"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En ce mois d'avril radieux, le commandant Henri Saint-Donat est non seulement aux prises avec les démons de son passé, mais aussi avec des monstres bien réels.
Entre Marseille et Toulouse, son groupe de la Crim' est confronté à un vaste réseau de proxénétisme qui sème les cadavres. Saint-Donat cependant est envoyé par sa supérieure à des milliers de kilomètres de là, au Québec, pour assister à un colloque de l'IPA, l'International Police Association, mais surtout pour faire la paix avec lui-même.
Par moins douze degrés, Saint-Donat en vient à se demander si après tant d'années de lutte contre le crime, ce rocher de Sisyphe ne serait pas trop lourd à porter. Mais il est rattrapé du jour au lendemain par son instinct de flic quand son plus proche collaborateur est enlevé et n'a plus que quelques heures à vivre.
Tout ce qu’on attend d’un roman policier.
Certains passages étaient un peu trop lents à mon goût.
Malgré tout, ça ne m’a pas empêché d’apprécier cette enquête.
Entre Marseille, Toulouse et Saint-Donat au Québec.
J’ai vraiment beaucoup aimé le dernier tiers de l’histoire.
Le moment où tout s’accélère.
Malheureusement pour certains personnages qui vont passer de sales moments dans cette dernière partie.
Je me suis bien attachée aux personnages.
Surtout côté enquêteurs parce que le côté criminel est assez détestable.
Merci à Mireille et à l'éditeur Le Livre de Poche car je découvre ce livre pour le Prix des Lecteurs 2024 Le Livre de Poche.
Avec Endorphine nous retrouvons après Cap Canaille ( Prix du Quai des Orfèvres) le personnage d'Henri Saint-Donat. Une nouvelle enquête redoutable, les personnages ont évolué depuis le premier opus, Christophe Gavat montre le coté humain derrière la fonction. on entre facilement dans cette enquête qui nous mène de Marseille à la ville rose de Claude Nougaro mais aussi par Québec.
De nombreuses descriptions autant de Québec en hivers que des états d'âmes d'Henri Saint-Donat toujours bien cabossé mais sensible. Récit toujours fluide et intense mais moins addictif que le premier opus. Aucun temps morts, l'histoire est intense et rythmé surtout en deuxième parties.
SI vous n'avez pas lu Cap Canaille pas de problème si vous avez envi de découvrir celui-ci car ils peuvent se lire séparément mais pour mieux comprendre le commissaire Henri Saint Donat je vous conseille de suivre la sortie des tomes.
"Il a eu fort à faire tout au long de sa carrière avec une kyrielle de chefs. Du méchant au con, de l’aigri au colérique comme de l’empathique à l’administratif. Le corps des commissaires n’a pas le monopole des gens stupides ou formidables. À l’image des autres corporations dans la police, comme dans la société, il y a de tout chez eux."
"Le départ a été donné à deux pas de l’Évêché, l’hôtel de police de la ville où le commandant divisionnaire Henri Saint-Donat œuvre depuis trois ans au sein de la Brigade criminelle. Sa moto Honda Goldwing et lui se sont parfaitement intégrés à ce lieu mythique. Le vieux commissariat n’a rien perdu de sa superbe. Malgré les années, les tempêtes pagnolesques, les changements de couleur politique de la municipalité et les règlements de comptes, il se tient indéboulonnable face aux dangers, aux cris, aux pleurs, aux détonations et aux angoisses. "
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