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Le premier souvenir de solitude ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l'accueil d'un grand magasin.
Plus tard, c'est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui lorsqu'il se retourne découvre la plage vide : personne ne l'a attendu. Puis c'est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c'est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant. Jean-Louis Fournier est toujours ce petit garçon, fils unique qui rêvait d'amitiés et d'une grande famille mais qui espérait aussi s'échapper, grandir, rester seul.
Aujourd'hui dans un grand appartement, après la mort de sa femme, de ses amis, de son éditeur, ce désir des autres et ce besoin de solitude sont restés les mêmes et il passe de l'un à l'autre. Avec un mélange de douceur, de tristesse et d'espièglerie, il regarde les fenêtres toujours fermées de ses voisins (des gens seuls comme lui ?), il observe ce monde où les hommes sont ultra connectés et semblent n'avoir jamais été aussi seuls, il attend la visite d'une jeune femme qui l'emmène au musée, qui le distrait, lui apporte sa jeunesse : mais des deux qui est le plus seul ?
Un livre tendre, délicat, mélancolique parfois qui ressemble à une aquarelle de Turner et à un dessin de Sempé.
Ce récit autobiographique est rempli de tendresse, de sensibilité et d’humour.
Cet auteur me touche toujours autant et me procure beaucoup d’émotions.
Jean-Louis Fournier nous livre ses réflexions sur sa solitude, ses joies et ses peines... Il nous confie ses états d’âme dans son quotidien, tout en nous faisant passer un message important...
C’est un roman très court et qui se lit très rapidement.
Sa plume est fluide, tendre, et concise, il utilise l’autodérision et l humour pour masquer sa souffrance et dédramatisé la situation.
J’ai dévoré ce roman malgré la thématique qu’aborde l’auteur.
C’est un roman à découvrir !
Jean-Louis se sent seul.
Désespérément seul.
Il guette les volets de ses voisins, attend les coups de téléphone....
Sa femme, son chat, la plupart de ses amis sont morts.
Un livre doux-amer qui fout un peu le bourdon.
Il y a d'ailleurs un peu moins d'humour que dans ses précédents livres.
On a envie de l'appeler, d'aller lui rendre visite.
Ne pas le laisser seul comme ça.
Et dire que tous ces confinements n'ont rien dû arranger.
C’est léger avec au détour d’une page une pensée profonde.
J’ai retrouvé avec plaisir Jean-Louis Fournier après avoir lu les très touchants Où on va papa ? et Veuf.
Mais je n’ai pas retrouvé la même émotion à lire ce livre qui n’est ni un roman ni un véritable témoignage mais plutôt un recueil de pensées sur la solitude.
Choisie ou subie, la solitude occupe toutes les pensées de l’auteur dans ce court livre qui se lit très (trop) vite. On ne comprend d’ailleurs pas très bien si Jean-Louis Fournier apprécie ou non cette solitude, car soit il la revendique, soit il s’en plaint dans ce texte tout en paradoxe duquel j’ai fini par me demander s’il n’était pas seulement un prétexte pour l’auteur pour rassembler des pensées éparses.
Solitude de l’enfance, de l’homme adulte, solitude à apprivoiser, solitude rejetée, Jean-Louis Fournier en explore toutes les formes et se livre aussi de façon parfois émouvante et parfois légèrement agaçante sur cette solitude qui l’accompagne au quotidien.
Si j’ai apprécié, comme toujours, l’ironie de Jean-Louis Fournier, son regard acéré sur notre vie contemporaine, je n’ai malheureusement pas retrouvé la profondeur des livres que je connaissais de lui et je suis restée très en surface de ce livre.
Après la lecture de « Je ne suis pas tout seul à être seul », j’ai eu envie d’écrire une lettre à Jean-Louis Fournier :
Vous expliquez dans ce livre au titre particulier « Je ne suis pas tout seul à être seul » votre choix de solitude ! Vous expliquez revendiquer votre liberté, votre indépendance pour avoir le temps de lire, d’écrire et de regarder le monde, tranquillement sans être dérangé.
Vous vous moquez des relations de convenance avec votre dérision et votre humour habituels. Les conversations qui vous entourent, vous ne les écoutez plus. Alors ne vous étonnez pas d’avoir personne autour de vous !
Comme d’habitude, vous dézinguez les idées reçues faisant s’en indigner plus d’un. Ils déclarent offusqués « On ne parle pas ainsi de la mort », « On ne parle pas ainsi du handicap », « Il y a des choses dont on ne doit pas se moquer ». Ils n’ont pas compris votre posture digne de choisir le rire même noir plutôt que les larmes.
La suite est ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2019/10/27/je-ne-suis-pas-tout-seul-jl-fournier/
Tout juste sorti et vite lu. Jean-Louis Fournier se fait vieux, il a perdu enfants (sauf sa fille qui ne lui parle plus), amis, épouse, éditeur et même sa petite chatte. Toujours l'écriture vive, nostalgique et ironique pour évoquer la solitude qu'il aime et déteste.
Lu en une heure, très facile mais j'y reviendrai pour déguster ce texte comme un poème.
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j'avais aussi beaucoup aimé l'émouvant "ou on va papa ? ainsi que "Veuf" et "ça m'agace" il est parfois difficile de retrouver le même plaisir quand on a été emporté et conquis par une lecture