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Quand Susie Pritt est embauchée par la famille Wagner pour peindre une fresque murale pour leur fils disparu, elle comprend vite qu'il ne s'agit pas d'une banale histoire de fugue ou d'un tragique accident. Niels a disparu dans sa chambre. Depuis un an, il ne sort plus, ne parle plus ni à ses parents ni à sa soeur, ne communique plus par aucun moyen. Il est là, juste à côté, mais il vit en dehors du monde.
Hantée par ses propres démons, Susie se donne pour mission de faire revenir le jeune homme. Alors qu'ils s'apprivoisent mutuellement, ces deux êtres blessés par la vie vont s'accompagner à leur façon sur le chemin de la guérison.
Un roman sensible et bouleversant sur l'ouverture à l'autre, la résilience et la puissance de l'art.
La rencontre de deux âmes blessées
Susie est une jeune peintre très douée, une survivante du Bataclan d’où elle a perdu sa sœur. Elle a été embauchée pour peindre une fresque ensoleillée pour y faire sortir de sa chambre un enfant Niels reclus, enfin disparu depuis un an, mais ça, Susie ne le sait pas !
Susie doit peindre de 10h et s’arrêter à 14h impérativement et alors qu’elle est censée travailler seule, elle se sent épier…
Niels fait partie de ces hikikomoris et avec Susie ils vont essayer de s’en sortir.
Un univers très curieux que ces hikikomoris lesquels existent véritablement avec des souffrances non communiquées qui s’entendent entre les murs
Sophie Carquain dépeint un livre aux couleurs chaudes dans une mémoire traumatique de ces personnages.
Très sympa et bien que romancée une histoire à découvrir !
Susie est peintre, décoratrice. Elle peint des fresques dans les maisons. Elle accepte une mission dans une maison bien étrange. Elle doit peindre une fresque dans la chambre d’un garçon qui, selon les parents, a disparu. Elle est assez libre mais doit impérativement quitter l’appartement à 14H.
Très vite, elle se rend compte qu’elle n’est pas vraiment seule dans l’appartement et que ce fameux garçon, Niels, n’a pas vraiment disparu. Niels s’est enfermé dans une chambre et refuse tout contact. C’est la première fois, dans un roman, que je croise le concept de hikikomoris.
Mais Susie pourra-t-elle vraiment tendre la main à ce garçon et à ses parents désespérés alors qu’elle même a du mal à s’en sortir suite à un traumatisme et un deuil.
Susie fait partie des rescapés des attentats du Bataclan de novembre 2015.
C'est un livre très troublant et prenant, parfois dérangeant face à l'enfermement de Niels et à la détresse de Susie.
C’est un texte court mais très intense en émotions. Le témoignage de Susie est très émouvant. Sa force de caractère est incroyable. Elle a également la chance d’être en couple avec Milad, un cuisinier hors pair, l’occasion pour l’auteure d’éveiller nos papilles.
Au milieu de la souffrance de Susie et de Niels, des petites touches d’espoir et de plaisir : la communication toute en pudeur entre Susie et Niels, les plaisirs culinaires, l’art.
Une lecture parfois difficile, angoissante mais nécessaire pour ne pas oublier ces survivants qui restent des victimes et qui résistent pour avancer, pour se reconstruire. Aider Niels devient pour Susie, la preuve qu’elle est bien en vie.
Un petit bémol avec Niels et Susie qui se lient un peu vite malgré leur traumatisme. Mais cela n’a pas altéré la jolie lecture.
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