80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
l'oeuvre de henri thomas (1912-1993), à peu près ignorée par l'université, a toujours été admirée par des écrivains, dont gide, celan, jaccottet et bergounioux ; en témoigne, ici même, le texte d'ouverture signé jean-christophe bailly.
plus qu'un thème, le secret est bien plutôt la marque qui hante le récit, dans tous ses éléments : l'intrigue, les personnages, le narrateur, la composition, la phrase ; parfois le mot même fait événement par son caractère incongru, invitant le lecteur à chercher une motivation cachée, toujours partielle, relançant le mouvement infini de la lecture. henri thomas nous invite ainsi à penser ce que peut être un récit, un peu à la manière de blanchot, mais selon des voies toutes différentes.
dix-huit études travaillent à dévoiler un secret en constant déplacement qui impose de réfléchir sur l'acte de lire, c'est-à-dire sur la relation entre l'évidence de la signification et le secret, sur le rapport entre le lisible et l'illisible, la représentation et le symbolique. l'une des ambitions de ce volume a été d'aborder tous les genres pratiqués par henri thomas : poésie, roman, nouvelle, carnet.
la première partie met en lumière les multiples aspects stylistiques et thématiques de cette oeuvre selon les approches les plus diverses possible, sans présupposé théorique ou idéologique. la seconde, plus historique, situe henri thomas au regard de ses contemporains (herbart, perros, dhôtel entre autres) et des revues (mesures, confluences, 84, le mercure de france, cahiers des saisons, obsidiane, n.r.f, les cahiers du chemin) dont il fut l'un des acteurs essentiels.
cet ensemble d'études, françaises et étrangères, incitera, nous l'espérons, à lire ou à relire une oeuvre importante de la seconde moitié du vingtième siècle qui s'est enrichie d'une dizaine de posthumes et qui a été l'objet d'un récent commentaire de jacques derrida.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année