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L'affaire dite des « bébés congelés » a donné un coup de projecteur sur un phénomène jusque-là méconnu de la plupart d'entre nous mais pourtant bien connu des généralistes et des gynécologues : le déni de grossesse.
Comment des femmes peuvent-elles ignorer jusqu'au moment de leur accouchement qu'elles sont enceintes ? Comment leur entourage peut-il l'ignorer tout autant? Comment peuvent-elles aller jusqu'à commettre un infanticide ?
Il ne faut pas croire que ce phénomène troublant touche seulement des femmes qui ne voulaient pas d'enfant ou des femmes en mauvais état psychologique : le déni de grossesse peut concerner toute femme, tout couple (de un à trois cas pour mille naissances, c'est-à-dire davantage que le risque d'avoir un enfant trisomique).
Le phénomène est paradoxal dans des sociétés comme les nôtres, qui vouent un culte à la femme enceinte, sacralisent la maternité, scrutent la grossesse de la fécondation à l'accouchement et tendent vers une maîtrise absolue de la fécondité.
L'auteur enquête depuis trois ans sur ce phénomène. Elle a rencontré des femmes dans ce cas, des médecins, des psychiatres, des avocats.
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