"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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De Michel Wyn, j'ai pu apprécier déjà le sens du récit, mi nostalgique, mi romanesque dans ses deux livres précédents "Vingt ans, l'an quarante" et "Adieu la vie, adieu l'Amour", c'est maintenant la verve et la truculence que je découvre dans ce livre tout simplement gai et jouissif.
Qu'est ce qui peut lier un neveu à son tonton, fan solitaire des films de la cinémathèque française à une pléthore de personnages aussi caricaturaux que délicieusement fendus, de tout horizon avec un acteur noir en attente du grand rôle qui le fera l'illustrer comme un comédien et non plus comme " le noir " de service ? C'est bien entendu la passion comme l'histoire du cinéma français à son époque faste et la volonté d'enfin réaliser et tourner "Le Film" qui marquera les esprits et les installera dans l'esprit du public.
Le hasard de la participation à une émission de jeu sur le cinéma sur une petite chaîne et un héritage suite au décès du tonton tant aimé et le meilleur clapiste du XX ième siècle. Il n'en faut pas plus à Michel Wyn pour monter un roman délicieusement burlesque, quasi picaresque et avec des dialogues comme des circonstances que n'aurait pas renié, par exemple, Michel Audiard en son temps.
Convoquant ainsi un producteur aussi ruiné que pathétique mais futé, des agents plutôt véreux mais de ressource, un scénariste - grand écrivain "goncourisé" et accessoirement scénariste en série sous un faux nom, son "nègre", le vieil auteur américain d'une grande série policière aux USA amoureux d'une petite française devenue nonne, l'épouse jalouse de l'acteur principal, une troupe ukrainienne, un cirque de province avec son éléphant déchaîné et bien évidemment les deux vieux complices retraités, mais machinistes de formation, de tonton, ravis de s'échapper de leur maison de retraite, Michel Wyn nous lance avec malice dans les coulisses de la mise en place et du tournage d'un film à tout petit budget mais de grande ambition.
Les économies de bout de ficelle, le bons sens mis à rude épreuve, la succession de tuiles tombant sur nos deux malheureux héros (Jean Michel et Boris - Mamadou) et sur leur film, les contretemps se multiplient, les coups de sort (et même Steven Spielberg) aussi, faisant alterner ainsi douche froide et chaude tout au long du récit.....
Les dialogues, le comique de situation, la bonne connaissance de la réalité des plateaux de tournage de l'auteur, tout s'allie pour faire sourire, rire le lecteur et pour nous rendre attachant nos deux héros et leurs complices.
Cela devrait faire un bon film si l'on adaptait ce récit au cinéma pour de vrai.... Jean Pierre Mocky à la réalisation peut-être.
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