Quand 50 Explorateurs partent à la découverte des romans de cet automne...
Des albums photo, des menus de mariage, des documents administratifs, des centaines de lettres, des journaux intimes... Voilà le trésor que Marie-Aude Murail découvre en vidant la maison de ses parents. Lorsqu'elle ouvre les boîtes à archives, les morts se réaniment. Devant elle se déroule ce grand roman familial. Mais plus encore, celle de toute famille française. En nous beaucoup d'hommes respirent est une enquête intime. Une plongée dans un récit familial, à la fois commun et singulier.
Quand 50 Explorateurs partent à la découverte des romans de cet automne...
Je connais Marie-Aude Murail comme écrivain de littérature jeunesse principalement mais je crois que j'ai lu beaucoup de ses livres même en dehors de la littérature jeunesse. Ça m'a toujours fasciné que ses frère et soeurs soient aussi écrivain et écrivaines.
J'étais curieuse de découvrir cet ouvrage, j'ai vu qu'il y avait des extraits de lettres des photos. Au final il y a quelque chose qui me reste un sentiment intrigant pour moi, quelque chose de compliqué à comprendre dans ma culture personnelle , c'est cette dualité que j'ai ressentie dans la personnalité de Marie-Aude Murail et qui je crois est lié à la forte présence de la religion catholique dans son éducation . Pourtant lorsqu'elle en vient à raconter ses premières amours qui seront les seuls, si j'ai bien suivi, elle fait preuve d'un esprit à la fois effrayé mais quand même de grande liberté, d'une volonté de ne pas céder à la norme et a une sorte d'étouffement conjugal. Et pourtant souvent elle écrit qu'elle a un peu cédé,on dirait qu'elle est un petit peu amère d'avoir choisi la maternité et la famille.en tout cas j'ai trouvé très intéressant de lire les différentes strates généalogiques qu'elle raconte de sa famille avec les documents, j'ai aimé lire les extraits des lettres d'amour qui sont vraiment magnifiques, il y a des côtés touchants, il y a des moments où on est dans un roman, même dans plusieurs romans, et puis ça se rejoint, et c'est un livre très vivant en même temps, on découvre les hésitations et le manque de confiance en elle peut de Marie-Aude Murail. J'ai aussi trouvé intéressant le personnage de son père la façon dont il décrit le choix d'une vie d'artiste, il y a des pages sur ce thème qui m'ont beaucoup marquées, les les exigences qu'il avait, et la façon de considérer les gens normaux et les gens artistiques, ça m'a beaucoup intéressé cet aspect des choses. Finalement au-delà de la saga familiale Murail, on peut vraiment trouver matière à réflexion ,pour soi, et puis sur notre société sur plein de thèmes comme la religion, la famille, le féminisme et la féminité, l'amour la sexualité la création les artistes.
Donc c'est une très belle réussite que cet ouvrage, très bien écrit, riche et profondément vivant.
Marie-Aude Murail, je la lis depuis que ma fille était petite et qu'elle empruntait des livres de L'école des Loisirs.
Plus récemment, j'ai été accro à la série Sauveur et Fils.
Avec cet ouvrage, elle nous raconte l'histoire de sa famille en se basant sur des lettres retrouvées dans la maison de sa mère ...
Lettres échangées en 1914 entre ses grands-parents, la rencontre et les échanges épistolaires entre ses parents à la Libération et puis ses écrits dans son journal intime et les lettres écrites à son futur mari ...
Trois générations, trois histoires d'amour, émaillées de photographies, de recherches auprès d'autres membres de la famille ...
Un ouvrage qui résonne pour moi qui vient de reprendre les recherches généalogiques sur ma famille et celle de l'Homme et qui ai retrouvé des lettres de mes grands parents et des écrits de mes parents ...
MAM est une très grande auteur jeunesse mais cette fois, elle écrit pour les adultes. J'ai lu ce livre avec plaisir car on retrouve l'écriture de Marie-Aude, vive et un peu ironique. Grâce aux documents récoltés, elle retrace la vie de ses ancêtres
je l'ai lu aussi avec émotion car à partir des parents Marie-Thérèse et Gérard, je les ai tous connus sauf le grand-frère Tristan qui vit, je crois, aux E.U :la maman (seulement au téléphone, le père lors de la remise de la légion d'honneur, la "petite" soeur Elvire (Moka en littérature jeunesse), Lorris (dont une fille écrit aussi), Pierre-Michel le charmant mari et les trois enfants: Benjamin, paradoxalement l'aîné a six enfants! Charles qui est parti aux USA avec sa copine et Constance, née pour les 40 ans de MAM.
Emue aussi par l'évocation de grande ado ou toute jeune femme.
Un très bon moment de lecture
[Explolecteur de la rentrée littéraire 2018 - Rendez-vous de la page 100]
Je ne connaissais pas cette auteure, Marie-Aude Murail qui a fait ses lettres noblesse dans la littérature jeunesse. Elle y retrace ici l’histoire de sa famille, depuis son grand-père maternel Raoul, sculpteur au Havre jusqu’à sa propre descendance.
Marie-Aude Murail a eu la chance d’hériter d’un très grand nombre de lettres, de photographies et de souvenirs familiaux qui lui ont permis de retracer l’histoire de ses ancêtres.
Jusque là j’apprécie la lecture de cette biographie que l’on lit comme un roman. Maintenant, j’avoue que vu que le livre fait tout de même 425 pages, j’espère que ça ne sera pas trop « lourd » à lire.
[Une fois le livre terminé]
Avant toute chose, je voudrais vous faire part de mon admiration au sujet du bagage sur lequel repose ce travail d’écriture. En effet, lors du décès de son père, Marie-Aude Murail a hérité d’un nombre important de lettres que ces aïeux ont échangé au cours de leur vie. En plus de ces lettres mais également journaux intimes, elle a aussi reçu de nombreuses photos depuis ses grands-parents paternels. Elle se rend bien entendu compte de la richesse de cet héritage et y rend hommage d’une belle façon, par l’écriture de ce livre.
En effet, qui n’a jamais rêvé de retourner aux sources de sa famille ? Les lettres sont belles tout simplement, faisant preuve d’amour et de poésie. Elles apportent clairement une plus-value aux photographies qui elles ne peuvent parler. C’est ainsi que ce livre est enrichi par des reproductions à la fois des photos mais aussi des écrits des différents protagonistes.
Tout commence avec les grands-parents maternels des Marie-Aude Murail : Raoul, sculpteur au Havre et Cécile qui tomberont amoureux et auraient dû se marier à peine quelques jours avant le début de la première guerre mondiale. Ensuite, viendront les échanges entre les parents de Marie-Aude, dès 1945 et les prémisses de la seconde guerre. L’auteure évoque ensuite son enfance, son adolescence et ses secrets, l’amour de son mari Pierre, leurs enfants,…
Je ressors de la lecture de ce livre un petit peu « mi-figue, mi-raisin » si je puis me permettre. Oui, l’écriture est douce, poétique et cela est agréable pour sa lecture. Mais le grand nombre de pages fait que c’est le genre de livre que l’on a parfois envie de déposer pour mieux y revenir plus tard. Lire d’une traite ce récit n’a pas été appréciable pour moi et j’aurais préféré (si je n’avais pas été tenue par le temps), pouvoir parfois le laisser de côté et pouvoir lire des fictions (par exemple) entretemps.
Même si je ne connaissais pas cette auteure, j’ai aimé me plonger dans son histoire, comme dans un roman. J’ai une préférence pour les chapitres concernant ses grands-parents, dans lesquels le temps semble s’être arrêté, peu de temps avant la Grande guerre. C’est un peu un retour au fondamental où les amoureux apprenaient à se connaître petit à petit, on se faisait la cour plus délicatement et où le temps ne nous pressait pas comme à l’heure actuelle dans notre société stressée et hyperconnectée.
A découvrir pour les passionnés de la transmission de l’Histoire avec un grand H et pas seulement par les fans de cette écrivaine.
Moi qui connaissais l’écriture de Marie-Aude Murail grâce à Oh boy !, je sens qu’à la fin de ce roman, je pourrai dire que je la connais un peu plus elle en tant qu'auteure et petite-fille d'un sacré Raoul !
Son style est toujours dans la narration, elle donne la parole à ses personages (qui sont ici les membres de sa famille), et c’est comme si c’était elle qui écoutait son histoire afin de l’écrire. C’est le cas d’ailleurs, on découvre en même temps qu'elle le passé de sa famille. C’est un roman vrai, qui varie entre les époques des guerres et les correspondances romantiques. Je continue de le lire avec plaisir et impatience.
Waouh ! Que dire de cette autobiographie si riche, de ce roman foisonnant, de ces histoires de vies reliées entre elle par la plume talentueuse de Marie-Aude Murail ! L’auteur nous dévoile en un peu plus de 400 pages l’histoire de sa famille de 1914 à aujourd’hui. Elle nous conte l’histoire de son grand-père qui, au début de la première guerre mondiale, tombe sous le charme d’une jeune fille en deuil croisée devant la vitrine de son atelier. Elle nous raconte la rencontre amoureuse de ses parents, son enfance, sa jeunesse, sa vie de jeune adulte, de femme puis de mère. L’auteur mélange tous ces récits, les époques, au fil de sa pensée qui se déroule devant nous, sans pour autant nous perdre.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre, l’écriture si particulière, si sensible, de Marie-Aude Murail. J’ai été touchée, émue, par ces histoires de vies, qui sont à la fois uniques et universelles. Marie-Aude Murail a vingt ans de plus que moi et pourtant je me suis retrouvée dans ses doutes, je me suis souvenue, avec elle, de mes questionnements d’ado, de mes réflexions de jeune mère. Elle a l’âge de ma mère et grâce à ce roman, je me suis même imaginé sa propre jeunesse. C’est en cela que je trouve les récits de Marie-Aude Murail universels. Finalement quelque soit l’époque, l’environnement, le milieu social toutes les femmes peuvent partager les mêmes doutes.
J’ai été très émue par la fin du récit, quand la Marie-Aude Murail d’aujourd’hui répond à celle qu’elle était à 17 ans, ça sonne tellement juste et c’est une jolie conclusion.
J’ai apprécié aussi la construction du livre, le mélange de lettres, de réflexions de l’auteur, d’extraits de journaux intimes, de photos, de citations littéraires, tout se mêle parfaitement bien. Le titre est particulièrement bien choisi, il résume tout à fait le fil conducteur du récit.
J’aime beaucoup les romans que Marie-Aude Murail écrit pour la jeunesse. Quand j’ai reçu cet ouvrage, j’étais à la fois ravie et inquiète à l’idée d’être déçue. Il n’en est rien ! Arrivée à la fin de ce récit, je suis plus que ravie d’avoir parcouru ces vies si riches et si bien racontées et je suis même un peu triste que ce soit déjà terminé…
Avis de la page 100 :
Dans le cadre des explorateurs de la rentrée littéraire 2018, mon avis à la page 100 :
Dans ce roman, Marie-Aude Murail retrace l’histoire de sa famille. A la page 100, elle nous a déjà relaté la rencontre de ses grands-parents en 1914, et la vie de soldat de son oncle pendant la seconde guerre mondiale. J’aime beaucoup sa manière de raconter, c’est doux, ça se laisse déguster comme une saga romanesque… Jusqu’à présent je passe de bons moments de lecture et j’ai hâte de reprendre le récit !
En découvrant le livre, je me suis demandé pourquoi la jaquette mise par l'éditeur autour de la couverture annonce « roman ».
Pour moi, ce livre devait tenir davantage du récit, puisque l'auteur puise dans les archives et les souvenirs familiaux pour rédiger sa propre saga familiale. Cependant, le choix du passé simple et la sélection soigneuse des anecdotes et des souvenirs nous montrent bien qu'on est face à la reconstruction du roman familial par l'auteure.
C'est grâce à cela que j'ai pu me laisser happer par ce roman, qui évoque les ancêtres de l'auteure, ainsi que son mari et ses enfants.
Les thèmes abordés sont très importants pour moi, puisque je suis une maman adoptive et que le titre même (emprunté à Apollinaire) nous indique l'importance de l'arbre généalogique pour se définir, entre autres choses.
Il y a des souvenirs, des joies et des peines familiales, et surtout de la transmission. Est-on la somme de nos ancêtres, ou bien de notre éducation, ou encore des deux ? La filiation de l'écrivain qu'est Marie-Aude Murail est également évoquée dans un chapitre, et les références littéraires abondent tout au long de ce livre.
L'auteure y interroge sa place de mère, de femme, d'écrivain au sein de sa famille et pour elle-même. Tout cela est rendu possible grâce à une écriture fluide et surtout (et c'est quelque chose qui m'a beaucoup plu) un humour fin et de la tendresse qui se retrouvent chapitre après chapitre. La quête d'honnêteté, de vérité, est omniprésente, mais tout semble à sa place.
Dès que j'ai commencé à le lire, j'ai eu du mal à le lâcher. J'ai adoré lire ce livre, je l'ai dévoré car les thèmes, l'humour, l'écriture fluide et pas du tout pompeuse m'ont permis d'imaginer les personnes évoquées comme des personnages de roman.
Page 100:
Moi qui ne lis pas beaucoup de récits, j'ai reçu ce livre parmi la sélection "Explorateurs", je l'ai donc commencé et...je ne peux plus le poser! J'adore. Je ne connaissais pas l'auteur, et je suis ravie d'avoir fait sa connaissance!
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