Romans policiers et thrillers, français ou étrangers : du suspense pour vos vacances !
« L'heure de la punition avait sonné. La porte de sa prison s'ouvrirait bientôt, révélant ses pires craintes. »Une fillette est trouvée morte dans le coffre d'une automobile. Le père, accusé de maltraitance par son épouse, est soupçonné du crime. Très vite, la commandante Laroche, qui dirige l'enquête, réalise que l'affaire est loin d'être simple. Surtout lorsque l'avocate Pauline Carrel se saisit du dossier. Un quête de la vérité qui va confronter les enquêteurs aux tabous les plus redoutés.
Un thriller sous haute tension.
Romans policiers et thrillers, français ou étrangers : du suspense pour vos vacances !
En lisant ce récit j’avais le sentiment d’être assise à l’avant d’un grand huit tant tôt captivé par le rythme et l’intrigue et les passages glaçant parfois déçut par l’exagération de la situation.
On retrouve avec plaisir ces deux héroïnes Alexane Laroche(commandante au bastion)et Pauline Carel (avocate pénaliste).
Dès le résumé, le thème est posé, ce n'est donc pas une surprise : on va suivre l'enquête sur le meurtre d'une jeune enfant, retrouvée dans le coffre d'une voiture abandonnée en plein Paris. Et tout accuse le père!
Ce sujet pourrait paraître dure voir sordide, mais la plume de l'auteur (que je découvre) permet une approche pragmatique, sans pathos et sans jamais rentrer dans une sorte de malaise, pourtant j'appréhendai un peu le sujet. J'ai été totalement happée par cette histoire.
La maltraitance et la violence intrafamiliale sont des sujets (hélas) d'actualité, mais ici l'auteur les aborde avec un angle bien précis, une maltraitance déguisée, qui ne se voit pas mais qui fait des ravages et peut détruire des familles, elle décrit le cercle vicieux qui en découle.
On suit l'histoire au travers de deux regards : l'inspectrice en charge de l'affaire, Alexane, entourée de son équipe à la PJ et de Pauline, l'avocate controversée du père de la petite victime.
Cette alternance donne du rythme (ce qui est accentué également par des chapitres courts). C'est aussi une des clés du roman : l'interprétation des faits et des informations, qui peut être tellement différente par les personnes, en lien avec son passé et son histoire personnelle (et ses transferts) ou avec son intuition et ses reflexes professionnels. Cette presque dualité est un des point fort du récit sur cette histoire familiale bouleversante.
J'ai aimé les deux femmes fortes de ce roman, si différentes et si fortes. Chacune d'elle défend ses idéaux et la justice, à sa façon. Les dialogues entre elles (voir les passes d'armes) sont très bien écrits, on s'y verrait.
Il doit y avoir un gros travail de recherche, car certaines descriptions sont criantes de réalisme (le Bastion, l'enquête et le langage scientifique...), ce qui rend le récit crédible (et encore plus effroyable).
On voit la toile se dessiner, prendre forme, on s'interroge sur les dépositions, les attitudes qui paraissent louches, on doute...puis on a un triste sentiment sur le coupable... qui se révèle être la vérité en fin de roman! Quelle claque.
On entre dans les ficelles d'une sombre manipulation, où la victime n'est pas forcément celle que l'on croit, où la moindre faiblesse est utilisée pour arriver à ses fins.
Un suspense efficace dès les premières pages pour ce thriller psychologique mené d'une main de maitre. Il faut toujours se méfier des conclusions trop rapides!
J'espère une suite avec ces deux héroïnes, car il y a matière à avoir un très bon duo!
Voici une belle découverte littéraire. Pétronille Rostagnat, jeune auteure de polars mérite d’être connue. D’une écriture fluide elle crée une ambiance oppressante et sombre. Contrairement au titre de son livre, elle n’épargne ni ses personnages, ni ses lecteurs qu’elle balade avec délectation. Par de nombreux rebondissements et fausses pistes elle rend ce polar véritablement addictif.
Le cadavre d’une fillette de 10 ans vient d’être découvert dans le coffre de la voiture de Nicolas. Il a fui le domicile conjugal depuis une semaine sans qu’Emily, son épouse ne s’en inquiète plus que cela. Emily, qui d’ailleurs a déposé plainte contre son époux pour coups et blessures. Tout est troublant dans le comportement de ce couple, d’autant plus que le passé d’Emily va ressurgir au plus mauvais moment et que la fillette retrouvée morte a été victime de violences et de carences. Alexane, la commandante de police va mener l’enquête avec son groupe et Pauline, l’avocate, va tenter de défendre Nicolas son client.
Le thème des violences conjugales et de la maltraitance occupe toute la place dans cette histoire . Le génie de cette auteure est qu’elle arrive à brouiller les pistes et à nous surprendre jusqu’à la fin.
Suspense, fausses pistes, rebondissements, non-dits et dissimulation, tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon polar avec une fin pour le moins inattendue.
Superbe livre même si je sujet traité est terrifiant. Un suspense du début à la fin, avec une conclusion a laquelle nous nous attendons pas. Je recommande
Un zeste d’interrogation sur la lecture du polar de Pétronille Rostagnat ; certes si le sujet révolte la société – la maltraitance infantile – les circonvolutions de l’énigme pour aboutir au dénouement m’ont parues bien abstruses.
Les faits de ce type ne sont guère rarissimes, et le point positif de nos jours consiste aux différentes solutions apportées par les pouvoirs publics. Nonobstant ces possibilités l’auteure aborde bien ce sujet mais sans y apporter la profondeur requise pour celui-ci.
Je me suis perdu dans le labyrinthe des personnages très typés, des chapitres courts, de l’apparition d’un personnage qui va s’avérer important, des fausses pistes et avec l’envie – trop rapide – de l’emprisonnement de tel personnage puis d’un autre. D’autre part, j’ai le sentiment d’une construction bâtie plus sur la structure de l’enquête que sur la situation exécrable subie des jeunes enfants dans ce contexte. Bien sûr, il s’agit d’un polar, et les qualités professionnelles des agents de la force publique, dans ce thriller, me laisse pantois dans leur incapacité pour aboutir au terme de cette enquête.
Ainsi, la commandante Alexane Laroche se voit confier la recherche d’un criminel. En effet dans une voiture, est retrouvé dans le coffre le corps maltraité d’une petite fille. Une piste qui aboutira à l’arrestation du conducteur de ce véhicule : Nicolas Rousset. Coupable ou non coupable ? Est-ce lui ou sa femme Émily ?
La quête de la vérité verra trois femmes s’affronter : la commandante à la crim’ : Alexane Laroche, l’avocate pénaliste : Pauline Carel et la mère Émily Rousset ; dans une intrigue compliquée et incohérente qui ne m’a guère convaincue. En définitive, et malgré un style rythmé, agréable et fluide, cette lecture me laisse un arrière-goût d’inachevé.
La commandante ( Brigade Criminelle) Alexane Laroche (quarante-sept ans) vit et travaille à Paris. Elle est mariée avec Charles (un avocat) qu’elle a dans la peau depuis toujours (même si leur couple est un peu « tumultueux » …) et est très fière de leurs deux grands fils (Raphaël – vingt-quatre ans et Arthur – dix-huit ans)
Son patron, qui a décidé de lui compliquer la vie (depuis qu’elle a émis le désir de démissionner …) vient de lui refiler un « bleu » à former (le jeune Côme Tellier)
Pour son « baptême du feu », en cette chaude fin du mois d’août 2019, le petit nouveau ne va pas être déçu ! On a retrouvé le corps sans vie d’une fillette d’environ huit à douze ans, dans le coffre d’une voiture déposée en fourrière … Après quelques recherches, un nom tombe : le véhicule appartient à un certain Nicolas Rousset …
Traumatisme d’enfance, maltraitance au sein du noyau familial, un thriller bien construit, qui nous tient scotchés jusqu’à la toute dernière ligne … Et un dénouement parfaitement imprévu ! Une écrivaine que je ne connaissais pas et que je ne vais pas perdre de vue …
Quand on retrouve le cadavre d'une petite fille dans le coffre d'une voiture abandonnée sur un parking, c'est le choc. L'incompréhension arrive plus tard quand personne n'a déclaré cette disparition. Tout accuse le propriétaire du véhicule qui a quitté le domicile conjugal. Mais quel lien obscur pouvait -il bien entretenir avec la victime ?
L'auteure nous offre un récit habile et haletant sur fond de violence intrafamiliale. Les premières images de cette petite fille recluse au fond d'une cave, font mal.
Puis on oriente notre attention sur une dispute, un départ précipité. Et de là, on pense deviner, tout comprendre, tout savoir, tout en mesurant quand même, que c'est trop facile. Les ramifications sont, bien sûr, plus noueuses et nombreuses. Deux femmes prennent à cœur cette histoire, Alexane Laroche enquêtrice, et Pauline Carel avocate. Avec des caractères différents et bien trempés, elles se retrouvent néanmoins sur une sensibilité sous-jacente et un but commun.
L'écriture est addictive et persuasive, et on se laisse balader par des apparences volontairement trompeuses. On est rivé aux réactions et à la psychologie des personnages. Et on ressent quelque chose de malsain et passé sous silence.
L'auteure aborde ici des tabous et remue un peu quelques clichés, que nous pourrions avoir. Les éléments s'enchaînent et contredisent pour nous faire douter. J'ai été touchée par le passif de Pauline qui a décidé d'exorciser ses vieux démons et de s'en sortir. J'ai eu du mal à cerner ce père de famille perdu, un peu éteint, avant que je sache pourquoi. J'ai ressenti beaucoup de douleur pour son petit garçon Noah.
Et jusqu'au bout, j'ai été spectatrice d'un drame latent et ahurissant où les dommages collatéraux n'en ont pas fini d'enfler.
Avec ce nouveau roman, Pétronille Rostagnat s'affirme encore un peu plus comme une auteure de très grand talent, et l'une de mes préférées.
Après avoir délaissé la commandante Alexane Laroche pour inviter l'avocate Pauline Cartel dans son précédent opus, elle a eu la lumineuse idée de les associer dans cette nouvelle histoire.
L'intrigue, traitant de la mort d'une fillette maltraitée depuis son plus jeune âge, est très dure. Mais Pétronille Rostagnat évite de confronter le lecteur au voyeurisme glauque que sous-entend souvent ce type de sujet, préférant concentrer son récit sur la psychologie des personnages - père et belle-mère compris – qui pourraient être impliqués dans cette sordide affaire.
Alexane est bien perturbée par une enquête dans laquelle son affect est mis à rude épreuve, et qui semble lui échapper à plusieurs reprises, comme si c'était pour elle ce que tout policier vit au moins une fois : « le cas qui le marque au fer rouge ».
Pauline cartel, quant à elle, doit de nouveau affronter ses vieux démons lorsque le père de l'enfant lui demande de le défendre.
Le style est efficace. L’auteure fait le choix d’un horodatage des chapitres qui rend le récit vivant, impliquant le lecteur en temps réel dans les investigations qui s’étalent sur une période relativement brève. La précision des descriptions des protagonistes - membres du groupe de la brigade criminelle, magistrats, personnels de la police scientifique -, et des procédures mises en œuvre, rend l’histoire crédible et addictive.
Même si le mystère sur l’identité du tortionnaire de la fillette ne tient pas jusqu’au bout, je dois avouer avoir été bluffé par les ultimes lignes... particulièrement poignantes.
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