Revivez en images le dénouement de la 10e édition du Prix Orange du Livre !
Revivez en images le dénouement de la 10e édition du Prix Orange du Livre !
Des livres incontournables pour un immense plaisir littéraire
Des extraits des 6 romans lus par les comédiens Fanny Cottençon et Nicolas Pignon...
Les finalistes sont connus, mais comment le choix s'est-il fait ? Et quels sont les avis du jury sur les 6 romans en sélection ?
Coup de coeur pour ce court récit parfaitement maîtrisé tant par son style concis et visuel que par une construction qui égrène, distille le doute, le poison avec une grande finesse.
Le texte a des allures de roman familial, les liens sont distendus entre le fils Laurent et sa mère, entre Laurent et sa cousine Lucie. Les non-dits sont suggérés, l'atmosphère est lourde. A plusieurs reprises , on est face à des scènes de décomposition, des odeurs pestilentielles.Mais on fait comme si. On partage la langue de boeuf. On rend visite à la cousine Lucie qui va se marier. On va à la cueillette des champignons .Pourtant
le doute s'installe: pourquoi Claire la fausse compagne de Laurent tombe-y-elle malade ?Pourquoi n'est-ce pas Constance qui accompagne Laurent?
Laurent a une hérédité très lourde. Quand il va à l'épicerie de Vieux-Fourneau l'épicière le reconnaît, lui reviennent les rumeurs d'empoisonnement qui ont couru lors du décès de son père…
Cet été-là, Laurent part pour quelques jours avec Claire dans son village d’enfance, pour y assister au mariage de sa cousine.
L’ambiance n’est pourtant pas à la noce. Pour Laurent, c’est même la corvée du siècle. Les retrouvailles avec sa mère et son oncle sont aussi froides que la température est élevée, ça pue les vieilles rancœurs, les blessures mal cicatrisées et les histoires familiales rancies. Sans compter les cinq mouches mortes dans la chambre, les urnes funéraires qui sont à leur place ou pas, Claire qui doit se faire passer pour Constance, la fiancée de Laurent, et ce Luc qui n’arrête pas de téléphoner…
L’atmosphère est plombée autant par l’orage qui approche que par les non-dits. C’est glauque, menaçant, oppressant, la tension monte au fil du récit, accentuée par l’écriture sèche, sans pathos, descriptive et visuelle. Le lecteur tente de détecter les indices et de reconstruire au compte-gouttes les secrets de famille.
Assez vite, j’ai deviné la fin, mais ce court roman (ou longue nouvelle) vaut surtout pour son style détaché et son ambiance sinistre. Ca se lit tout seul, c’est court mais c’est fort.
Typiquement le genre de roman français qui me laisse assez froide (c'est d'ailleurs plus une novella qu'un roman).
On peut apprécier l'économie de mots mais "Faire mouche" est tellement dégraissé qu'il n'en reste pas grand chose. Je n'ai rien contre les styles dépouillés, bien au contraire, mais à tout réduire à l'essentiel, l'auteur m'a rendu son histoire très fade. Et alors que l'on m'annonçait du suspense, j'ai très vite compris quel était le twist.
Dommage. D'autant plus que l'ambiance, qui rappelle un peu les films de Chabrol, me plaisait beaucoup.
Faire mouche, le troisième roman de Vincent Almendros est paru aux Éditions de Minuit. Un format court (128 pages) mais percutant, qui fait mouche justement.
Invité au mariage de sa cousine, Laurent revient en Auvergne, à Saint-Fourneau, son village natal. Son amie Claire, qu’il fait appeler Constance, l'accompagne. Voici une paire d'années que Vincent n'était pas revenu. Il revoit les siens. Enfin ceux qui restent. Sa mère au gilet mité. Son oncle malade et ventripotent. Laurent scrute tout. Aucun détail ne lui échappe, pas même les mouches qui jonchent le plancher. Laurent semble à l’affût. Il semble anxieux. Est-ce le fait de retrouver sa famille qui le met mal à l'aise ? Ou bien celui de revivre son passé ? Mais soyons honnête, le problème n'est pas là.
Aucun doute, Vincent Almendros fait mouche avec son thriller campagnard suffoquant. Faire mouche est un roman d'atmosphère, d'ambiance. Il prend corps dans un de ces petits villages isolés, où les gens sont taiseux. A Saint-Fourneau, secrets et mensonges sont bien gardés. Les non-dits sont légende. Les silences assourdissants. Tout est oppressant. Et c'est en apnée que Faire mouche se lit.
L'écriture de Vincent Almentros est visuelle, condensée, ciselée. Aucun détail n'échappe au lecteur. Son style minimaliste est faussement simple. Taillé au cordeau, chaque mot est pesé, minutieusement choisi. Aucun n'est de trop. Tout le talent de l'auteur tient justement dans la force de son écriture. C'est puissant. Il réussit à appâter le lecteur dans un souffle de légèreté qui au fil des pages devient pesant, dérangeant. Vincent Almentros est diaboliquement ambigu. Seul bémol, la fin se devine très rapidement. Mais l'essentiel n'est pas là, tout est dans ces souvenirs que l'on ne partage pas.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2019/02/mon-avis-sur-faire-mouche-de-vincent.html
Laurent revient dans son village natal dont il s'est coupé depuis de nombreuses années. Dans une ambiance de souvenirs d'enfance et de maison de grand-mère qui sent le renfermé et la naphtaline, on perçoit un malaise grandissant avec les membres de la famille, sa mère, son oncle, sa cousine, et des morts qui ont eu lieu il y a longtemps. Laurent lui-même n'est pas clair, il est venu avec une copine qu'il fait passer pour sa petite amie dont il vient de se séparer.
J'ai beaucoup aimé ce roman, court mais très poignant. On le lirait presque d'une traite. Le style est limpide, les lieux et les ambiances parfaitement décrits en quelques phrases très simples. Les personnages sont mystérieux, chacun a sa part de non-dit, et c'est ce qui fait la beauté de cette histoire.
Laurent, qui ne fréquente plus sa famille depuis plusieurs années, se rend au mariage de sa cousine Lucie. Il y retrouvera sa mère et son oncle Roland.
Laurent est censé s’y rendre avec sa fiancée enceinte de trois mois, Constance. Oui mais voilà : c’est Claire qui l’accompagne …
Ce petit roman de 120 pages qui se lit en deux heures est un vrai cadeau littéraire : l’écriture est épurée, les phrases percutantes, un véritable travail d’artiste !
Une histoire de famille où le destin se perpétue, d’une génération à l’autre : à lire absolument !
Retour aux sources pour Laurent qui doit assister au mariage de sa cousine. Il se replonge dans son enfance en revoyant sa mère, son oncle. Une histoire familiale bien lourde et compliquée. La tension monte lentement. On ressent la chaleur, les insectes qui volent aux alentours l'odeur de pourriture. Le malaise s'accentue lentement. L'atmosphère est lourde, pesante. L'écriture est remarquable les descriptions très pointues. On imagine vraiment très bien ce trou perdu et cette famille. Très bon roman que j'ai particulièrement bien aimé.
Bien écrit....trop bien écrit.....trop de mots qui viennent en cascade nous oppresser.
Certes l'ambiance de l'histoire est pesante mais c'est surtout l'écriture que j'ai trouvé pesante.
Très déçue après toutes les critiques élogieuses lues.
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