Voilà qui donne envie de relire toute l'œuvre de l'auteur de "La Comédie humaine" !
Parce qu'il était fauché, parce qu'il a couru après l'amour et l'argent, parce qu'il finissait toujours par craquer et s'acheter le beau manteau de ses rêves, parce qu'il refusait d'accepter que certains aient une vie facile et pas lui, parce que, avec La Comédie humaine, il a parlé de nous, j'aime passionnément Balzac." Tout le monde connaît Balzac, mais bien souvent son nom reste associé aux bancs de l'école. Avec la drôlerie qu'on lui connaît, Titiou Lecoq décape le personnage. Elle en fait un homme d'aujourd'hui, obsédé par l'argent, le succès, l'amour, dans un monde où le paraître l'emporte sur le reste. Sous sa plume, ce géant de la littérature devient plus vivant que jamais.
Voilà qui donne envie de relire toute l'œuvre de l'auteur de "La Comédie humaine" !
Entre confirmations et découvertes littéraires, faites le plein d'idée de lectures...
« Honoré et moi » de Titiou Lecoq est une biographie très originale et très moderne d’Honoré de Balzac.
Cette biographie aurait pu s’appeler « Honoré et l’argent » tant la préoccupation première de Balzac est d’en avoir, par tous les moyens, entrepreneuriat, mariage ou par l’écriture bien-sûr.
Ce livre est très plaisant à lire avec le ton si brillant et drôle de Titiou Lecoq.
À tous ceux qui fuient les biographies en temps normal, ce livre est fait pour vous.
En seulement 200 pages, Titiou Lecoq retrace la vie de Balzac et fait de cet écrivain du XIXe siècle, un homme définitivement moderne.
En plus d’être divertissant et vivant, ce texte est avant tout enrichissant. On apprend de Balzac qu’il était obsédé par l’argent et rongé par l’échec mais dévoré d’ambition.
Une lecture qui allie plaisir et richesse (Balzac en serait jaloux).
@lecturesauhasard
Avec « Honoré et moi », Titiou Lecoq passe un bon coup de décapant sur le portrait assez convenu de Balzac. Ici, on est bien loin d’une biographie traditionnelle, et pourtant on en apprend autant, voire plus, sur lui, avec en bonus le sourire aux lèvres. On découvre un Balzac bien loin du piédestal de grand écrivain supérieur pour découvrir un homme beaucoup plus proche de nous, marqué par la poisse et une faculté à faire les mauvais choix assez incroyables. Si on y ajoute son talent pour dilapider son argent, enfin celui qu’il n’a pas, le portrait est complet ! Il apparait également obsédé par l’agent, la gloire et l’amour, rien de moins et rien que de très actuel. Le ton est drôle, percutant et en même temps plein de finesse. Le lecteur ressent bien toute l’admiration de l’autrice pour Balzac. A se demander pourquoi toutes les biographies ne sont pas écrites comme ça ! Un livre à ne surtout pas rater !
Tout de suite, dès les premières pages, on sait que ce ne sera pas une biographie comme les autres. Et tant mieux !
Combien de pavés pour s'apitoyer sur un Balzac mal-aimé, dédaigné de sa famille et de ses pairs. Combien de cris au génie (se méfier à la prononciation, la cryogénie est tout à fait autre chose !), de piédestal pour y poser l'auteur, soit, mais l'homme...
Tout commence par un vase moche. Au musée Balzac. Son ancien chez lui, fort modeste aux vues des goûts de luxe du bonhomme.
Un vase moche qui va suffire à réveiller la curiosité de l'auteure. Mieux, à l'obséder. C'est qui, finalement, cet ogre dont on nous donne les oeuvres à étudier à l'ecole sans rien dire de l'être humain ?
Titiou Lecoq replace l'homme, la famille, l'oeuvre, dans son contexte historique. Avec beaucoup d'a-propos et d'humour. Impossible de ne pas tourner les pages, de ne pas dévorer ce livre.
D'une part, parce que la vision est rafraîchissante et judicieuse.
D'autre part, parce que Balzac, ce monstre caféiné, acharné de travail, redevient subitement humain. On l'admirait. On referme le livre avec une tendresse presque maternelle.
Envolée, la belle image de l'intellectuel à qui tout réussit ! Balzac aura cumulé les échecs comme d'autres collectionnent les timbres. Tour ça avec une liberté, une modernité, un désir de n'être surtout pas borné par une société mal embouchée.
Originale.
Jubilatoire.
Tout de suite, dès les premières pages, on sait que ce ne sera pas une biographie comme les autres. Et tant mieux !
Combien de pavés pour s'apitoyer sur un Balzac mal-aimé, dédaigné de sa famille et de ses pairs. Combien de cris au génie (se méfier à la prononciation, la cryogénie est tout à fait autre chose !), de piédestal pour y poser l'auteur, soit, mais l'homme...
Tout commence par un vase moche. Au musée Balzac. Son ancien chez lui, fort modeste aux vues des goûts de luxe du bonhomme.
Un vase moche qui va suffire à réveiller la curiosité de l'auteure. Mieux, à l'obséder. C'est qui, finalement, cet ogre dont on nous donne les oeuvres à étudier à l'ecole sans rien dire de l'être humain ?
Titiou Lecoq replace l'homme, la famille, l'oeuvre, dans son contexte historique. Avec beaucoup d'a-propos et d'humour. Impossible de ne pas tourner les pages, de ne pas dévorer ce livre.
D'une part, parce que la vision est rafraîchissante et judicieuse.
D'autre part, parce que Balzac, ce monstre caféiné, acharné de travail, redevient subitement humain. On l'admirait. On referme le livre avec une tendresse presque maternelle.
Envolée, la belle image de l'intellectuel à qui tout réussit ! Balzac aura cumulé les échecs comme d'autres collectionnent les timbres. Tour ça avec une liberté, une modernité, un désir de n'être surtout pas borné par une société mal embouchée.
Originale.
Jubilatoire.
Après un passage à vide, suite à l'écriture de son livre Libérées !, Titiou Lecoq visite la maison Balzac dans le quartier de Passy à Paris. Le début de la visite n'est pas exaltante. Puis Titiou Lecoq rentre dans le bureau d'Honoré de Balzac et sent sa présence. De là va s'en suivre l'écriture de la biographie de Balzac.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture. L'autrice ne prend pas la défense d'Honoré de Balzac mais raconte la vie de cet auteur, telle qu'elle était, avec les documents et les archives qu'elle a pu trouver.
C'est très bien écrit, avec humour et objectivité.
Moi qui n'ai jamais lu un seul livre de Balzac ( oui, honte à moi. J'y ai échappé au collège et au lycée), Titiou Lecoq m'a donné envie de lire les œuvres de cet auteur.
Merci pour ce bon moment de lecture.
Où l'on (re)découvre Balzac, ce génie littéraire grand amoureux et piètre homme d'affaire !
« En trois ans, avec trois livres, Honoré est devenu un écrivain à succès. C’est le moment ou jamais d’assainir ses finances et de régler ces dettes qui lui empoisonnent la vie au quotidien, le stressent, le mettent sous pression permanente. Ou pas. »
On ne présente plus Honoré De Balzac, que nous avons tous approché au lycée, de près ou de loin (voire de très loin pour certains..) à travers l’étude de ses œuvres que l’on aura adoré, détesté, ou adorer détester, selon…
Mais saviez vous, qu’Honoré, l’homme, qui nous apparait plus familier dans cette surprenante biographie, avait 3 objectifs dans sa vie ? Etre célèbre, être aimé et surtout être riche !
Mission plus qu’accomplie pour la célébrité, puisqu’il est entré dans la postérité, comme chacun sait, lui qui ne doutait pas de son génie. Dont acte.
Constat plus mitigé en ce qui concerne ses amours, aussi dispersée que ses nombreuses idées dont il foisonnait, mais restant d’une fidélité inconditionnelle à sa comtesse polonaise durant plus de 20 ans. Enfin surtout, à l’argent de son riche et vieil époux…dont il se réjouira de la mort et surtout de ses futures épousailles.
Quant à la richesse dont il rêvait…il n’y a qu’à consulter « le graphique de la dèche balzacienne » qui ponctue cette biographie pour s’en faire une idée. C’est bien simple : plus il était ruiné, plus Honoré dépensait pour se refaire une « santé » financière ». C’est une approche… Celle d’Honoré, qui d’ailleurs usait de mille et une ruse pour ne pas honorer (elle était facile) ses créanciers lorsque ceux-ci venait sonner à sa porte.
Vous l’aurez compris :Honoré de Balzac, c’est un le Scapin des écrivains : fourbe, arrogant, cupide, aimant être vu (jusque dans ses tenues), on ne peut s’empêcher de tout lui excuser tant le personnage est attachant d’illusions et de déraison, qui le rendent presque familier au lecteur.
Une biographie drôle et décalée qui réconciliera assurément tous ceux qui se sont fâchés avec lui sur les bancs du lycée !
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