Retrouvez l'enregistrement de la rencontre littéraire avec Marie-Hélène Lafon.
Le fils, c'est André. Le père, c'est l'Absent. La mère, c'est Gabrielle. Mais André est élevé par Hélène, la soeur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines.
Chaque été, il retrouve sa mère biologique qui vient passer ses vacances en famille.
De Saint-Céré dans le Lot en passant par Chanterelle et Aurillac jusqu'à Paris, Marie-Hélène Lafon nous transporte à nouveau au coeur d'une famille. Elle décrypte aussi bien ses bonheurs ordinaires que le poids du manque le plus profond, celui qui creuse des galeries dans les vies, sous les silences.
André n'a de cesse de mendier le père, de cerner les contours de son absence, d'attendre, de guetter, de laisser le temps s'étirer, de se cogner à l'urgence, de composer un portrait en indices et de comprendre en creux qui il a été : un avare du coeur, plein de lui-même, pétri de morgue, étroit, mesquin, beau et aimé par les femmes.
Avec ce nouveau texte, l'auteure confirme la place si particulière qu'elle occupe aujourd'hui dans le paysage de la littérature française. Toujours aussi puissante, son écriture reste limpide et fluide.
Retrouvez l'enregistrement de la rencontre littéraire avec Marie-Hélène Lafon.
Histoire du fils - Marie-Hélène Lafon
André est élevé à Figeac et dit « maman » pour Hélène, sa tante ; et, « ma mère », pour Gabrielle, sa véritable mère.
André passe son enfance éloigné de sa mère partie vivre à Paris. Il ne la voit que deux fois par an pendant les congés scolaires. Il grandit ainsi en se posant des questions, notamment sur l’identité de son père, qu’il ne connaît pas.
Avant de se marier, il apprend le nom et l’âge de son père : Paul Lachalme, qui a 16 ans de moins que sa mère.
C’est à Aurillac dans un lycée de garçons que Gabrielle et Paul se sont connus. Aujourd’hui, Paul est avocat et possède des biens dans le Cantal…
Ce court roman est une quête d’identité. Couronné du Prix Renaudot en 2020, Marie-Hélène Lafon retrace un parcours d’amour interdit et d’un enfant qui se cherche.
Dans un style très épuré, les questions du personnage principal ne sont pas soulevées comme il se devrait et l’on reste dans une histoire plutôt contemplative.
Si l’on n’aime pas les narrations anachroniques, il est préférable de ne pas lire se livre. Cependant, l’autrice veille à situer clairement chaque époque, ce qui permet de ne pas se perdre. Un très beau roman !
« Histoire du fils » est l’histoire d’André, fils de Gabrielle, élevé par Hélène, sa tante, et son oncle.
Il y a dans ce roman tout ce que j’aime, une écriture fluide et tellement agréable à lire, et une histoire de famille avec ses sentiments (dits ou non), ses petits bonheurs et ses silences.
Cette première lecture de Marie-Hélène Lafon en appellera d’autres…
Ce roman a reçu le prix Renaudot 2020.
J'avais très envie de découvrir ce livre dont j'ai entendu beaucoup de bien. Peut-être en attendais-je trop, comme cela arrive parfois devant tant de commentaires positifs, mais je n'ai pas été convaincue.
J'ai eu beaucoup de mal avec l'histoire en elle-même. Cette quête des origines, le mal-être de l'orphelin tant qu'il n'a pas trouvé le fil de son histoire. Un thème régulièrement abordé dans les romans. Ici j'ai été perdue, noyée dans la multitude de personnages et de destins qui s'entrmêlent. A cela il faut ajouter la valse régulière des époques au cours du roman. Tout cela a fini par me lasser. Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnages étant trop concentrée à la reconstruction du puzzle.
Par contre j'ai été charmée par la plume de Marie-Hélène Lafon. Beauté et poésie à chaque mot. Un vrai enchantement.
L’histoire du fils, c’est une fiction inspirée d'un fait réel, ce qui la rend plus poignante. On découvre André, sa mère se nomme Gabrielle Leoty et il est né de père inconnu. Il sera élevé par son oncle Léon et sa tante Hélène, avec ses trois cousines plus âgées. Elles seront pour lui des presque sœurs. Il aura deux mères, sa mère biologique et celle qui va l'élever. Mais il est difficile d e ne pas connaitre son père
Marie-Hélène Lafon explore les secrets de famille avec les non-dits, les silences . Elle raconte la vie sur plusieurs générations
Très belle écriture
Un roman qui m'a emportée
J'ai apprécié ce roman que j'ai eu beaucoup de difficultés à lire, des périodes désordonnées, une famille au 100 visages m'ont perdu dès le début. Une écriture élégante et trop soignée ne m'a pas particulièrement plu. Histoire cependant bien suivi malgré tout ce fils décousu.
L’histoire de ce fils, c’est aussi l’histoire de sa famille à travers un siècle, qui court de 1908 à 2008. Le fils, c’est André, né dans l’entre-deux-guerres, de père inconnu et de mère connue mais néanmoins mystérieuse et distante. A 37 ans, Gabrielle a ainsi accouché de son unique enfant, qu’elle confie aussitôt à sa sœur Hélène. André grandit à Figeac, entre sa tante, son mari et leurs trois filles, dans un foyer aimant et chaleureux, choyé comme s’il était le fils de la famille. Gabrielle, quant à elle, vit à Paris on ne sait trop comment ni de quoi, et descend dans le Lot en août et à Noël. Elle ne révélera l’identité du père d’André que le jour du mariage de ce dernier.
Le roman nous fait voyager dans l’histoire d’André, et même avant sa naissance et jusqu’après sa mort, en faisant des bonds dans le temps en avant en arrière, et reconstitue dans le désordre la saga familiale.
Une narration sans dialogues ni fioritures ni respect de la chronologie, avec des silences et une économie de mots, et pourtant cette écriture non seulement dépeint à merveille les émotions et sentiments des personnages, mais en plus les communique au lecteur. Peut-être parce que Marie-Hélène Lafon rend ses personnages tellement attachants qu’on ne peut qu’être en empathie avec eux. Avec un certain suspense (André rencontrera-t-il son père?), « Histoire du fils » est un roman entre Lot et Cantal, sur la filiation, l’absence, la transmission, les secrets de famille, la construction de soi quand les parents biologiques font défaut.
Un texte tout en douceur, mon premier de cette auteure, sans doute pas le dernier.
Prix Renaudot 2020 ... Lecture idéale pour un dimanche pluvieux ! Lu en une après-midi
Petite saga familiale qui fait du bien ... A la recherche du père à travers les différentes générations ! J'ai aimé la structure des chapitres ... on est balancé dans le passé puis dans le futur pour revenir dans le passé. Chouette moment de lecture sans plus
Un avis en demi-teinte.
Certes l'écriture est élégante et poétique.
Il y a des passages qui m'ont vraiment embarquée dans le récit mais ils sont trop peu nombreux.
Certains personnages auraient mérités qu'on s'y attache, André, Hélène ou Léon, mais ils sont trop survolés pour que cela soit possible.
Et puis pour un roman si court, il y a des longueurs, trop de longueurs.
Bref, un sentiment mitigé.
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