Romans policiers et thrillers venus du monde entier : offrez du suspense à vos proches !
Le nouveau roman très attendu de la reine du polar français.
-; Des fois, tu sais... Des fois j'ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
-; À cause de ce qui arrive à Mona ?
-; Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi...
-; Tu n'es pas débile et de toute façon tu ne peux pas mourir.
-; Et pourquoi ?
-; Parce que tu n'as pas vu Glen Affric. On ne peut pas mourir sans avoir vu Glen Affric...
Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n'ai pas de cervelle.
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu'il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
Léo le triso. Léonard le bâtard.
Léonard n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents.
Alors il rêve parfois de disparaître.
Être ailleurs. Loin d'ici.
À Glen Affric.
Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars...
Avec plus de deux millions de livres vendus à travers le monde, Karine Giebel s'est forgée une place à part dans le paysage littéraire français. Glen Affric, son douzième roman, est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l'amitié, où le plus beau côtoie le pire. Karine Giebel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, nous plonge comme elle seule sait le faire au plus profond de l'âme humaine...
Romans policiers et thrillers venus du monde entier : offrez du suspense à vos proches !
Une histoire sombre et poignante.
Nous allons connaître l'enfer carcéral, le harcèlement scolaire, l'opprobre, l'humiliation, la perversité et de grandes solitudes.
Il y a aussi le sourire d'une mère, des liens fraternels, de la solidarité et de l'amitié.
Alors oui, c'est parfois un peu gros, un enchaînement d'épreuves peu probable mais c'est la patte de Karine Giebel.
L'écriture est précise et le rythme parfait pour faire monter la pression.
Des personnages attachants pour un roman bouleversant.
Le livre est bien construit. 3 histoires qui se rejoignent. Une succession de malheurs et d’injustice. J’ai pleuré plusieurs fois. J’aurais aimé que ça se finisse autrement …
" On peut avoir des ailes et pas savoir s'en servir. "
Léonard est un adolescent de 15 ans, un colosse capable de travailler comme un homme mais qui, dans sa tête, n’a pas plus de 8 ans. Incapable de lire et encore moins d’écrire, il est le souffre douleur d’une bande de gamins sans scrupules et est incapable de se défendre : Léonard vit dans la peur, jusqu’au jour où ses tortionnaires vont trop loin. Jorge est incarcéré depuis plus de 15 ans pour un double meurtre qu’il n’a pas commis, il est sur le point d’être libéré mais il sait déjà que, de retour chez lui, il sera traité en paria, il est innocent, mais son avenir est une impasse. Angélique est handicapée mentale, elle vit avec son oncle qui la traite comme sa bonne et la viole régulièrement, séquestrée, elle ne parle plus, et personne au monde ne se doute de qu’elle doit subir. Ces trois là ne se connaissent pas, mais leurs tragédies sont intimement liées.
« Glen Affric » est un gros roman aussi passionnant qu’il est douloureux à lire. Franchement, je ne sais pas si c’est ma sensibilité personnelle qui a été mise à rude épreuve mais les premiers chapitres concernant Léonard sont (très) éprouvants. Je devais m’arrêter tous les trois ou quatre chapitres pour souffler, parce que j’avais le cœur serré. Comment ne pas être en empathie avec ces trois personnages dont on ne met moins de 30 pages à comprendre les liens. Les chapitres alternent entre Jorge et Léonard, le premier est une boule de rancœur (et on le comprend), le second un gentil garçon, incapable de la moindre méchanceté, et qui subit les horreurs d’un harcèlement scolaire ignoble. Et puis, leur destin se croise, littéralement, pendant de longs chapitres avant d’enfin se trouver. La relation entre les deux est plus que touchante, elle est même de plus en plus bouleversante au fil des pages qui défilent. Quant à Angélique, ses apparitions sont plus rares et là encore, ce qu’elle subit nous chamboule profondément. On retrouve dans « Glen Affric » tout ce que j’aime de Karine Giebel : des personnages ultra attachants mais jamais monolithiques, des « seconds rôles » bien croqués et bien écrits, les thèmes de l’enfermement, du rapport de force qui s’inverse doucement et puis bien-sur (ça j’aime un peu moins !), l’absence totale de happy end. Elle ne sait pas terminer ses histoire autrement que dans la tragédie. Je la connais alors je m’y étais préparé. Et bien, même préparée, j’ai eu les larmes aux cils lors des dernières pages ! Tous les passages en prison sont intenses, elle décrit l’univers carcéral comme personne : la violence, la solitude, les matons sadiques, les surveillants plus bienveillants, j’étais presque de retour dans la prison pour femme de Marianne (« voir « meurtre pour Rédemption » que j’ai lu il y a plus de 15 ans et que je n’ai jamais oublié). Je ne veux pas trop en dire sur l’intrigue, la tragédie des 3 personnages se nouant sur une intrigue policière assez classique mais parfaitement tenue (je me suis laissé surprendre par le rebondissement final). Mais « Glen Affric » est d’une noirceur qui n’a rien à envier aux autre romans de Giebel, le drame est possible à chaque page que l’on tourne, c’est une lecture qui peut d’avérer éprouvante voire déprimante si on n’est pas prévenu. Chez elle, les coupables sont souvent punis mais les innocents tombent avec eux. Pour les victimes comme pour les criminels, le pire est toujours certain, c’est une vision très noire de la vie et de la société qu’à cette auteure hors du commun. « Glen Affric » est dans mon Top 3 de Karine Giebel, je le place en 3ème position derrière « Le Purgatoire des Innocent » et « Meurtre pour Rédemption ». C’est dire combien j’ai été immergé et passionnée par l’histoire de Jorge, d’Angélique et surtout de Léonard : un gamin qui n’est pas taillé pour affronter la cruauté humaine, une boule d’innocence et de gentillesse dans un monde sans pitié. Au delà du polar, ce roman aussi un éclairage très touchant sur le handicap mental, en faisant de 2 personnages ayant subi des dommages cérébraux des personnages centraux, en entrant dans leur sensibilité avec des mots, Giebel apporte sa petite pierre, à sa façon, à une immense cause.
En voilà un roman qui m'a tenue en haleine : pas moins de 750 pages à couper le souffle !
J'ai suivi Léonard, le cœur serré, le ventre noué et les larmes aux yeux. Parce que Léo, la vie lui a pas fait de cadeau, pire que ça, la vie a été une vraie enflure avec lui. Pauvre gosse...
C'était mon premier roman de Karine Giebel et je suis pas sûre de retenter l'expérience car d'après vos retours, ils sont tous comme ça ! Par comme ça, j'entends "le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange..." Et moi, je ne peux pas. C'est pas possible, je ne lis pas pour me faire du mal, j'ai besoin d'espoir, d'amour et de soleil pour mon petit cœur !
Si vous n'avez pas peur de souffrir, foncez ! Parce que ce roman n'en est pas moins excellent pour autant ! Juste pas ma came !
Après "Ce que tu as fait de moi", je voulais lire un deuxième roman de Karine Giebel. Voilà chose faite, avec "Glen Affric" choisi sur les conseils avisés de Chantal et Christine.
Dès la quatrième de couverture, un des thèmes principaux est dévoilé, le harcèlement (notamment scolaire) :
"Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle »
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
« Léo le triso. Léonard le bâtard. »
Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître.
Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric..."
Karine Giebel a en effet choisi d'évoquer dans ce thriller des thèmes à la fois révoltants et touchants : le harcèlement aussi bien physique que moral, la différence, la(l') (in)justice, la vie carcérale et les difficultés de réinsertion,... Mais, heureusement, il y est aussi beaucoup question d'amour.
"Glen Affric" est le récit croisé de trois personnages marqués par la vie et les épreuves, innocents, et vivant un cauchemar au quotidien.
Il s'agit de :
- Léonard, un jeune adolescent de 16 ans, enfant trouvé et adopté par Mona, qui est différent des jeunes de son âge, un peu attardé mais terriblement attachant.
- Jorge, le fils de Mona, qui sort de prison après avoir purgé une peine de 16 ans pour un double meurtre qu'il n'a pas commis.
- Angélique, une jeune femme orpheline recueillie par son oncle, qui lui fait subir des maltraitances physiques et mentales.
Ces personnages, et ceux qui gravitent autour d'eux, sont complexes, intéressants et attachants ; leur psychologie est très bien décrite par l'auteure.
Il est très difficile d'en dire plus sur ce livre sans risquer de "spoiler" l'intrigue, et ce serait vraiment dommage. C'est une histoire élaborée, aux nombreux événements et rebondissements, un bouquin de taille volumineuse (762 pages) mais qui est très addictif et se lit en quelques jours.
J'ai apprécié cette lecture. J'y ai retrouvé cette noirceur, cette violence et cette absence d’espoir que j'avais déjà ressenties dans "Ce que tu as fait de moi", mais plus mesurées peut-être, avec moins de passages glauques.
J'ai retrouvé aussi son écriture fluide, incisive, percutante avec des phrases courtes et des mots simples allant à l'essentiel.
Étonnamment (pour moi), je n'ai pas été très émue par ce roman et les très (trop?) nombreuses mésaventures des personnages, mais j'ai passé d’excellentes heures de lecture en sa compagnie.
Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cette lecture, mais je rejoins l’avis de @nessa.booknlove sur le fait que les deux gros premiers tiers du livre il ne s’y passe pas forcément beaucoup de choses. Mais il se lit très bien malgré tout, le personnage de Léonard est terriblement attachant. Le lien qui se crée entre les deux frères (Léonard et Jorge) est fort alors que seulement quelques mois avant, ils ne se connaissaient pas, ça renforce nos émotions tout au long de la lecture.
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J'ai adoré la dernière partie de ce livre, où enfin j’ai retrouvé les sensations que j'aime dans les livres de l’autrice d’habitude, la course poursuite, cette pointe de stress et de tension qui naît en nous, vont-ils réussir à s’en sortir ?
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Plus de 700 pages, mais l’écriture de Karine Giebel est très fluide, ça se lit très vite, malgré les deux premiers tiers sans grande action, il se dévore !
Quelle avalanche de mésaventures, d’injustices, de pas de chance pour Jorge et Léonard !
Tout au long de leur histoire on les voit lutter contre… la malchance? Un mauvais sort?
Et tout au long de sa lecture on sait d’avance que ça finira mal pour eux.
J’ai apprécié d’autres romans de cet auteur mais celui-ci m’a déçue car il ne m’a pas surprise, j’y ai trouvé des longueurs, des répétitions et un peu trop de pathos.
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C'est vrai qu'on ne sent pas l'enthousiasme dans cette chronique.... :-)