Cela faisait environ trois mille huit cent cinquante jours que Tibotie s'ennuyait ferme dans le manoir de son grandpère, le capitaine Drimme, un navigateur à la retraite. Troismille huit cent cinquante jours pendant lesquels il ne s'était jamais rien passé de drôle, d'extraordinaire ou de palpitant. Et puis, le trois mille huit cent cinquante-deuxième jour... Le vent apporte un rectangle de parchemin vulgairement déchiré, pour être précis. Le genre de papier un peu ocre, un peu miteux, sur lequel on dessine des cartes au trésor...
"Il se passa alors une chose vraiment inhabituelle les lettres se mirent à frétiller dans un mouvement de clochette. Elles se trémoussèrent l'une après l'autre. Elles prenaient vie."
De l'ennui, des taches de rousseur, un capitaine, enfermé dans un jeu, une grande aventure, des looping sous la lune, un manoir, une disparition, un lambeau de parchemin, un grand mystère, un tatouage mouvant, la musique du tam-tam, un œil qui pétille, un fameux coffre, de la curiosité, mille et un parfums, des bâtons dans les roues, des objets magiques, les joues grenadine, une boîte ensorcelante, une noix de coco, Abracadabra...
J’ai été littéralement enchantée par ce merveilleux et palpitant roman.
Je confirme que les émotions et les sensations sont garanties ! Le dépaysement, l'humour et l'imagination sont au rendez-vous !
Le train-train quotidien du personnage principal Tibotie va prendre à fond la caisse la route de l'Aventure.
On a des étincelles plein les yeux !
Un grand et sincère merci aux passionnés Aurélien Loncke, Cultura et Médium l’école des loisirs !
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