"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Funérailles célestes est une histoire vraie d'amour et de perte, de loyauté et de fidélité au-delà de la mort.
Xinran dresse le portrait exceptionnel d'une femme et d'une terre, le Tibet, toutes les deux à la merci du destin et de la politique. En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine.
Par idéal, Kej un s'enrôle dans l'armée comme médecin. Peu après, Wen apprend la mort de son mari sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée, le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants.
Recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari... Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle. Mais elle aussi a changé: en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.
Une chinoise, jeune mariée voit son époux médecin partir au Tibet avec l'armée pour soigner les soldats. Quelques semaine après son départ, elle apprend sa mort.
Elle ne veut pas y croire, elle ne peut s'y résoudre, alors elle part sur ses traces pour le retrouver.
Sa quête, son errance va durer plusieurs décennies.
Nous voila partis dans les steppes, les immenses paysages et le silence abyssal.
On rentre dans l'intimité d'une famille de nomade, ses croyances, sa manière de vivre et leur générosité.
Il y a peu de parole, un labeur permanent, des prières et de la fraternité.
J'ai apprécié le rythme lent et contemplatif du récit.
Alors même si l'auteure semble avoir une vision éloignée de ce qu'est réellement le Tibet, j'ai apprécié l’atmosphère de ce roman.
une lecture hors du temps.
J'ai été embarquée dans cette histoire, un voyage à travers le tibet à la rencontre des populations et de leurs relations à la vie.
Wen est une femme médecin, autonome, indépendante et courageuse. Original dans la littérature chinois.
A lire et à relire.
En 1956, Shu Wen et Kejun sont deux jeunes médecins remplis de l’espoir des premières années du communisme chinois. Par idéal, Kejun s’engage dans l’armée, peu après Wen apprend sa mort au Tibet. Refusant de croire à cette nouvelle, elle s’engage à son tour afin de partir au Tibet dans le fol espoir de savoir ce qui est arrivé à son mari. Elle est rapidement séparée de ses compagnons de voyage et recueillie par une famille de nomades avec qui elle va rester pendant trente ans sans jamais perdre de vue son but et au terme de ce temps , elle va découvrir ce qui est arrivé à son mari...
Cette histoire est magnifique et livrée sans fioritures, l’écriture est simple et fluide, elle se lit comme un roman d’aventures. Elle est bouleversante à cause de ce qui sous-tend tout le récit, cette fidélité exceptionnelle et cette quête pour laquelle les qualificatifs me manquent... De la confrontation de cette jeune chinoise avec une civilisation totalement inconnue, terriblement différente, sur laquelle elle ne connait que les préjugés véhiculés par la propagande, dont elle ne connait pas la langue, dans une nature sans doute belle mais profondément hostile, qui va profondément changer cette toute jeune femme, nait une histoire extraordinaire. Car les tibétains, nomades, vivent au rythme des saisons, accompagnés par leur religion qui imprègne chacun de leurs actes, ils n’ont pas de richesse matérielle au sens occidental mais sont d’une richesse humaine inouïe et les années vont passer sans que Shu Wen en prenne conscience , la notion de temps là-bas dans ces années là en tout cas, n’ayant pas grand chose à voir avec la nôtre...
Un livre magnifique à lire, un témoignage sur une civilisation en train de disparaitre, le portrait d’une femme incroyable , une histoire qui parle de spiritualité, une histoire d’amour de légende...
C'est une très belle histoire d'amour.
Wen apprend la mort de son mari. Elle refuse d'y croire et part à sa recherche au TIBET pendant 30 ans.
Xinran nous propose un long voyage aux confins d'un Tibet isolé du monde, à la suite de Wen jeune dermatologue chinoise qui, n'acceptant pas la mort de son mari kejun engagé comme médecin dans l'armée chinoise des années 50, se lance dans une quête qui va lui prendre 30 ans de sa vie.
Après avoir rencontré Zhuoma, femme Tibétaine qui tout perdu, elle est recueillie avec cette nouvelle amie par une famille de nomades tibétains. Au fil des saisons qui rythment la vie dans ces contrée arides, au fil des années, on suit la lente transformation de Wen, qui devient peu à peu plus tibétaine que chinoise s'imprégnant au contact de ses hôtes de la culture et de la spiritualité locales.
Sa quête devient double après la disparition de Zhuoma. Aidée d'une partie de la famille tibétaine elle reprend son périple se refusant d'abandonner avant d'avoir retrouvé son amie et fait toute la lumière sur le sort de son mari. Ce n'est qu'à ce prix qu'elle pourra envisager le retour dans une Chine dont elle se sent de plus en plus étrangère.
S'inspirant d'entretiens avec Wen revenue dans sa ville natale, Xinran brode une émouvante histoire d'amour éternel dans laquelle la frontière est mince et difficile à cerner entre la réalité du témoignage et l'imaginaire.
Lorsque son époux, médecin, part au Tibet alors que la guerre fait rage, sa jeune femme, chinoise elle aussi, attend son retour. Son décès lui est alors rapporté, sans que les circonstances de sa mort ne soient très claires. Elle part alors sur ses traces, jusqu'au Tibet, et y passe trente années, pour savoir quel a été le sort de son amour.
Un très beau récit, tant sur la culture tibétaine que sur l'opposition entre Chine et Tibet.
Une histoire réellement intéressante. Tant par la description de la vie que mène Wen au Tibet au sein de la famille de Saierbo, mais également sur les coutumes religieuses, les croyances de ses hôtes. Le dénouement de l'histoire est aussi incroyable. Je ne peux dire qu'une chose : J'ai été enchantée par ce récit. Et dire que cette histoire est vraie. Incroyable, très bien écrit, une pure merveille!
Une histoire incroyable qui nous transporte vers les tribus nomades tibétaines, qui vivent hors du temps et des civilisations modernes : la quête de Shu Wen pour son mari durera 30 ans et lui permettra, finalement de faire son deuil, mais aussi de découvrir et d'assimiler une façon de vivre totalement inconcevable pour nous, occidentaux matérialistes, dans laquelle l'homme communie avec la nature et les éléments. La découverte du Tibet et des ethnies nomades par deux chinoises, Shu Wen d'abord, puis Xinran, qui ira également sur place se documenter, est intéressante car elles découvrent toutes deux une civilisation "féodale" et ancestrale, totalement empreinte de spiritualité, aux antipodes de la Chine communiste et révolutionnaire.
Un style sobre et journalistique, volontairement dépouillé.
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