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Factotum

Couverture du livre « Factotum » de Charles Bukowski aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Le factotum, c'est l'homme à tout faire. En l'occurrence Chinaski, l'alter ego de l'écrivain, qui nous raconte ici à la première personne une vie d'errance, de La Nouvelle-Orléans à Los Angeles, de New York à Philadelphie.
Des saouleries, des prostituées, des chambres crasseuses, des boulots... Voir plus

Le factotum, c'est l'homme à tout faire. En l'occurrence Chinaski, l'alter ego de l'écrivain, qui nous raconte ici à la première personne une vie d'errance, de La Nouvelle-Orléans à Los Angeles, de New York à Philadelphie.
Des saouleries, des prostituées, des chambres crasseuses, des boulots minables - diffusion de magazines ou fabrication de biscuits pour chiens... Dans la prose génialement débraillée, mêlant l'obscénité à la provocation, qui a fait son succès, Charles Bukowski égrène la litanie de cette existence marginale, reflet de l'Amérique des paumés, des chômeurs, des perdants.
Après Marco Ferreri (Contes de la folie ordinaire) et Barbet Schroeder (Barfly), le metteur en scène Bent Hamer a relevé le défi de porter à l'écran l'univers violent et déjanté de « Buk », avec pour principaux interprètes Matt Dillon et Lili Taylor.

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Avis (2)

  • Henry Chinaski, pendant la Seconde Guerre Mondiale, traîne de ville en ville aux États-Unis. De La Nouvelle-Orléans à New York, en passant par Philadelphie, Miami, jusqu'à Los Angeles. A chaque fois, il cherche une piaule, un petit boulot pas trop fatigant. Puis il écume les bars, dragouille et...
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    Henry Chinaski, pendant la Seconde Guerre Mondiale, traîne de ville en ville aux États-Unis. De La Nouvelle-Orléans à New York, en passant par Philadelphie, Miami, jusqu'à Los Angeles. A chaque fois, il cherche une piaule, un petit boulot pas trop fatigant. Puis il écume les bars, dragouille et revient avec des filles, fait de drôles de rencontres qui le mènent une fois sur un yacht. Il parie aux courses, picole, erre dans les rues, picole encore...

    Henri Chinaski dit Hank, l'alter ego de l'auteur bâtit ainsi sa légende qu'il se plaira à confirmer sur certains plateaux de télé.

    Mon dernier Bukowski date de mes années de jeune adulte. Je l'ai beaucoup lu, je trouvais cela transgressif, violent, décadent, dans les années 1980/1990. Et puis, je me suis lassé, parce que je trouvais qu'il tournait en rond, que ses délires d'alcoolique queutard, vaguement écrivain, ça ne m'apportait pas grand chose. J'avais surtout l'impression de toujours lire le même livre, qu'il n'y avait que le titre qui changeait. Dans le genre, je préférais Henry Miller.

    Et voilà-t-y-pas qu'en allant acheter un dictionnaire anti faute d'orthographe -si si ça existe-, je déambulais dans les travées de la librairie et je tombai sur cette réédition avec cette couverture très réussie. Bon, me dis-je in petto, c'est peut-être le moment de relire Bukowski ? Je relis donc, trouve quelques phrases pas mal du tout : "Le boulot était simple et crétin, mais les employés trouvaient toujours un sujet d'agitation. Ils s'en faisaient pour leur boulot. [...] C'est là que j'appris pour la première fois qu'il ne suffisait pas de faire son boulot, mais qu'il fallait aussi y trouver de l'intérêt, voire une passion." (p.12/13) Et d'autres disséminées ici et là, entre les beuveries, les coucheries, le travail alimentaire en attendant que la littérature paie.

    J'y retrouve les travers ci-dessus énoncés : l'auteur tourne un peu en rond : errances, picoles, baisouilles, fuites de ville en ville... Ça peut sembler répétitif, long et inutile, ça l'est parfois.

    Nonobstant ces remarques, il est intéressant de (re)lire Bukowski maintenant. A l'heure où nos sociétés se puritanisent, s'offusquent du moindre débordement, ça dépote et ça va à contre-courant de ce que l'on veut nous proposer comme modèle. Ce serait un livre de la rentrée littéraire de 2022, il faudrait sans doute y mettre des avertissements en pagaille : "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé", sur l'addiction au jeu, sur les violences faites aux femmes... Tout, il dézingue tout Bukowski, il ne passerait pas les fourches caudines de la bien-pensance actuelle.

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  • ''A faire de tels boulots on se fatigue. On découvre une lassitude au-delà de la fatigue. On dit des choses dingues, lumineuses. Perdant la tête, je jurais, je délirais, je sortais des vannes, je chantais. L'enfer hurle de rire.''

    Vulgaire, brut, cynique.
    Dans Factotum, Charles Bukowsky se...
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    ''A faire de tels boulots on se fatigue. On découvre une lassitude au-delà de la fatigue. On dit des choses dingues, lumineuses. Perdant la tête, je jurais, je délirais, je sortais des vannes, je chantais. L'enfer hurle de rire.''

    Vulgaire, brut, cynique.
    Dans Factotum, Charles Bukowsky se dévoile au travers du personnage de Chinasky. Inspiré de faits autobiographiques, ce livre dépeint à merveille la précarité sociale et les divers sentiments qui l'accompagnent. La violence que Charles Bukowsky subit, il la retranscrit dans le choix de ses mots. Boulots minables, sexe et alcool rythmeront l'ensemble de son œuvre et feront de lui un écrivain unique en son genre.

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