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Nous sommes à Berlin en 2011 et il est de retour. Qui ? Hitler.
Berlin, 2011. Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Et il n'est pas content : comment, plus personne ne fait le salut nazi ? L'Allemagne ne rayonne plus sur l'Europe ? Depuis quand tous ces Turcs ont-ils pignon sur rue ? Et, surtout, c'est une FEMME qui dirige le pays ? Il est temps d'agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour cela, il lui faut une tribune. Ça tombe bien, une équipe de télé, par l'odeur du bon client alléchée, est toute prête à lui en fournir une. La machine médiatique s'emballe, et bientôt le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ! En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise... Hitler est ravi, qui n'en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. Reste à porter l'estocade qui lui permettra d'achever enfin ce qu'il avait commencé...
Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Il n'est pas content de l'état actuel de l' Allemagne, il va tout faire pour qu'elle redevienne la Grande Allemagne, l' Empire dont il a toujours rêvé. Pour accéder aux rouages du Pouvoir, il devra regravir les échelons, c'est ainsi qu'il devient...acteur de stand-up. Mais peut-on réécrire l' Histoire ? Combien de fois n'a-t-on pas entendu : " à l'heure actuelle, Hitler n'aurait jamais gouverné "; " comment les gens ont-ils été assez bêtes pour se laisser manipuler par lui ? " etc. Notre société est disséquée par les yeux d'un homme des années 1940, ce qui donne lieu à des scènes d'anthologies. ( Hitler face au monde du spectacle, de la télé-réalité etc).L'auteur nous met au pied du mur, il montre ou plutôt démontre l'ascension fulgurante du Fürher et à quel point les gens sont manipulables et faibles. Et à quel point ils ont besoin d'admirer leurs gouvernants. Une vraie claque.
Le 30 août 2011, un homme se réveille dans un terrain vague de Berlin. Il porte une capote militaire un peu sale. Autour de lui, des détritus, des oiseaux qui gazouillent et des voix d'enfants qui jouent ...
Il ne reconnait pas le lieu où il se trouve ... la veille au soir il était dans son bunker, les Russes approchaient, les attaques aériennes britanniques pilonnaient la ville ...
Cet homme, c'est celui dont il est malvenu de prononcer le nom, oui, celui avec la grande mèche et la petite moustache ...
Quand il quitte le terrain vague où il s'est réveillé, il est recueilli par le kiosquier voisin qui lui offre abri et nourriture et, le prenant pour un comédien plus vrai que nature, lui fait rencontrer des producteurs d'émissions télé qui lui offrent la tribune qui lui manquait !
La première partie de ce roman est très divertissante : la découverte des téléphones multitâches, la recherche d'une sonnerie, le pouvoir de ioutioube sur les journaux imprimés, les voitures silencieuses, les vêtements qui ne ressemblent plus rien, les chaussures de clowns aux pieds des jeunes, ...
Bref tout ce qu'on découvre après un sommeil de 66 ans !
La deuxième partie du roman, le développement des thèses historiques, la rencontre avec les représentants des partis, l'acoquinement avec les Verts, m'a davantage ennuyée ...
Bref, un roman étonnant d'un jeune auteur allemand à suivre ...
La fable moderne et horrifique de l’auteur allemand Timur Vermes est un pari fou et ô combien risqué, et c’est peu dire que son livre a fait énormément parler, notamment en Allemagne. A la lecture, on comprend vite pourquoi la polémique a été si vive. Le pitch est à la fois simple et terrifiant : Adolf Hitler se réveille sur un terrain vague de Berlin le 30 avril 2011, son uniforme sent l’essence et il a mal à la tête mais il est bien là, vivant. Très vite, il comprend que son Reich qui devait durer mille ans a bien changé : gouverné par une femme, cosmopolite, américanisée, le Berlin où il se trouve l’étonne autant qu’elle le révulse. Très vite, le quiproquo s’installe, alors qu’il claironne qui il est, tout le monde le prends pour un comédien type « actor studio » qui habite son rôle 24h24. Pire, piégé par l’ambigüité de la situation (autant que par son impossibilité), on le prend très vite pour un comique qui cherche à combattre le Mal par le second degré. Hitler, intelligent et intuitif, comprends vite qu’il lui faut rester ambigu sur le sujet. Lorsqu’une chaine de TV lui propose un show, il accepte et devient (de façon totalement surréaliste) populaire. Tout le monde le prend pour un champion de l’humour noir et corrosif alors que lui distille son discours sans états d’âme : le ver est dans le fruit. Le livre de Vermes est réussi dans le sens où il est dérangeant dans la forme comme dans le fond. Dans la forme d’abord, en faisant d’Hitler son narrateur, il crée entre ce personnage honnis et le lecteur une proximité qui devient vite problématique. D’autant plus que Vermes lui attribue un certain bon sens, lui fait dire quelques vérités bien senties et lui octroie même un humour certes léger et discret mais quand même... Heureusement que l’auteur n’édulcore a aucun moment l’idéologie nauséabonde de son « héros », dans chaque paragraphe ou presque la perversion de cette idéologie mortifère est présente, de ce point de vue, il n’y a pas d’ambiguïté possible. Le contraire aurait été un suicide littéraire ! Le style est agréable, les chapitres brefs, on oscille souvent entre plusieurs sentiments à la lecture : c’est parfois drôle, ironique, révoltant, consternant : c’est une lecture qui ne laisse pas indifférent, c’est sur. Sur le fond, Vermes fait évoluer son personnage dans une Allemagne à laquelle on a quand même bien du mal à croire. La facilité avec laquelle le personnage d’Hitler se promène dans les rues de Berlin, la popularité de son émission, les saluts nazis que lui font ses admirateurs « pour rigoler », tout cela sonne quand même un peu faux quand on sait le travail de mémoire qu’à fait le peuple allemand sur cette période abominable de son histoire. Même si la TV d’aujourd’hui y est décrite comme elle le mérite, c'est-à-dire sans concessions, je ne crois pas qu’une chaine de TV oserait jamais faire d’un acteur grimé en Hitler le héros de ses programmes, même en pariant sur « le côté corrosif de son humour de second degré ». Je comprends que le roman n’ait pas plu à tout le monde en Allemagne, je le comprends très bien. Reste que la trame narrative est maline, quand on connait un peu l’histoire du nazisme dans les années 30 et la conquête du pouvoir par la croix gammée, on sent que Vermes cherche à démontrer l’adage : « Mêmes causes, même méthodes = même conséquences », c’est peut-être fait maladroitement, mais sa démonstration reste, avec quelques réserves et une fin abrupte et un peu étrange, assez pertinente.
Un livre qui ne laisse pas indifférent et qui dérange un peu comme les miettes d'une biscotte dans le lit après le petit déjeuner .
Tout d'abord,on pense qu'effectivement le personnage va nous irriter et que notre avis sera tranché sur la question ....MAIS ....c'est sans compter sur l'art subtil de l'ironie de l'auteur qui de manière sous jacente nous met en garde contre cette "pseudo séduction" que représente le vote des extrêmes quand on a plus d'espoir .
Effectivement,on a trop souvent oublié après coup, qu'Hiltler à été élu par la Vox Populi ....celle là même à qui on est sensé faire allégeance.
Heureusement qu'il reste des Desproges pour nous rappeller : " Faisons confiance à la sagesse populaire ,c'est la même qui à élu Hitler en 33 ! " A MEDITER DE TOUTE URGENCE !
J'ai commencé ce livre en ne sachant pas à quoi m'attendre et me voilà toute bouleversée, choquée et perplexe...
Il est de retour c'est l'histoire du réveil d'Hitler en 2011 dans un terrain vague... Celui-ci est choqué de la façon dont vit l'Allemagne et décide de reprendre les choses en main grâce à une émission de télévision...
Ce qui m'a choquée c'est qu'il se fait une place importante dans la société, que les gens l'écoutent et que comme il le dit lui-même, déjà il y a 66 ans, il a été élu par le peuple...
En lisant ce roman, on ne devient pas nazi mais alors que je pensais que je détesterais le personnage, on se surprend à l'apprécier sauf sur certains points....
Je vous laisse découvrir ce roman qui mérite d'être lu... et posez vous la question : auriez-vous voté pour lui il y a 66 ans ?
Bonne lecture !
les critiques n'incitent pas forcément à lire ce livre... Et pourtant ! mais il faut être prêt à entendre une critique acerbe des médias et de la télé réalité, de réviser sa culture allemande ET accepter de rire du 3ème Reich. Rire de Hitler, est-ce possible ? cette satire le prouve mais uniquement grâce au talent de Timur Vernes ! à ne pas mettre dans toutes les mains... Il faut tout de même un certain courage d'aller sur ce terrain là !
Force est de constater et d'admettre qu'au vu des critiques laissées, ma motivation pour lire ce livre avait considérablement baissé. Mais une fois de plus je vais nager à contre courant...
Car j'ai pris un réel plaisir à lire ce roman très imprégné de culture allemande. Et puis pour vraiment l'apprécier, il faut aussi commencer par comprendre l'importance du tabou auquel il s'attaque. L'auteur écrit en copiant le style, en imaginant les remarques, les réflexions et les attitudes de son personnage principal qui découvre un monde changé et interprète à sa façon ce qu'il voit. Ce n'est pas toujours drôle, pas souvent de bon goût, on laisse le "politiquement correct" au vestiaire pour enfiler l'uniforme du dictateur soucieux de tout recommencer. Mais on décortique une société et ses travers au travers d'un prisme plus que particulier. Un roman osé, irrévérencieux, qui énonce aussi des vérités et ne ménage personne. Je comprends son succès en Allemagne et j'en souhaite une bonne lecture à celles et ceux qui se laisseront tenter.
Un jour d'août 2011, un homme s'éveille sur un terrain vague. Aussi étrange que cela puisse paraître, cet homme n'est autre que l'ex Führer du IIIème Reich, Adolph Hitler. Désorienté, il se demande où est passé son état major et est surpris de ne pas entendre la déflagration des bombes. Il se croit toujours en 1945. Il croise de jeunes gens bizarrement vêtus qui jouent au football et qui ne semblent pas le reconnaître. Il sort du terrain vague et parcourt les rues découvrant un Berlin sans traces de combat, une ville reconstruite où les voitures grouillent. Il se rend à un kiosque de journaux et s'évanouit en lisant la date sur un quotidien.
Le kiosquier ému par sa détresse l'héberge quelques temps dans le kiosque et persuadé qu'il s'agit d'un sosie d'Hitler, d'un acteur, il le met en relation avec les producteurs d'une émission de télévision. Hitler atterré par ce qu'est devenue son Allemagne, et par le comportement de sa population va se servir de la télévision pour essayer de retrouver le pouvoir et remettre l'Allemagne sur les rails qu'elle n'aurait jamais du quitter.
Ce livre présenté comme une satire, comme un livre hilarant ne m'a fait sourire qu'une ou deux fois. Les descriptions de l'état de la presse et de la débilité des programmes de télévision sont assez savoureuses. " Tout le monde sait à quoi s'en tenir avec nos journaux : le sourd note ce que lui raconte l'aveugle, le crétin de service corrige le tout et les collègues recopient!" Mais à part cela que dire??? Le sujet était pourtant intéressant et prometteur, mais que de longueurs, que de redondances, un style d'une lourdeur digne d'une Panzer Division. J'ai été plus d'une fois tenté d'abandonner cette lecture tant le rythme de l'histoire est lent et le style de l'auteur rébarbatif. Jamais je n'ai réussi à vraiment entrer dans le roman. Mais après tout peut-être n'ai-je pas été sensible à l'humour de ce roman!
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