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J'ai tué papa

Couverture du livre « J'ai tué papa » de Melanie Richoz aux éditions Slatkine Et Cie
Résumé:

Melanie Richoz J'ai tué Papa C'était donc lundi. Un lundi trois. C'est mon chiffre favori parce que je suis né en mars, le trois justement, et que mars est le troisième mois de l'année. Ma date de naissance, c'est le lundi 3/3/2003. Et aussi, nous sommes trois à vivre à la maison. Papa, moi et... Voir plus

Melanie Richoz J'ai tué Papa C'était donc lundi. Un lundi trois. C'est mon chiffre favori parce que je suis né en mars, le trois justement, et que mars est le troisième mois de l'année. Ma date de naissance, c'est le lundi 3/3/2003. Et aussi, nous sommes trois à vivre à la maison. Papa, moi et maman.



Confronté à l'hospitalisation de son père, le jeune Antoine livre ses réactions, auxquelles font écho celles de ses parents. Un roman à trois voix. Le quotidien d'un jeune garçon pas tout à fait comme les autres.



Un roman bouleversant de simplicité.







Mélanie Richoz, 30 ans, est ergothérapeute en pédiatrie. Elle s'est spécialisée dans la prise en charge des enfants autistes.







Mélanie Richoz, la Gavalda suisse 50 000 exemplaires vendus en Suisse romande de ses trois premiers livres, 17 000 de J'ai tué papa paru chez Slatkine Genève en 2015 https://melanierichoz.wordpress.com/2015/07/25/jai-tue-papa/

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Avis (6)

  • http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2017/11/26/35899752.html

    Ce récit d’à peine 110 pages et à l’écriture aérée ne paie pas de mine mais quelle claque ! Ce roman choral raconte le quotidien d’un garçon autiste (syndrome d’Asperger) avec ses parents. Nous avons tout à tour la vision...
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    http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2017/11/26/35899752.html

    Ce récit d’à peine 110 pages et à l’écriture aérée ne paie pas de mine mais quelle claque ! Ce roman choral raconte le quotidien d’un garçon autiste (syndrome d’Asperger) avec ses parents. Nous avons tout à tour la vision d’Antoine, de sa mère Clémence et de son père Jacques. Le quotidien est forcément complexe pour tout le monde mais leurs vies basculent véritablement le jour où Jacques a un grave accident.

    Avec simplicité et intensité, Mélanie Richoz a su parfaitement retranscrire la personnalité complexe de l’autiste mais aussi les difficultés des parents. L’auteure connaît bien son sujet puisqu’elle travaille avec des enfants atteints de ce trouble. C’est un récit brillant, intelligent, grave, drôle par moments qui permet de donner une autre vision de l’autisme. Pas de pathos, pas d’effets, juste la beauté et la tristesse des instants de vie. Je suis ressortie bouleversée de cette lecture. À lire absolument !

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  • « Mon cerveau est une terre en constante rotation, soumise aux forces de gravitation exercée par les autres corps présents dans l’espace ».

    Un thème ô combien douloureux et difficile constitue la trame de ce livre (roman, récit) de Mélanie Richoz, ergothérapeute en pédiatrie et écrivain (e) ...
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    « Mon cerveau est une terre en constante rotation, soumise aux forces de gravitation exercée par les autres corps présents dans l’espace ».

    Un thème ô combien douloureux et difficile constitue la trame de ce livre (roman, récit) de Mélanie Richoz, ergothérapeute en pédiatrie et écrivain (e) : le syndrome autistique. Un sujet qui me tient à cœur, comme vous pouvez le constater au fil de mes articles sur ce blog.

    « J’ai tué Papa » est une plongée dans le monde du silence. Celui qui enferme, qui étreint, celui qui étouffe, celui qui isole. L’autisme avec ses singularités, ses rituels, ses stéréotypies, et son grand mystère. L’autisme avec tout cet amour en dedans … L’autisme avec la souffrance qu’il génère, avec ses cris retenus, ses peurs irrationnelles pour tout être rationnel.

    Antoine est un enfant. Il est aussi autiste Asperger. Ce roman choral fait entendre sa voix et celle de ses parents, autour d’un évènement dramatique. Des voix chargées d’émotions, des voix qui hurlent en silence le poids de la souffrance et de la solitude. Qui disent aussi l’Amour. Le désarroi. La difficulté de l’acceptation face au gouffre abyssal dans lequel ils sont plongés au quotidien. Petite parenthèse personnelle, une maman d’élève me parlait, à ce sujet « d’apnée permanente ».

    En alternance, nous entendons donc la détresse d’Antoine (« J’aimerais pouvoir…m’arrêter, stopper cette anxiété qui me donne le vertige où que je sois, quoi que je fasse. Tout le temps »). Celle de sa maman, Clémence («Un gouffre béant et abyssal qui met si souvent Antoine face au mur, malgré sa persévérance et l’énergie déployée à être normal ») et celle de Jacques, son papa , dont nous percevons plutôt les pensées, vous comprendrez pourquoi à la lecture. Un papa qui l’apaise en lui racontant l’histoire du Petit Prince.

    J’ai été profondément bouleversée par cette lecture. L’écriture est d’une simplicité délicieuse et poétique à souhait. Elle est empreinte d’une empathie lumineuse, d’une humanité et d’une tendresse à fleur de peau. Elle est chargée de tolérance, de bienveillance. J’y ai retrouvé les petits « Antoine » qui jalonnent mon chemin depuis plusieurs années, j’ai retrouvé leurs peurs, leurs angoisses, les murs silencieux qui les entourent et dont il faut savoir trouver la porte. Celle du cœur.

    Un roman à découvrir donc. De toute urgence. Une belle leçon d’Amour et d’Humanité, en ces temps où l’égocentrisme fait un retour en force. Une ode à l’enfance différente. A l’enfance tout court. Merci, merci à l’auteure de rappeler qu’avant d’être rangés dans le tiroir TSA*, ces enfants sont avant tout des êtres en devenir.

    *TSA : Troubles du spectre autistique (c’est comme ça qu’il faut dire maintenant)

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  • J’ai beaucoup apprécié cette lecture que j’ai trouvé très touchante, voir la vie à travers les yeux d’Antoine nous permet de mieux comprendre l’autisme et le comportement qui en est lié. Mais l’auteur ne fait pas que ça elle met en avant également la dureté de la vie scolaire pour un enfant...
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    J’ai beaucoup apprécié cette lecture que j’ai trouvé très touchante, voir la vie à travers les yeux d’Antoine nous permet de mieux comprendre l’autisme et le comportement qui en est lié. Mais l’auteur ne fait pas que ça elle met en avant également la dureté de la vie scolaire pour un enfant autiste avec ses rejets et ses moqueries.

    Puis par parcimonie en nous faisant part de leur souvenir, l’auteur nous confronte aux parents et à leurs réactions face à cette maladie qu’ils ont eux aussi appris à comprendre.

    Et même si il n’est pas toujours facile de comprendre les réactions des uns et des autres surement car nous ne somme pas de leur situation j’ai trouvé que l’histoire été pas du tout mélodrame, l’auteur ne cherche pas à ce que nous ayons de la pitié pour ce jeune garçon mais plutôt nous faire comprendre cette maladie afin de changer les préjugés.

    Je regrette néanmoins le manque de profondeurs, en effet l’auteur nous dévoile les grandes lignes de la maladie sans rentrer totalement dans le sujet, de plus j’aurai aimé avoir un peu plus le ressentie des parents , mais en 108 pages c’est compliqué, 50 pages de plus et ça aurai été parfait .

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  • Autisme... Syndrome d'Asperger... des mots qui font frissonner tant l'on ignore ce qu'ils cachent réellement pour ceux qui en sont atteints comme pour leurs familles. Intellectuellement, on croit savoir, on a presque des certitudes, on croit pouvoir imaginer, on pense pouvoir faire preuve...
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    Autisme... Syndrome d'Asperger... des mots qui font frissonner tant l'on ignore ce qu'ils cachent réellement pour ceux qui en sont atteints comme pour leurs familles. Intellectuellement, on croit savoir, on a presque des certitudes, on croit pouvoir imaginer, on pense pouvoir faire preuve d'empathie, on est même capable d'en décrire quelques symptômes. Et puis on lit "J'ai tué papa" et on prend brutalement conscience que toutes les images que l'on se fabriquait confortablement étaient bien loin de la réalité.
    C'est pourtant grâce à une fiction que Mélanie Richoz parvient à nous faire ressentir les silences et les cris, les tremblements et les agressions, l'amour et la peur d'Antoine et de ses parents, Jacques et Clémence. En leur confiant la narration, elle nous fait pénétrer dans l'intimité de leur esprit, nous fait ressentir les basculements brutaux entre absences et présences, toutes deux extrêmes. Antoine au corps de planète lointaine, flottant dans des pensées qu'il tente d'ordonner et de faire coller à des codes qu'il ne peut concevoir, Jacques, enclos dans un corps dont nulle parole ne peut plus jaillir et Clémence, enfermée dans son refus de laisser mourir son mari et dans sa terreur d'avoir à affronter l'avenir sans lui. Les trois voix alternent, se racontent et leur succession magistralement construite les fait se répondre, s'opposer, se compléter, tissant une harmonie miraculeuse. Miraculeuse, oui, car l'impossibilité de communiquer par des paroles se trouve en quelque sorte compensée, dépassée, par les sentiments et émotions partagés. Et c'est Antoine, petit prince de sa planète isolée, qui parvient à trouver les mots libérateurs, ceux qui ouvrent les grilles des corps pour laisser jaillir tristesse et espoir.
    Mélanie Richoz ne joue pas sur les effets d'un pathos qui serait facile sur un tel thème. Juste avec des mots, mais avec des mots justes et beaux, elle nous enrichit de la différence et nous raconte différentes formes d'isolement. Sans tapage, ni vernis. Simplement. Et c'est bouleversant.

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  • Quel texte ! Un récit à trois voix : celle d’Antoine, jeune garçon autiste qui tente d’expliquer le monde autour de lui ; la voix de sa mère, bouleversante ; la voix de son père, toujours présent pour le réconforter quand Antoine panique.

    A eux trois, ils forment une famille unie et aimante....
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    Quel texte ! Un récit à trois voix : celle d’Antoine, jeune garçon autiste qui tente d’expliquer le monde autour de lui ; la voix de sa mère, bouleversante ; la voix de son père, toujours présent pour le réconforter quand Antoine panique.

    A eux trois, ils forment une famille unie et aimante. Jusqu’au jour du drame.

    Nous suivons donc ces trois personnages, leurs pensées et l’évolution d’Antoine.

    Un récit court mais qui m’a bouleversé. J’ai fini les dernières pages avec des poissons d’eau dans les yeux.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la passion d’Antoine pour la couleur verte au point que sa mère colore tout ses plats en vert.

    http://alexmotamots.fr/?p=2036

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  • Emue, bouleversée, touchée, secouée… je suis complètement troublée et attendrie par la lecture du roman de Mélanie RICHOZ, "J’ai tué papa".
    Il ne lui aura pas fallu plus de 110 pages d’une écriture légère, simple, aérée pour nous faire visiter le monde d’Antoine, un petit garçon "pas comme les...
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    Emue, bouleversée, touchée, secouée… je suis complètement troublée et attendrie par la lecture du roman de Mélanie RICHOZ, "J’ai tué papa".
    Il ne lui aura pas fallu plus de 110 pages d’une écriture légère, simple, aérée pour nous faire visiter le monde d’Antoine, un petit garçon "pas comme les autres" comme on dit discrètement. Il vit avec son père Jacques et sa maman Clémence jusqu’au jour où Jacques se retrouve à l’hôpital.
    Ce roman à trois voix raconte le quotidien de la famille au rythme des crises d’Antoine qu’il gère à sa façon, entouré de ses parents attentifs et bienveillants, un quotidien parfois lourd à porter mais empli d’un amour infini. Sans avoir eu à côtoyer ce type de pathologie, je me suis retrouvée complètement immergée dans la tête d’Antoine et dans le cœur de ses parents tant les scènes décrites le sont avec réalisme, intensité et précision.
    Pourtant rien de larmoyant. Bien au contraire c’est un récit drôle et joyeux que nous narre Mélanie Richoz, pleine d’empathie à l’égard de ce petit bonhomme attachant, intelligent, émouvant.
    Les mots se bousculent et me manquent à la fois pour décrire le bonheur que j’ai eu à découvrir ce livre que j’oserai qualifier de bijou. Je ne sais toujours pas qui me l’a adressé mais je le, la, les remercie infiniment ainsi que la maison d’édition Slatkine & compagnie pour ce magnifique cadeau.

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