inspecteur ex-alcoolique Benny Griessel et toute l'équipe des Hawks, sorte de "super-flics" que Meyer s'attache à humaniser en décrivant leurs états d'âme et leurs existences.
En filigrane, Deon Meyer évoque la décadence politique et moral du Congrès National Africain (ANC) et offre à ses lecteurs le portrait d'une Afrique du Sud post-apartheid en déclin : le gouvernement se délite, le pouvoir est tellement corrompu que sa propre police ne lui fait plus confiance, la cupidité et la mauvaise gestion règnent. "Le Service s'enfonçait de nouveau dans les sables mouvants de l'inefficacité"…
Malgré cela, Griesser continue d'être animé par un idéal de justice inébranlable et une constance sans faille pour ne pas décevoir ceux qui espèrent encore en la justice et en l'équité.
Corruption gouvernementale et mondialisation des crimes financiers sont le cœur de ce thriller plein de mordant, palpitant et mené à un rythme d'enfer !
Kobra est le dernier thriller de Deon Meyer. Dans cet opus, le capitaine Benny Griessel prend le commandement d'une enquête "parallèle et secrète" des Hawks.
Parallèle et secrète puisque se penche également sur celle-ci les services secret africain (SSA) ainsi que ceux de Grande Bretagne (le MI6) . En effet, le personnage central est un anglais David Adair (ou Paul Morris).
Comme souvent avec Meyer, le récit démarre lentement et va crescendo avec un rythme effréné dans les derniers chapitres. La tension devient palpable pour le lecteur, ce qui rend Kobra addictif. Plus ça va, plus on lit vite et plus on a du mal à le lâcher comme souvent avec Meyer
Comme à son habitude aussi, Meyer nous dépeint son Afrique du Sud avec le racisme, la violence, les a priori tenaces... et la cohabitation pas si simple entre les blancs et les noirs. Quelques commentaires politiques par ci par la... ou quelques critiques du monde actuel de la finance et de la perversion de l'argent à tous niveaux (banques, espions, gouvernement, pays...).
Il nous offre également une immersion dans le monde de la rue (pickpocket, mendiants, escrocs,...), celui de la pauvreté avec des clandestins somaliens ou nigérians et dans celui des caméras et agents de sécurité privés . Voir cohabiter le quart monde et le "grand monde" pouvant se payer tout ce qu'il veut est réussi dans le thriller.
L'intrigue tient la route et on aime suivre les péripéties de Tyrone, Benny et les Kobra.
C'est mon 2eme thriller de Deon Meyer et j'ai une nouvelle fois apprécié Benny Griessel, capitaine réaliste se dévalorisant sans cesse. Et j'apprécie définitivement Deon Meyer.
Toutefois, cela reste une enquête très classique dans laquelle se mêle actions, violences, liens familiaux et rebondissements. La fin est trop classique (tout est bien qui finit presque bien...) et laisse présager comme après 7 jours d'une future enquête. C'est surement le petit regret en refermant la dernière page des 62 chapitres de Kobra. Il manque un petit quelque chose de surprenant.
Il n’empêche, ce thriller constitue un bon moment de détente et d'évasion.
Je ne peux que le conseiller.
4/5
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