Des idées de cadeaux avec les meilleures BD de ces derniers mois : histoire, humour, société, thriller...
Qu'adviendrait-il de notre société si elle renonçait à ses libertés à cause de croyances, des nouvelles technologies, d'un virus ou même du carcan familial? Dans cette anthologie de récits d'anticipation, l'auteur turc Ersin Karabulut décrit à la perfection les maux de notre société et le moment où tout bascule.
Des idées de cadeaux avec les meilleures BD de ces derniers mois : histoire, humour, société, thriller...
Le plein de belles découvertes au milieu d'une rentrée littéraire foisonnante !
Lucide mais drôle, l'auteur de "Jusqu'ici tout allait bien..." évoque la société turque, la censure et son travail de caricaturiste
«Jusqu'ici tout allait bien», heureusement qu'Ersin Karabulut nous l'affirme. ...
Il y avait très longtemps que je.n'avais pas lu de BD, et je n'en avais jamais lues venant de Turquie.
Le monde, raconté dans ces contes ordinaires, ne laisse pas indifférent. Un monde, décrit de manière précise,qui fait froid dans le dos.
Ces 9 contes , dessinés avec un coup de crayon très coloré et un humour à la fois noir et fantastique, montrent une société qui fait réfléchir le lecteur et le subjugue.
Ces 9 contes présentés comme des nouvelles très courtes, ont chacun un titre évocateur.
Mon préféré est le huitième : Pile ou face...
Alors si vous.ne connaissez pas encore ces contes ordinaires, je ne peux que vous conseiller de courir.chez votre libraire qui vient de réouvrir et de commander cette splendide BD.
Amateur de romans graphiques, Jusqu'ici tout allait m'a donné l'opportunité de découvrir tout le talent du dessinateur Turc Ersin Karabulut. Familier de la bande dessinée française et belge, j'ai découvert chez cet auteur une grande vitalité et beaucoup d'audace. Entre réalisme et anticipation, il y a dans cette BD de forts accents orwéliens. Jusqu'ici tout allait bien est une BD engagée, qui montre combien le dessin est un medium fort pour faire la satire de la société.
Tout d'abord, merci de m'avoir donné la possibilité de découvrir cet auteur dont je ne connaissais absolument pas les BD, j'aime bien le format, en effet, il s'agit de 9 contes avec de jolis graphismes dans un univers propre à chacun . Le scénariste est aussi dessinateur ce qui est très appréciable.
Cette BD surprend, est un peu dérangeante sur l'instant, car elle est basée sur fond d'humour noir, mais, très vite, on rentre peu a peu dans chacune des histoires et celles ci bien que sur fond d'humour glaçant illustrent des faits divers qui se passent actuellement dans le monde et l'on ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec certains événements que l'on vit actuellement.
Une fois que l'on a compris la patte de l'auteur et son humour, on se laisse entraîné non sans se poser quelques questions.
Un univers surprenant, teinté d'humour noir, avec de jolies illustrations qui ne laisse pas indifférent et qui donne à coup sur envie de découvrir les autres oeuvres de cet auteur, je serais d'ailleurs ravie de lire une autre BD de Ersin Karabulut
Tout d’abord mille mercis à lecteurs.com et à l’éditeur Fluide Glacial pour cette découverte ! Je ne connaissais pas l’univers de M. Ersin Karabulut, auteur turc de bandes dessinées, et j’ai beaucoup apprécié cette série de contes ordinaires, au nombre de neuf et aux thématiques des plus variées.
L’on sent toutefois des points communs entre les histoires et la façon de les raconter, en quelque sorte la patte d’un auteur, même si le coup de crayon et le graphisme est changeant, muant en fonction de l’histoire qui va nous être contée. Ces thèmes communs sont la lutte contre les dictatures, le danger d’une uniformisation et de la pensée unique, l’importance de l’esprit critique et le danger que représente ce véritable esprit libre, celui qui sait véritablement réfléchir, celui qui sait construire une pensée ou un raisonnement. Souvent dans ces contes, celui qui s’affranchit des diktats du conformisme devient un paria et prend le risque de mal finir. Comme dans l’excellent « .Dot », le meilleur à mon sens de ces récits, où l’on reconnait sans trop de peine les géants de la technologie et le monde qu’ils nous imposent, sous couvert de consentement, de liberté et de démocratie. On est surpris de se dire en le lisant qu’on n’en est pas si loin… Malheureusement.
Autre très bon récit, qui raisonne avec l’actualité du coronavirus, « le monde d’Ali », où les gens se changent peu à peu en un unique personnage, avant de mourir. Là encore, la farce est cruelle est se terminera de fort triste façon. Et si le scénario est ici moins crédible, plus décalé de notre réalité, on y retrouvent toujours une part de notre monde, de notre réalité, des attitudes de nos politiques ou de nos gouvernement trop sûrs d’eux, jamais avares d’un mensonge même quand ils devraient s’avouer humblement désemparés, trop occupés à flatter leur électorat pour s’assurer de rester en place.
Bref, toutes ces histoires nous font réfléchir et nous interroger sur notre monde, et même sur ce que l’on est en tant qu’individu (« Le fils de son père » et « la chambre secrète » illustrent bien cette tendance, avec un côté plus fantastique que les autre contes qui n’est pas déplaisant). Un talent certain donc, que je recommande !
Dérangeants, saisissants, troublants, voir glaçants, une chose est certaine, les neuf contes que nous propose Ersin Karabulut dans cet album marquent vraiment les esprits.
Au travers de ces petits récits d’anticipation à l’humour noir mordant, l’auteur turc met brillamment en exergue les travers et les dérives de notre société.
Les thématiques sont variées et très actuelles abordant, entre autres, le poids de la religion, les régimes politiques qui entravent nos libertés mais aussi notre dépendance aux nouvelles technologies ou encore les pressions familiales.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le dessinateur ne manque pas d’imagination. C’est sombre, décalé et le message est à chaque fois percutant. Une bande-dessinée qui fait inévitablement réfléchir quant à l’avenir du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, en espérant que le contenu de ces histoires demeure purement fictif.
J’ai été emballée par les graphismes, qui prennent des formes multiples en fonction des récits. C’est court mais l’impact est puissant. Et certaines chutes font vraiment froid dans le dos.
Une lecture coup de poing.
Ersin Karabulut récidive avec ses contes ordinaires qui n'ont d'ordinaire que leur nom. Comme dans son premier album chroniqué hier, Contes ordinaires d'une société résignée, il pousse son raisonnement jusqu'à l'absurde. Un absurde dont on n'a jamais été si proche, tant la société évolue avec une rapidité et une folie parfois effrayantes.
C'est une critique violente des autorités politiques qui préfèrent le profit -souvent à court terme- aux humains. Tout est privatisable et donc privatisé au profit de grandes entreprises et de ceux dont on imagine qu'ils s'en mettent dans les poches, les décideurs : eau, air que l'on respire... Tout le monde est fliqué et plus vraiment besoin de forces de l'ordre- sauf cas de force majeure- puisque ce sont les citoyens eux-mêmes qui se chargent de dénoncer, critiquer, mettre à l'isolement, voire pire, ceux qui ne font pas comme les autres. Celui qui ne veut pas du dernier mobile à la mode sera mis à l'écart et vu comme un paria. Ceux qui résistent, qui posent leur pierre -voir couverture-, qui osent porter des couleurs dans un monde gris le font au risque d'être arrêtés, vilipendés par la foule encouragée par les autorités voire tués. Même ceux qui, par hasard ou sans le vouloir ne peuvent entrer dans le moule risquent leur vie. Ersin Karabulut décrit des pouvoirs autoritaires pour ne pas dire plus qui soumettent les peuples, les abêtissent en leur offrant un accès aux nouvelles technologies ; leurs temps de cerveaux disponibles s'amenuisent jusqu'à quasi disparition. Un peuple qui ne lit pas, qui ne réfléchit pas est un peuple aisément manipulable.
Tout cela est excellent et, en prime, Ersin Karabulut joue avec les graphismes et les couleurs qui changent d'un conte à l'autre. Certains sont plus à mon goût que d'autres, mais c'est aussi jouissif que lorsqu'un écrivain change de style en changeant de narrateur ou de nouvelle. Un pur plaisir, noir et pas gai, qui donne à réfléchir à la dérive de nos sociétés et qui fait peur tant l'humain n'en est plus au centre. Ne reste plus qu'à espérer qu'Ersin Karabulut fait de la science fiction et que ça le restera...
Une bande dessinée très intéressante en raison de son format, 9 contes, sortes de nouvelles dessinées, qui en raison de leur intensité et des sujets traités, ne peuvent pas manquer de nous faire réfléchir sur des maux de notre société dans différents domaines, tels que la politique, le conservatisme, la religion, la famille, les réseaux sociaux. Une belle découverte grâce à cet auteur turque, Ersin Karabulut, à la fois dessinateur et scénariste qui nous fait entrer dans son univers, dont on ne ressort pas sans interrogations.
Une très belle découverte !
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