J'aime écrire des mini-romans. C'est un exercice de style très formateur car il contraint à condenser le récit sans rien en perdre, et à conserver à l'action son rythme sans qu'elle apparaisse follement accélérée. Le choix des mots et de la construction de la phrase est donc d'une importance bien plus grande que lorsque l'on dispose de trois cents pages.
« Dunyazadé » a été conçu comme une fantaisie joyeuse et impertinente. J'ai bien fait quelques recherches pour nourrir le récit et je n'ai pas tout inventé. Certaines références et renvois correspondent bien à une réalité discernable, mais pas toutes. Cependant, cette histoire est à peu près aussi historique que le film « Simbad le Marin » de Richard Wallace avec Douglas Fairbanks Jr et Maureen O'Hara.
Laissez-moi dire que la fantaisie, comme l'onirisme, le roman policier et autres font bien partie de la littérature et méritent d'être cultivés. J'ai dit cultivés, c'est à dire non pas jetés sur le papier à la hâte et comme par inadvertance, mais travaillés avec soin, dans le respect du lecteur et de la langue.
Je vous invite donc à vous joindre aux aventures de Zaman, de Jacob, du Rabbin Akiba, et bien sûr de Dunyazadé, la véritable ( ?) Shéhérazade. Ils vont vous entraîner dans le labyrinthe d'une réalité alternative. Mais, tout cela n'est-il pas un exercice futile ?
Pour paraphraser Oscar Wilde, nous pourrions dire :
« Il est très sérieux de ne pas être sérieux »
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