"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Gommage de tête emprunte librement son titre au film de David Lynch : Eraserhead (1977).
Derrière l'audace de cette référence cinématographique se découvre, chez Marie de Quatrebarbes, la recherche d'une forme d'écriture épurée et concentrée. À l'image d'un échafaudage voué à disparaître, le poème se retire progressivement, laissant apparaître un corps sans interface, ou la trame d'un récit en filigrane.
« Une sorte de poème en style libre », ainsi que David Lynch qualifia le scénario de 22 pages qui devait donner naissance à son premier long métrage ?
Sur un plan technique, le phrasé tout à fait particulier mis en oeuvre par Marie de Quatrebarbes soutient une hésitation entre vers et prose. Du vers, le phrasé utilise la possibilité de coupe et de parataxe, la construction de la strophe ; de la prose, l'effet rétroactif du point final qui demande au lecteur de revenir sur la structure logique du chapitre qu'il conclut.
Le récit du livre épouse cette double injonction formelle, jusque dans sa table des matières et la succession de ses chapitres : « Prophéties » ; « Générique » ; « Trop cuire » ; « Emulsion mineure » ; « Initiales. » et « Point d'acclimatation » - accomplissant ainsi le programme de son titre, entre élaboration consciente et énigme.
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