"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un numéro de téléphone, un exemplaire de La Peau de chagrin et un briquet de la Légion étrangère. C'est tout ce qui est retrouvé sur le cadavre d'un homme abandonné dans un bassin du jardin des Tuileries. Alors qu'il piétine déjà dans une enquête sur la disparition de trois jeunes femmes, le commandant Julien Delestran est chargé de l'affaire. Le numéro de téléphone est sa première piste : c'est celui du CNAOP, l'organisme permettant aux enfants nés « sous X » de retrouver leurs parents biologiques. Mais tandis que le commandant essaie d'avancer sur cette nouvelle enquête, la précédente se rappelle à lui quand sa hiérarchie lui adjoint l'aide d'une psychologue. Tout d'abord sceptique face à cette « ingérence », Delestran est bien obligé de reconnaître que Claire Ribot sait mettre au jour la vérité aussi bien que le plus fin des limiers. Et qu'elle ne sera pas de trop pour sonder, avec son groupe, les tréfonds de l'âme humaine...
Chimiste de formation, Jean-François Pasques est capitaine de police. Après une quinzaine d'années à Paris, notamment à la Section Criminelle de la 1ère DPJ, il travaille désormais à Nantes en Sécurité Publique. La police satisfait son appétit de curiosité humaine, et Fils de personne met en scène ces personnages hauts en couleurs auxquels il est confronté quotidiennement dans son métier.
Le commandant Delestran et son équipe sont en charge d'une enquête sur la disparition mystérieuse de 3 jeunes femmes. Comme celle-ci est au point mort, on leur confie les investigations pour retrouver l'identité et la cause du décès d'un homme, probablement un clochard, retrouvé mort dans un bassin du jardin des Tuileries.
L'arrivée d'une psychologue dans l'équipe va quelque peu chambouler les habitudes de travail.
Les romans auxquels est décerné le prix du Quai des Orfèvres mettent souvent en avant les procédures d'enquête. Celui-ci n'y échappe pas, et c'est parfois un peu (trop) pesant.
Je ne dirai rien sur l'intrigue, pour ne pas risquer d'en dévoiler les ressorts, sinon que l'arrivée de Claire Ribot, la jeune psychologue, va permettre de déverrouiller une situation qui semblait bloquée. Il y a quand même beaucoup trop d'incroyables coïncidences dans l'histoire qui nous est racontée...
Les personnages principaux, Delestran, son adjointe, le lieutenant Beaumont, et C. Ribot ne manquent pas de caractère et sont bien campés, sans excès de descriptions. Ils paraissent cependant trop "propres", sans faille de personnalité. Seule Beaumont garde une face secrète.
Le texte est bien écrit, sans excès de fioritures ou d'effets de style. Même s'il y a peu d'action, sauf au dénouement, la narration est dynamique. Elle repose sur une alternance rapide entre les différentes composantes des investigations et sur des allers-retours entre les deux enquêtes dont l'équipe est en charge. Le livre se lit donc facilement et avec plaisir, même, si parfois, trop de description des procédures peut lasser...
Chronique illustrée : Le commandant Delestran et son équipe sont en charge d'une enquête sur la disparition mystérieuse de 3 jeunes femmes. Comme celle-ci est au point mort, on leur confie les investigations pour retrouver l'identité et la cause du décès d'un homme, probablement un clochard, retrouvé mort dans un bassin du jardin des Tuileries.
L'arrivée d'une psychologue dans l'équipe va quelque peu chambouler les habitudes de travail.
Les romans auxquels est décerné le prix du Quai des Orfèvres mettent souvent en avant les procédures d'enquête. Celui-ci n'y échappe pas, et c'est parfois un peu (trop) pesant.
Je ne dirai rien sur l'intrigue, pour ne pas risquer d'en dévoiler les ressorts, sinon que l'arrivée de Claire Ribot, la jeune psychologue, va permettre de déverrouiller une situation qui semblait bloquée. Il y a quand même beaucoup trop d'incroyables coïncidences dans l'histoire qui nous est racontée...
Les personnages principaux, Delestran, son adjointe, le lieutenant Beaumont, et C. Ribot ne manquent pas de caractère et sont bien campés, sans excès de descriptions. Ils paraissent cependant trop "propres", sans faille de personnalité. Seule Beaumont garde une face secrète.
Le texte est bien écrit, sans excès de fioritures ou d'effets de style. Même s'il y a peu d'action, sauf au dénouement, la narration est dynamique. Elle repose sur une alternance rapide entre les différentes composantes des investigations et sur des allers-retours entre les deux enquêtes dont l'équipe est en charge. Le livre se lit donc facilement et avec plaisir, même, si parfois, trop de description des procédures peut lasser...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/05/21/fils-de-personne-jean-francois-pasques-fayard-un-bon-prix-du-quai-des-orfevres/
Je ne connaissais pas cet auteur, mais pour en parler il faut le découvrir ? Il m'a tenue en haleine sans aucun problème.. on suit Delestran pas à pas et on participe à cette enquête ! Je ne suis pas déçue alors faites comme moi lisez-le !
Très captivant par tout ce qu'on découvre sur le "police procédural"même si,pour ma part,je trouve que toutes ces explications cassent le rythme de la narration qui en devient presque secondaire.
"Vous savez ce que c'est que de vivre en étant un bâtard?"
Le rôle de la lecture dans la vie de plusieurs personnages est capital!
"...qu'il ne lui en voulait pas,mais qu'il en voulait terriblement aux livres...à cause d'eux,il devait vivre encore."
Très instructif,ce polar accroche jusque dans les dernières pages.
Prix du Quai des Orfèvres 2023.
Deuxième lecture roman de la semaine avec ce récent vainqueur du prix prestigieux du Quai des Orfèvres décerné par un jury de spécialistes (flics, avocats, journalistes...) à un manuscrit anonyme d'un roman policier inédit.
On y rencontre le commandant Delestran et son équipe, des personnages déjà vus dans "Mortelle Canicule" dans un roman vivant, prenant et d'une précision impressionnante quant aux procédures policières.
Il faut dire que l'auteur sait de quoi il parle, il a fait partie de la section criminelle de la 1ère DPJ à Paris, et ça se voit. On se retrouve en immersion dans une double enquête: un homme est retrouvé mort dans un bassin des Tuileries et des femmes disparaissent sans qu'on comprenne bien ce qui peut les relier.
La lecture, bien que très procédurale, reste agréable. Les personnages sont bien définis et fonctionnent très bien. La double intrigue est intéressante et même si on se doute qu'elles finiront par se croiser, il faut bien reconnaître que le suspens dure et que la fin, quoiqu'un peu rocambolesque, est bien amenée.
Le "police procedural' est un genre à part entière de la fiction policière. "Fils de personne" en est un digne représentant, peut-être un des meilleurs exemples français que j'ai pu lire. Jean-François Pasques tient là des personnages et un style qui pourrait perdurer.
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