"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Le libre arbitre, parfois, ça craint. ».
Dans ce nouvel opus, l'androïde de sécurité affranchi va avoir l'occasion d'en découvrir le prix et surtout les conséquences. Le sarcasme et l'ironie du personnage, toujours intacts, sont savoureux et Iel croisera à nouveau ses semblables, encore sous le contrôle de leur module superviseur, à qui iel montrera qu'une autre voie est possible. Des paroles qui, cette fois, trouveront un écho car une autre SecUnit prendra goût à l'indépendance. Le désir d'émancipation serait-il contagieux ?
L'intrigue d'Effet réseau s'inscrit dans le prolongement direct de Stratégie de sortie, la quatrième novella de « Journal d'un AssaSynth ».
À force de côtoyer les humains (un peu contre son gré), AssaSynth apprend à les connaître et iel s'adapte de son mieux à sa nouvelle vie dans le système de Préservation. Iel repart en expédition en tant que responsable de la sécurité (en bonne et due forme, cette fois). Le roman s'ouvre sur un sauvetage (qui ne tourne presque pas au désastre) à la surface d'une planète aquatique. Ce voyage signe le début d'une course-poursuite spatiale, car sur le trajet du retour AssaSynth, entre autres, a été enlevé par un vaisseau qui ressemble à s'y méprendre à une vieille connaissance de l'androïde : EVE.
L'immense astronef (car c'est bien lui) est venu chercher l'aide d'AssaSynth pour se libérer d'un parasite alien qui a pris le contrôle - parasite qui contamine également les humains et semble être originaire d'une mystérieuse colonie disparue que deux corporations rivales s'arrachent. AssaSynth, EVE et les humains vont remonter jusqu'à la source de la contagion afin que chacun récupère son équipage (non mais) et venir en aide aux colons abandonnés sur cette planète isolée. L'androïde sera non seulement confronté à ses semblables, encore asservis, mais aussi à lui-même ; comprenant qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, il décidera de dupliquer sa conscience et de créer le parfait allié : AssaSynth 2.0.
Le passage au format long permet de rendre l'histoire plus profonde, beaucoup de descriptions technologique, de multiple rebondissements, la relation entre Murderbot et ART est omniprésent, un tome prenant et intense même si quelques passages un peu long. Un très bon tome.
"Dans le cadre d’un contrat j’aurais pu dire Merci de garder votre calme je suis votre SecUnit assignée. Vous vous trouvez actuellement en situation de danger. Veuillez cesser immédiatement de [Insérer action stupide]."
"Après avoir passé mon existence entière à suggérer poliment aux humains de ne pas s’adonner à des activités susceptibles de leur coûter la vie, j’appréciais de pouvoir leur demander sans ambages d’arrêter de jouer aux cons."
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