"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À Oslo, deux jeunes femmes sont retrouvées, l'une sans cerveau, l'autre décapitée. Soupçonné, l'exécrable Markus Røed, magnat de l'immobilier, charge son avocat d'engager un détective, le meilleur, pour le disculper. Hole, exclu de la police, serait l'homme de la situation s'il n'était en train de se soûler méthodiquement dans un bar de Los Angeles en compagnie de Lucille, actrice vieillissante qui doit 960000 dollars à des recouvreurs de dette mexicains. Pour sauver son amie, Harry accepte l'offre de Røed. À ce tarif. Il a dix jours devant lui pour rentrer affronter ses démons, trouver le coupable et envoyer l'argent.
Retour à de vieux amis, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu Jo Nesbo et retrouvé Harry Hole. Chose faite avec le dernier opus de ses aventures.
J'ai passé un bon moment, en compagnie outre Harry Hole de Leonard Cohen et quelques autres dont la bande son accompagne la lecture. Un roman policier au suspense prenant que j'ai eu du mal à poser.
J'ai beaucoup aimé les deux premiers tiers du livre, un peu moins le dernier contrairement à d'autres lecteurs. J'ai trouvé dans cette dernière partie que les rebondissements et les coups de théâtre étaient un peu trop fréquents. Bien entendu, je n'avais pas deviné qui était le meurtrier, même si j'avais anticipé que ce n'était aucun de ceux trop évidents que l'auteur semble désigner trop facilement.
Harry s'est réfugié à Los Angeles, après l'enquête sur la mort de sa femme (Le Couteau) où il noie son désespoir et ses derniers sous dans l'alcool. La dette contractée auprès de bandits mexicains par une ancienne actrice va le forcer à reprendre du service en Norvège, en tant que Privé embauché pour très cher par le principal suspect dans les meurtres de deux jeunes femmes. Il va s'entourer d'une équipe de bric et de broc, dont le QG se trouve dans la chambre d'hôpital de l'un d'eux.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère créée dans les deux premiers tiers, j'ai aimé que l'action soit lente, j'ai aimé que les personnages et les histoires personnelles, les relations entre eux tous soient quasiment aussi importants que l'enquête elle-meme. Je ne me suis absolument pas ennuyée, l'auteur réussissant malgré cette lenteur à me donner envie de tourner les pages de plus en plus vite.
A tel point que la fin m'a semblé trop rapide, quelques rebondissements superflus. Ce n'est qu'un avis personnel, pour beaucoup c'est exactement l'inverse d'après ce que j'ai lu ici ou là.
C’est une histoire bien ficellée. Le point de depart étant deux meurtres violents qui pointent un homme puissant du pays.
Celui-ci décide d’engager Harry Hole qui accepte pour sauver une amie et éponger ses dettes.
Puis c’est l’enquête, pleine de rebondissements et de fausses pistes qui nous tiennent jusqu’au bout du dénouement.
Les personnages ne sont pas lisses, la méthode utilisée est intéressante et instructive. L’intrigue et le suspens sont halletants. Excellent polar.
Un excellent cru pour ce polar nordique.
Je n’avais plus lu cet auteur depuis « Le léopard » en 2011, en y réfléchissant je ne sais même pas dire pourquoi. Une chose est maintenant certaine, cet opus est à la hauteur de mes attentes. Jo Nesbo fait incontestablement partie des meilleurs auteurs de polars nordiques. On peut le lire même si on ne connait pas la série. Il faut juste savoir qu’Harry Hole a été un excellent flic dans les premiers livres de la série, mais que l’alcool, les stupéfiants, la mort de sa femme et le fait d’être responsable de la mort d’au moins un de ses collègues, ont fait de lui une véritable épave. Seule nouveauté positive pour Harry, il a rencontré Lucille 72 ans, enfin positive il faut le dire vite, car celle-ci est poursuivie par des mexicains pour non remboursement du prêt conséquent qu’elle a contracté auprès d’eux.
Johan Krohn, un des meilleurs avocats d’Oslo va le convaincre de jouer les détectives privé pour son client Markus Roed, machiavélique magnat des affaires. Celui-ci est prêt à payer très cher pour être innocenté des meurtres dont on le suspecte.
Il est suspecté être impliquée dans la disparition de jeunes femmes. Le temps est compté car les premières mortes sont découvertes. Il y a la belle Susanne Anderson, 26 ans, retrouvée 17 jours après son assassinat. Son autopsie va révélé qu’on a ouvert son crâne et qu’on a extrait son cerveau. La seconde, Bertine Bertilsen, a été décapitée.
Du côté policier on a Katrine Pratt, inspectrice de la brigade de répression des violences et Sung-Min Larsen, une pointure de Kripos, la police criminelle. Même si l’équipe est composée de brillants éléments, Katrine a d’emblée envie de faire revenir Harry Hole, mais sa supérieure ne veut pas en entendre parler.
Côté médias, dès la première conférence de presse donnée par l’équipe de police, on comprend que les journalistes et les médias vont jouer un rôle à part entière. Les personnages des journalistes sont plus travaillés que dans les polars habituels.
Les près de 600 pages sont avalés en deux temps trois mouvements. Thèmes renouvelés dont celui de l’inceste et bonne cadence pour ce huitième opus de la série Harry Hole. Pas vu passer le temps. Et même si je devinais souvent l’implication des uns et des autres, que l’on était en présence d’un redoutable meurtrier, la fin m’a prise de court, pile comme on aime.
"Eclipse totale" signe ma découverte de Jo Nesbo et la rencontre fut intense, percutante, scotchante.
Alors qu'à Los Angeles, Harry Hole noie, dans l'alcool, sa douleur d'avoir perdu sa femme, assassinée et d'avoir été viré de la police d'Oslo, il est contacté par un magnat de l'immobilier, accusé de deux crimes abominables, afin que Harry, qu'il sait être le meilleur enquêteur d'Oslo, l'innocente. Harry accepte de rentrer en Norvège travailler, comme privé, pour cet homme répugnant afin d'aider une amie américaine couverte de dettes.
Jo Nesbo, avec un art consommé et un machiavélisme jouissif, balade son/sa lecteur/trice de fausses pistes en faux coupables. Comme la police, comme Harry Hole, on croit savoir qui est l'assassin et patatras, il faut recommencer l'enquête du début. Il fait même apparaître assez rapidement le meurtrier, dont on ne connait que le surnom, Prem, et sème assez d'indices qui, mal reliés entre eux, nous bernent totalement. J'avoue n'avoir rien vu venir!!!
La plupart des personnages qui participent à l'enquête, ou sont soupçonnés ou ont quelque chose à cacher, en particulier Harry Hole, ce qui rajoute du suspense au suspense.
Même si je me demande si l'arme du crime, totalement cauchemardesque, et son utilisation, que je ne divulgâcherai pas, ont un fondement scientifique et malgré des passages hyper-gore, je n'ai pas vu défiler les 590 pages de ce pur thriller, qui n'a d'autre objectif que de ferrer son/sa lecteur/trice. Et c'est réussi, en ce qui me concerne.
Harry Hole, le retour ! Los Angeles, notre homme sombre dans l'alcool suite à la mort de son épouse adorée. Et le voici à nouveau sur la route, prêt à en découdre suite au meurtre de deux jeunes femmes. Une course contre la montre, 600 pages, du rythme, du suspense et des rebondissements, comme d'habitude avec les polars de Jo Nesbo. Un bon cru qui se lit bien et s'apprécie sans aucun doute.
Harry Hole est de retour.
Exilé à Los Angeles, il sombre dans l'alcool pour tenter de survivre à la mort de sa femme.
Deux jeunes femmes décapitées vont le contraindre à rentrer à Oslo.
Un course contre la montre s'engage avant que le meurtrier ne frappe à nouveau.
Un pavé de près de 600 pages avec du rythme des personnages fracassés mais attachants, du suspense et des rebondissements.
Aucune déception pour ceux qui aiment les polars de Jo Nesbo.
Un bon cru.
A Los Angeles, Harry Hole n'a pas perdu tous ses repères. Le whisky est toujours là. Lucille, une vieille actrice, l'accompagne autour du liquide ambré. Elle doit de l'argent, beaucoup d'argent à de vilains mexicains... Hole va accepter une mission pour la sauver. Pour ça, il faut rentrer à Oslo, retrouver ses vieux démons...
Deux cadavres de femmes, l'une sans cerveau, l'autre décapitée... Le magnat de l'immobilier Markus Roed est suspecté. Il engage Harry pour le disculper. Le voilà dans la position qu'il préfère, franc-tireur, il s'entoure de quelques compères bien connus et mène son enquête face à un tueur tordu à souhait.
Jo Nesbo nous livre la 13ème aventure de son enquêteur préféré, Harry Hole. Le retrouver est toujours un plaisir, il fait partie des quelques personnages récurrents dont je ne rate pas une sortie. Le gars est toujours aussi torturé, bouffé par ses démons, son passé, l'alcool ...
Nesbo est toujours aussi doué et il rend ce récit, que j'ai trouvé bien peu crédible, addictif. Comment fait-il ? La réponse tient en deux mots: Harry Hole. Car l'approcher, c'est avoir envie de le comprendre, de le saisir... ce qui s'est avéré impossible jusqu'à maintenant...Ce nouvel opus semble pourtant ouvrir la porte à un basculement qui se dessine dans les dernières pages, qui ouvre déjà sur le prochain. Une éclipse, pour mieux renaître ?
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