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Kerozene

Couverture du livre « Kerozene » de Adeline Dieudonne aux éditions L'iconoclaste
Résumé:

Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d'essence et d'asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.
23h12. Ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l'arrière d'un gros Hummer noir.... Voir plus

Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d'essence et d'asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.
23h12. Ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l'arrière d'un gros Hummer noir. Une minute encore, et tout bascule...
Adeline Dieudonné se joue des codes avec une irrésistible audace. Kerozene est drôle comme une comédie, tendu comme un thriller, mordant comme le réel.

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Avis (27)

  • 15 personnages et presque autant de portraits, qui se croisent dans une station service.
    Ils ont tous en commun la violence de leur vie, subie ou provoquée et leurs névroses.

    Un livre hilarant car totalement allumé, facile à lire grâce à des chapitres courts, une prose simple et des mots...
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    15 personnages et presque autant de portraits, qui se croisent dans une station service.
    Ils ont tous en commun la violence de leur vie, subie ou provoquée et leurs névroses.

    Un livre hilarant car totalement allumé, facile à lire grâce à des chapitres courts, une prose simple et des mots justes.
    J'ai découvert cette autrice avec ce roman et je pense que je vais continuer avec elle !

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  • Vous ne vous ennuierez pas avec ce livre qui va vous conduire, à n'en pas douter, à vous posez cette question du sens de l'existence. Drôle comme une comédie, tendu comme un thriller, mordant comme le réel !!!

    Vous ne vous ennuierez pas avec ce livre qui va vous conduire, à n'en pas douter, à vous posez cette question du sens de l'existence. Drôle comme une comédie, tendu comme un thriller, mordant comme le réel !!!

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  • https://animallecteur.wordpress.com/2022/10/21/kerozene-adeline-dieudonne/

    Après avoir lu et beaucoup aimé La vraie vie, j’étais curieuse de savoir ce que nous réservait Adeline Dieudonné. Toujours avec une plume cinglante et tranchante, elle nous offre cette fois, une comédie humaine trash à...
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    https://animallecteur.wordpress.com/2022/10/21/kerozene-adeline-dieudonne/

    Après avoir lu et beaucoup aimé La vraie vie, j’étais curieuse de savoir ce que nous réservait Adeline Dieudonné. Toujours avec une plume cinglante et tranchante, elle nous offre cette fois, une comédie humaine trash à travers des tranches de vies malmenées, tragiques, parfois drôles et souvent cruelles. Ce roman est composé de 14 chapitres, qui sont autant de personnages. Ces chapitres pourraient être vus comme des nouvelles, ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres mais non, il y a bien une connexion entre eux. Cette connexion s’est faite à 23h12 dans une station services d’autoroute dans les Ardennes. Ces 14 destins se croisent à ce moment précis. On peut même dire 15 si on compte le cadavre.

    Ce livre est une galerie de portraits excessifs et inquiétants dont les protagonistes luttent avec leur destin, ils essaient d’échapper à quelque chose et nombreux d’entre eux, à leur solitude. Il y a entre autres Chelly qui fait du pole dance, Alika la nourrice Philippines qui a laissé ses enfants dans son pays d’origine, Pupute le gigolo, Julie aux beaux-parents hygiénistes, gynéco et surtout très chelou, Victoire qui voue une haine envers les dauphins (parce que les dauphins sont des violeurs comme dit Orelsan). C’est féroce, caustique, grotesque, le sexe y est trivial, bestial et en parlant de bêtes c’est surprenant cette omniprésence des animaux en tout genres auprès de quasiment chacun des personnages (dauphins, truie, cheval, acariens, chien…)

    Autant j’ai adoré tous ces personnages aux vies improbables, bancales, tristes autant il m’a manqué quelque chose pour clore ce livre, c’est tellement explosif qu’il m’a manqué le bouquet final.

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  • Direction une station-service le long d’une autoroute, une nuit d’été. Il est 23h12. Ils sont 15 à se croiser sur place, à condition de compter le cheval ainsi que le cadavre caché à l’arrière d’une des voitures. Comment en sont-ils arrivés là ? C’est ce qu’Adeline Dieudonné va nous expliquer...
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    Direction une station-service le long d’une autoroute, une nuit d’été. Il est 23h12. Ils sont 15 à se croiser sur place, à condition de compter le cheval ainsi que le cadavre caché à l’arrière d’une des voitures. Comment en sont-ils arrivés là ? C’est ce qu’Adeline Dieudonné va nous expliquer dans ce roman moderne et incisif. Composé avec des allers-retours entre le présent et le passé de chacun des personnages, il est très rythmé et se laisse lire d’une traite. La multiplication des angles de vue de la même scène nourrie des informations successivement emmagasinées auprès de tous les protagonistes rend l’ensemble particulièrement dynamique. Comme si l’autrice alternait arrêts sur image et flash-backs permettant de mieux connaître et comprendre les personnages. L’ensemble est tour à tour drôle, profond, poignant et même acide par moment. On pourrait continuer un bon moment à accoler les qualificatifs tant Adeline Dieudonné parvient à casser les codes et jouer avec les émotions des personnages, mais également du lecteur. En un mot, ou presque, ça sonne terriblement, et superbement juste !

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  • « 23h12. Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été.. Si on compte le cheval mais qu'on exclut le cadavre, quatorze personnes sont présentes à cette heure précise. »

    Ainsi commence ce roman qui n'est pas vraiment un roman.
    Ça aurait pu être des nouvelles.
    D'ailleurs certains...
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    « 23h12. Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été.. Si on compte le cheval mais qu'on exclut le cadavre, quatorze personnes sont présentes à cette heure précise. »

    Ainsi commence ce roman qui n'est pas vraiment un roman.
    Ça aurait pu être des nouvelles.
    D'ailleurs certains personnages sont ceux de nouvelles de l'auteur parues dans des œuvres collectives ou dans « Le ventre idéal ».
    Et elle en a inventé d'autres.
    Et plutôt que de les présenter dans des nouvelles indépendantes, elle a choisi de les faire tous être présents à la même heure sur une aire d'autoroute.
    Et c'est une bonne idée, ça lie les histoires.
    Certains se parlent, d'autres se côtoient simplement.
    L'écriture est toujours belle et plaisante, le style maîtrisé.
    Une lecture agréable qui fait du bien.

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  • "Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d'essence et d'asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.
    23h12. Ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l'arrière d'un gros Hummer noir....
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    "Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d'essence et d'asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.
    23h12. Ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l'arrière d'un gros Hummer noir. Une minute encore, et tout bascule..."

    Et je n'arrive pas a écrire cette chronique...Kérozène a été une lecture déroutante, le pari est réussi pour Adeline Dieudonné ! Pour autant je ne pense pas pouvoir dire que j'ai "aimé" ma lecture. J'ai été perplexe, au bord du dégout, voir carrément choquée la plupart de ma lecture. Mais j'ai lu ce livre en une journée, je n'ai pas pu le lâcher et je continue d'y penser une semaine après l'avoir terminé…

    Ce n'est pas tant la question du genre qui m'importe, je trouve au contraire plutôt remarquable de la part de l'autrice d'avoir écrit un roman si complexe que l'impression de recueil de nouvelle persiste jusqu'au dernier chapitre. Pourtant tous les personnages sont bien liés, déjà par cette fameuse station essence où ils se retrouvent tous à 23h12, mais surtout par la cruauté qui les caractérise tous. Toutes ces histoires sont cruelles, crues et tordues. Il est légitime de se demander d'où l'autrice tient toutes ces idées, mais je ne peux que reconnaitre la complexité qu'un tel livre entraine. Nous sommes habillement transporté d'une histoire à l'autre, d'une voiture à l'autre, et ce n'est que quelques chapitres plus tard que certaines choses font sens, d'autres se font échos.

    Si les sujets sont crus, le sexe dérangeant et le malaise bien présent, ce livre nous fait définitivement ressentir, le pari est tenu, le lecteur est intrigué. Mon coup de cœur ira au chapitre de Red Apple qui m'a doucement rappelé "Black Beauty" coup de cœur de mon enfance, la cruauté en plus.
    La plume d'Adeline m'avait déjà plu, son humour noir et l'ambiance un peu lugubre de La Vraie Vie sont ici décuplé. Une lecture qui n'est pas pour tout le monde, qui ne m'aura pas séduite mais qui m'aura remuée, et finalement est-ce que ca ne suffit pas à en faire une bonne lecture...

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  • J'ai eu la désagréable impression en lisant ce livre de lire un recueil de nouvelles ! Des histoires de vie différentes et très très glauques ... Je n'ai pas compris le message de l'autrice derrière tout ça. Tout ce que j'ai compris c'est que tout le monde souffre ... Tout le monde pleure ! mais...
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    J'ai eu la désagréable impression en lisant ce livre de lire un recueil de nouvelles ! Des histoires de vie différentes et très très glauques ... Je n'ai pas compris le message de l'autrice derrière tout ça. Tout ce que j'ai compris c'est que tout le monde souffre ... Tout le monde pleure ! mais sur une truie, sur l'extravagance du sexe ou à travers les yeux d'un cheval ... Heureusement pour nous c'est plutôt rare. J'ai pensé que le final allait me convaincre mais non ... Déçue !!

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  • Le titre, déjà, avec son odeur puissante, m’a intriguée. Puis vient l’histoire, une comédie humaine sans concessions. Dès les premières pages, le décor est planté - une station-service d’autoroute la nuit - et les personnages sont là « Si on compte le cheval mais qu’on exclut le cadavre,...
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    Le titre, déjà, avec son odeur puissante, m’a intriguée. Puis vient l’histoire, une comédie humaine sans concessions. Dès les premières pages, le décor est planté - une station-service d’autoroute la nuit - et les personnages sont là « Si on compte le cheval mais qu’on exclut le cadavre, quatorze personnes sont présentes à cette heure précise. »
    L’histoire peut commencer et il faudra s’accrocher car c’est trash, décalé, cruel et d’un humour noir.
    Dans un style cinglant qui va droit au but, l’autrice belge dissèque une à une les petites vies avec leurs névroses, leurs pulsions et leurs mesquineries de ses personnages. Chacun a droit à un chapitre, un concentré de vie avec leurs rêves, leurs frustrations et leurs échecs. Ça sent fort, nous écœure même parfois, comme l’odeur du kérosène dans la chaleur d’une nuit d’été.
    On entre dans des mondes très différents et certains personnages m’ont marquée plus que d’autre, comme l’héroïne musclée à la pole-dance du premier récit, Chelly, qui a des pulsions de mec et ne supporte plus son mari trop mou. La nounou Philippine qui a laissé mari et enfants pour venir élever les enfants de couples riches qui l’humilient. Victoire, la mannequin torturée par sa phobie de l’eau et des dauphins à tel point que ce dégoût rétrécit considérablement sa vie. On découvre aussi les curieuses relations de Julie avec un mari gynécologue comme ses parents, et hygiéniste jusqu’au bout des ongles et du ridicule. Loïc le dépanneur qui ne pense qu’au sexe et qui trouve son bonheur sur l’aire. Il y a aussi le destin tragique d’Antoine après un accident survenu pendant son enfance. On croise aussi ce vieux couple d’une pocharde et de son gigolo soumis à son mépris. Et puis, il y a Monica comme une pièce de puzzle qui la réunit à d‘autres personnages. L’histoire n’est pas linéaire, on comprend certaines situations après coup comme cette infection urinaire qui tourmente Olivier. Au milieu de toutes ces vies éreintées caracole Red Apple, petit cheval de compétition dont l’humanité nous touche.
    Il est 23h12 lorsque débute l’histoire et 23h14 lorsque sonne le glas de la fin, abrupte, brutale comme ces vies ramassées en quelques pages vibrantes dont on sort quelque peu sonné.
    Un roman fort, plus complexe qu’il n’y paraît.

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