"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" C'est un texte extraordinaire, un peu comme si Jean Moulin avait échappé à Barbie et nous avait laissé le témoignage de ses tortures et de sa tentative de suicide.
Bolis était un des chefs de la Résistance à Gênes, il a été arrêté en février 1945 par des fascistes aux abois enragés par leur proche défaite. Bolis n'est pas identifié, mais on se doute de l'importance de la prise : après les sévices habituels, Bolis, pris en main par le chef des tortionnaires, ne parle pas. Mais, jour après jour, les tortures deviennent plus raffinées ; à demi mort, il craint toujours de craquer et il décide de se suicider avec une lame de rasoir qu'il a camouflée.
Le récit devient alors insoutenable, mais il faut le soutenir, il faut lire ces pages, non par voyeurisme sadique mais pour aller au bout de l'expérience de vie, pour tirer la leçon de ce supplice que s'inflige Bolis : faire ce qu'aucune bête n'aurait fait, comme dit Saint-Ex à propos de Guillaumet naufragé dans les Andes. " Michel Polac, Charlie Hebdo.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !