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Juste après la fin du monde

Couverture du livre « Juste après la fin du monde » de Frederic Lenoir aux éditions Nil
  • Date de parution :
  • Editeur : Nil
  • EAN : 9782841116751
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La petite fille posa sa cruche sur le bord de la route et courut jusqu'au village en criant de toutes ses forces : « La Vivante, la Vivante ! Elle arrive ! Elle vient nous visiter ! » À ces mots, les visages des vieux comme des jeunes s'illuminèrent. La foule se pressa à l'entrée du village pour... Voir plus

La petite fille posa sa cruche sur le bord de la route et courut jusqu'au village en criant de toutes ses forces : « La Vivante, la Vivante ! Elle arrive ! Elle vient nous visiter ! » À ces mots, les visages des vieux comme des jeunes s'illuminèrent. La foule se pressa à l'entrée du village pour accueillir la jeune femme qui marchait d'un pas lent et gracieux. Une horde d'enfants l'accompagnait partout. Tous avaient perdu leur famille pendant la Grande Catastrophe.

Tandis que les enfants se dispersaient joyeusement, la jeune femme proposa aux villageois de s'asseoir en cercle autour d'elle. « Ô survivants, merci pour votre hospitalité et pour vos coeurs grands ouverts. Que voulez-vous savoir ? » Une femme, tenant un bébé dans les bras, prit la parole : « Dis-nous la qualité la plus importante que nous devons développer pour être de bons êtres humains et ne plus reproduire les erreurs du passé ? » Dans L'Âme du monde, pressentant l'imminence d'un cataclysme planétaire, sept sages étaient « appelés » à se retrouver dans un monastère tibétain afin de transmettre à Natina et Tenzin, deux adolescents, les clés de la sagesse universelle. La catastrophe a finalement eu lieu, décimant les populations et entraînant des années noires de pillages, de violences et de maladies.

Natina a perdu les siens, mais pas sa foi en la possible amélioration de l'être humain. La jeune femme marche de village en village afin d'enseigner aux survivants ce qu'elle a appris des sages de l'ancien Monde : comment vivre en harmonie avec soi-même, avec les autres et dans le respect de la nature. Elle découvre aussi que des facultés méconnues de l'esprit humain se développent - intuition, capacité de communiquer par la pensée avec tous les êtres vivants -, qui laissent entrevoir l'émergence d'un monde nouveau. Au fil de cette quête, Natina retrouvera-t-elle celui à qui elle pense secrètement et qui vient parfois la visiter dans ses rêves ?

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Avis (2)

  • Si le nouvel ouvrage de Frédéric Lenoir ne renouvelle pas le genre, il offre en tout cas un moment de calme et de sérénité fortement appréciable. Il fait suite à L'Âme du monde paru en 2012, un conte initiatique ayant remporté un beau succès et présentant la réunion de sept sages dans un...
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    Si le nouvel ouvrage de Frédéric Lenoir ne renouvelle pas le genre, il offre en tout cas un moment de calme et de sérénité fortement appréciable. Il fait suite à L'Âme du monde paru en 2012, un conte initiatique ayant remporté un beau succès et présentant la réunion de sept sages dans un monastère tibétain à la veille de l'apocalypse. Deux personnages présents dans L'Âme du monde, Natina et Tenzin, sont également les protagonistes de Juste après la fin du monde. Au monastère, alors qu'ils n'étaient que des adolescents, ils ont reçu un enseignement leur permettant d'appréhender avec sagesse la suite de leur existence. L'apocalypse les a séparés et ils errent, chacun de leur côté, à la recherche de leur moitié. L'errance n'est en réalité qu'apparente car Natina et Tenzin savent qu'ils marchent dans la bonne direction. Leur cheminement est ponctué de rencontres et, à travers elles, les paroles échangées ouvrent la voie à un questionnement philosophique visant un seul et même but : l'harmonie.
    Il n'est nullement nécessaire d'avoir lu L'Âme du monde pour comprendre et apprécier Juste après la fin du monde, j'en suis la preuve. Les indications présentes dans le livre sont suffisamment claires et une recherche rapide est toujours possible afin de saisir les enjeux du premier conte. Il ne faut pas s'attendre à un scénario développé et à une multiplication de rebondissements ; ici, la situation des personnages est avant tout un prétexte à la discussion et à la réflexion car tous deux cherchent l'harmonie ultime, celle qui sera rendue possible par leurs retrouvailles. Les chapitres sont courts et méritent d'être lus sans précipitation car la sagesse nécessite un apprentissage lent. Certaines pensées sont relativement communes et pourraient avoir déjà été lues dans d'autres textes consacrés au bien-être et à la spiritualité mais, en la matière, j'estime qu'il n'y a jamais de redites et qu'il est toujours bon de faire du bien à son esprit et de s'enfermer, le temps d'une lecture, dans une bulle de quiétude.

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  • « Juste après la fin du monde » s’apparente à un conte philosophique, voire initiatique de la fin du monde après une Grand Catastrophe de notre monde actuel. Et dont le but serait de tenir compte de nos erreurs commises, afin de permettre aux survivants de les éviter : et ainsi, tendre vers un...
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    « Juste après la fin du monde » s’apparente à un conte philosophique, voire initiatique de la fin du monde après une Grand Catastrophe de notre monde actuel. Et dont le but serait de tenir compte de nos erreurs commises, afin de permettre aux survivants de les éviter : et ainsi, tendre vers un monde sans conflit : utopique ?

    Bien sûr, il s’agit d’un sujet éminemment d’actualité, car la production littéraire a plutôt tendance à favoriser la dystopie dans ses nouveaux romans. Frédéric Lenoir cherche un consensus dans ses propos sans donner la priorité à telle ou telle religion, mais uniquement vers une éducation des masses. Car après tout, la meilleure arme n’est-elle pas l’éducation !

    Il aborde tous les grands thèmes, afin de faire face à l’angoisse existentielle qui s’empare de l’homme moderne ; dont notamment : la foi, la solitude, la violence, le désir, la liberté, etc…Autant dire, que son cheval de bataille, l’altérité doit s’imprégner de l’apport de l’amour, la compassion et le pardon ! Et tout ceci avec pour devise : science ET conscience.

    On adhère ou pas à ce conte philosophique, mais pour Michel de Montaigne : « Philosopher c’est apprendre à mourir ». Et s’il est bien agréable, de fuir l’entropie actuelle, attention à ne pas se fourvoyer dans un conte de fées.

    Certes je ne dois pas être trop critique, laissons la place à l’ataraxie pour certains ; la quête d’une société idéale, nul besoin de l’obligation de réussir : mais déjà d’essayer de la créer.

    En somme : « Trois usages du corps qui jubile : l’amitié, les femmes et les livres » Michel Onfray.

    Merci aux éditions du NiL ainsi qu’à Lecteurs.com pour la découverte de cet écrivain.

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