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Septembre 1944 : partisans de De Gaulle et de Staline rivalisent pour le pouvoir dans Paris fraîchement libéré. C'est à qui rétablira l'ordre le premier, ou plutôt son ordre. Démasqué et menacé d'être fusillé, l'inspecteur Léon Sadorski n'en mène pas large. Le sort en a pourtant décidé autrement. En échange de l'indulgence des cours de justice, l'ex-collaborateur se voit confier par les chefs de l'insurrection une mission semée de pièges : identifier les « taupes » laissées par la police de Vichy au sein du Parti communiste.
Rien ne se passant comme prévu, Sadorski se retrouve séquestré dans un des pires centres de détention et de torture gérés par les FTP. Mais il entend bien échapper à ses geôliers afin de rechercher sa femme, Yvette, disparue dans les purges des premières heures de la Libération. Pour cela, Sadorski aura besoin d'argent, de beaucoup d'argent...
C est le dernier roman de la fresque historique de la saga sadorski! depuis l affaire léon sadorski a ce dernier , je tire mon chapeau à l auteur romain Slocombe d avoir en 6 volumes tracer le parcours de ce flic pas sympa du tout. Dans ce dernier, cela se déroule lors de la liberation de Paris, aout 44. Bien sur , notre inspecteur va étré dénoncé, arrété et subir quelques violences de la part des FTP , ( resistants ) mais ce qui est la marque de l auteur c est de nous décrire l ambiance de l 'époque, épuration, violence gratuite des resistants de la dernier heure, etc, On a l impression d etre au coeur de ces moments heureux pour les parisiens mais sombres pour les collaborationnistes, bref les 600 pages du roman m ont enchanté , Ce que je vais regretter , c est en principe il n y aura pas de suite de la vie de l ex inspecteur de police !! j espere néamoins que l auteur va rebondir sur une thématique aussi puissante que celle qu on a vecu avec cette superbe fresque. J espere un jour le rencontrer lors d un salon litteraire
J’étais le collabo Sadorski de Romain Slocombe
Je viens de terminer le dernier livre de la série consacrée à Léon Sadorski en pensant que Romain Slocombe allait mettre le mot fin à son personnage en terminant sa chienne de vie livré d’une justice populaire dans cette période d’épuration. Or, rien ne le dit, et il me semble que Léon Sadorski tel le phénix va se relever de ses cendres. La moitié de ce livre décrit une épuration sauvage de l’été et de l’automne 1944 et notamment de faits, d’assassinats commis par les FTP aux ordres d’un capitaine Bernard, connu sous le nom de René Sentuc, conseiller municipal de Malakoff, qui soutenu par la hiérarchie du PCF dans son procès pour complicité d’assassinats sera de fait amnistié le 7juillet 1955 en vertu d’une loi d’amnistie d’Aout 1953. Une nouvelle fois au niveau des sources citées, Romain Slocombe a fait un travail d’historien en : ayant pu consulter aux Archives de la Préfecture de Paris ; les rapports d’enquête sur des crimes, notamment lors de la découverte de nombreux cadavres de résistants ; des pièces de procédures de poursuites à l’encontre de FFI et de leurs complices lors d’exécutions arbitraires. Un petit rappel de Romain Slocombe est à mon sens important. Son personnage Sadorski a un rapport direct avec les activités de l’inspecteur principal adjoint Louis Sadosky (1899-1967) de la 3e section des renseignements géneraux et des jeux et qui dirigeait le Rayon juif. C’est aussi une compilation de personnages, des policiers, des inspecteurs dont il a pu examiner les dossiers dans cette phase d’épuration. C’est également une importante bibliographie compulsée, pour instiller dans des phases de roman des éléments historiques repris par d’autres auteurs. Jusqu’au bout Sadorski, même très grièvement blessé aura une baraka qui lui permettra de se faufiler entre les mains de ceux qui souhaiteraient bien lui faire la peau. Jusqu’au bout, Sadorski fera face à la vindicte de la population assoiffée de vengeance. Vous verrez en lisant ce dernier opus, que la peur ça peut donner des ailes. En prison, hé oui Sadorski va en prison il n'a qu'une obsession celle de s’évader. Y arrivera-t-il avec la complicité féminine d’une grande bourgeoise au passé et au présent plus que trouble ? Je vous laisse le découvrir. Retrouvera-t-il Julie, qui a été embarquée par les nazis ? Retrouvera-t-il l’amour de sa vie, sa femme Yvette qui dénoncée par la concierge a été embarquée par les forces françaises de l’intérieur, jeter en pâture à la foule, qui après l’avoir tondue, dénudée, l’a tabassée. Le pire des salauds, le meilleur des enquêteurs se retrouve donc en septembre 1944 à l’époque où les partisans de De Gaulle et de Staline rivalisent pour prendre le pouvoir dans Paris fraichement libéré. Qui établira son ordre ? Démasqué, menacé d’être fusillé, et cela se jouera à quelques nouvelles indulgences Sadorski, ne doit de sauver sa peau qu’en essayant d’identifier les taupes de la police de Vichy infiltrées au Parti communiste. Tout serait donc si simple. Mais vous le découvrirez, rien ne va se passer comme prévu et Sadorski va se retrouver dans un des pires centres de détention et de tortures tenu par les FTP. J'étais le collabo Sadorski est le récit d'une libération qui n'a rien d’éclatante. Vous découvrirez une France de l’injustice, de l’arbitraire, ou des innocents seront déportés, torturés et fusillés. C’est la France de ceux sans foi ni loi, qui vont se refaire une virginité, quitte à combattre leurs camarades d’hier. C’est la France de nombreux Sadorski, qui ont poursuivi sous d’autres cieux ce qu’ils faisaient le mieux, trahir, voler, violer, tuer sous un autre uniforme. Mais, c’est aussi la France du courage et de la générosité. Est-ce que la saga Léon Sadorski, se termine là ? Je ne saurai le dire, seul Romain Slocombe a la réponse. On quitte Léon Sadorski, qui vient d’avoir un accident, a abattu un policier, rejoint sa Yvette et perdu sa valise. Bien à vous.
C’est le retour de la pire crapule du roman noir français, j’ai nommé Léon Sadorski. Fin de la deuxième trilogie, peut-être fin définitive, autour de ce personnage, inspiré à Romain Slocombe de quelqu’un ayant réellement existé, qui cumule plusieurs tares : collabo, assassin, obsédé, menteur, j’en passe bien sûr…
L’auteur a réussi le tour de force, j’en ai déjà parlé ici, de rendre absolument passionnantes les aventures de ce type abject. Comment ? D’abord en collant au plus près à la réalité historique, au prix d’un travail de recherche impressionnant. Le récit autour de Sadorski est ainsi le moyen de raconter, précisément, quotidiennement et malgré tout de façon « divertissante », les heures les plus sombres de notre histoire.
Dans ce 6ème opus, on parle de la Libération et de l’épuration qui a suivi. C’est le point de bascule, il s’agit maintenant de traquer, arrêter, abattre les traitres, ceux qui ont collaboré mais aussi ceux qui sont dénoncés, coupables ou non. Sadorski a tout à craindre évidemment. Arrêté et menacé d’être fusillé, il va rivaliser à la fois de chance et de fourberie pour tenter de s’en sortir avec l’objectif de retrouver Yvette, sa femme, à tout prix.
Le paradoxe de cette période est très bien rendu. Slocombe raconte tout, la séquestration dans les pires centres de torture gérés par les FTP (francs tireurs partisans) et leur prise de pouvoir dans ces moments instables entre l’effondrement de Vichy et la mise en place de nouvelles autorités nationales.
Ce dernier volume confirme la qualité et l’importance du travail de Slocombe. Lire les aventures de Sadorski, c’est entrer dans l’intimité de la guerre, dans ce qu’elle a de plus horrible, mais aussi de plus révélateur de l’être humain.
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