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Dans la France libérée, Gabriel jure de se venger des assassins de sa compagne, torturée et assassinée par des miliciens pendant qu'il était au maquis. Mais l'ancien combattant de 1914 qui lui prêtre main forte, Abel, semble lui cacher quelque chose. Pierre aurait-il été trahi par l'un de ses camarades ?
1996. À la mort de Gabriel, son père, ancien résistant, Pierre met la main sur le journal intime où celui-ci raconte, jour par jour, les événements dont il a été le témoin et l'acteur en août 1944, juste avant la libération de Forcalquier, en Haute-Provence.
Stupeur : il découvre que Jeanne, sa mère, qu'il croyait morte en couches, a été torturée et assassinée par des miliciens, juste après sa naissance.
Qui était vraiment Jeanne ? Qui furent les auteurs de cet acte abominable ? Qui en fut le commanditaire ? Quel rôle joua au juste Abel, le braconnier qui accompagna Gabriel dans sa quête des meurtriers ?
Questions auxquelles les écrits de Gabriel et les lettres de Jeanne, des années plus tard, apportent une réponse : la guerre, hélas, n'enfante pas de héros. Seulement des victimes...
Il y a bien longtemps que je n'avais plus lu de roman de Jacques Mazeau et quand j'ai vu que son nouveau roman était proposé par les éditions de l'Archipel sur NetGalleyFrance, je n'ai pas hésité et je les en remercie pour leur confiance.
"J'ai entendu le chant des morts" est un roman captivant en trois parties. En 1996, Pierre découvre un journal intime écrit par son père Gabriel, ancien combattant engagé dans la Résistance. Pierre commence sa lecture et on plonge donc en 1944 où son père retrace ce qu'il a vécu pendant cette période.
Le récit se poursuit et Gabriel nous raconte sa vengeance pour le meurtre pendant la guerre de sa bien-aimée, Jeanne, la mère de Pierre. Dans sa quête des responsables de cet acte, il rencontre Abel, un résistant comme lui et ensemble, ils vont faire la lumière sur cet événement d'autant qu'il est persuadé que les auteurs sont ses camarades de combat.
Cela nous mène à la dernière partie, à la lecture des lettres que Jeanne écrivait à Gabriel et où Pierre découvrira, qui était réellement sa mère. Celui-ci va apprendre que sa mère a été torturée, assassinée, alors qu'il était persuadé qu'elle était morte en couche.
Jacques Mazeau nous offre un récit passionnant où les intrigues et le suspense se côtoient. Son écriture est fluide. On sort de cette lecture en se disant que nous-mêmes et les générations à venir avons encore bien des "secrets" à découvrir sur cette période.
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