Du suspens, des affaires louches au sein de la mairie, voilà de bons ingrédients pour passer un excellent moment de lecture
Enlevé, torturé, aveuglé. Il ne pense qu'à se venger.
Ce n'est qu'en sentant le plomb fondu couler dans ses orbites que Thomas Bourriol a compris qu'il ne verrait plus.
Que s'il survit, désormais, ce sera pour crier vengeance. Une vengeance aveugle...
Que s'est-il passé, cette nuit-là, au fin fond de la forêt de Fontainebleau ? À en juger par les policiers mis sur l'affaire, un lieutenant gaffeur et une stagiaire sans expérience, personne ne s'en soucie vraiment. Un monstre , pourtant, rôde dans la ville. Et il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir...
Un des meilleurs polars de l'année, et certainement de la décennie. Gérard Collard - La Griffe Noire Un livre terrifiant, choquant, mais aussi drôle et d'une finesse incroyable. Booknode
Du suspens, des affaires louches au sein de la mairie, voilà de bons ingrédients pour passer un excellent moment de lecture
À Fontainebleau, un homme est découvert les yeux recouverts de plomb. C’est le lieutenant Toulouze, qui a le pire taux de résolution d’affaires du commissariat, qui enquête sur ce dossier, aidé par sa nouvelle stagiaire Rachel qui, contrairement à lui, est plutôt dégourdie…
J’ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman dont la grande force est le binôme Toulouze-Rachel, qui fonctionne extrêmement bien, tout comme les traits d’humour dont est parsemée l’intrigue.
L’histoire en tant que telle est plutôt haletante, même si je n’ai pas trouvé certaines situations très crédibles – sans spoiler, par exemple, l’un des protagonistes est lié à une affaire qui a défrayé la chronique trois ans auparavant mais il faut du temps pour que son nom dise quelque chose aux enquêteurs.
La résolution de l’affaire m’a semblé également trop rapide, l’auteur prend son temps (et c’est très bien comme ça) pour installer l’histoire et tout d’un coup, tout s’accélère en quelques dizaines de pages, avec certains éléments trop convenus et d’autres qui tombent comme un cheveu sur la soupe.
J’ai donc trouvé ce livre inégal – un binôme vraiment réussi, qui tient la route et qu’on a envie de retrouver dans d’autres romans, mais une résolution de l’enquête un peu trop bancale à mon goût.
J’ai néanmoins envie de relire l’auteur avec son premier livre « Turpitudes » sorti il y a une dizaine d’années, car il y a vraiment quelque chose qui me plaît dans sa plume.
Une scène de torture dans une vieille forge. Un homme à qui l’on fait couler du plomb dans la tête. Un coup de fil anonyme pour prévenir le forgeron, et un flic complètement à l’ouest qui n’arrive pas à temps, s’emmêle les pinceaux et la rubalise et pollue la scène crime sans crime (pour le moment le torturé n’est pas encore mort, donc pas de crime). C’est chaud et ça pulse dès le départ.
Mais qui est Thomas Bourriol.
Qui l’a dérangé à son domicile puis enlevé en pleine rue et pourquoi ?
Qui s’occupe de savoir ce qu’il a fait par le passé, lui déjà suspect du meurtre de quelqu’un de très proche.
C’est à Toulouze, le flic le plus gaffeur de la brigade, et à Rachel, la jeune stagiaire, que va incomber la tache de dépatouiller cette affaire qui s’annonce aussi sombre que complexe.
On y rencontre un couple de flics très en vue dans la bonne ville de Fontainebleau et qui s’aime dans le plus grand secret, une fille adoptive, une femme seule qui vient faire la lecture à Thomas à l’hôpital, Conrad son collègue et ami le plus fidèle, et quelques cadavres qui suivent le cours de la vie solitaire de Thomas.
Thomas, encore et toujours lui. Mais qui peut lui vouer autant de haine, qui veut le faire souffrir, et qui réussira à comprendre les tenants et les aboutissants d’une enquête vite refermée par des policiers qui ne veulent pas de vague dans leur quotidien tranquille.
Fort heureusement Rachel a plus d’une suspicion dans son sac, et Toulouze à beau être à cheval sur le règlement, ça ne le dérangerait pas de dénouer enfin les fils d’une enquête qui lui est confiée.
Le Gaston la Gaffe du commissariat saura-t-il sortir de son train-train tranquille, Rachel est-elle capable d’aller au bout de ses soupçons, c’est ce que le lecteur rêve de savoir, incapable de poser le livre avant la fin.
L’écriture, le style, l’humour, la tension et l’intrigue, tout cela fait de ce roman un excellent thriller.
https://domiclire.wordpress.com/2023/08/07/du-plomb-dans-la-tete-olivier-bocquet/
Plus habitué aux bandes dessinées qu’aux romans, Olivier Bocquet signe avec Du plomb dans la tête son deuxième polar. Je ne connais pas le premier donc je ne pourrai pas être tentée de comparer mais j’ai l’impression d’avoir découvert une voix singulière avec un ton marqué, décalé, naviguant entre humour noir et sarcasme. C’est un point fort, comme l’est le duo d’enquêteurs, le lieutenant Toulouze et sa stagiaire Rachel. Le premier se trompe de route en se rendant sur ce qu’il croit être une scène de crime et, sur place, agit avec une nonchalance et une maladresse risibles sous les yeux dépités des « petits-suisses », les membres de la police technique et scientifique. La deuxième est la stagiaire qu’on a affectée à ce lieutenant connu pour être un bras-cassé, elle est piquante et assez peu respectueuse de la hiérarchie. L’évolution de leur relation est à saluer : les incompréhensions laisseront peu à peu la place à des échanges plus attendrissants et, ensemble et de manière assez peu conventionnelle, ils parviendront à élucider l’enquête. Et cette enquête, justement ? Elle concerne Thomas Bourriol, un jeune homme que le lecteur découvre dès les premières pages du roman alors qu’il a été enlevé et attaché sur un établi. Le pire est à venir dans cet incipit qui démarre sur les chapeaux de roue : un homme dont il ignore l’identité verse du plomb liquide sur son visage et en particulier sur ses yeux. Après cette très efficace entrée en matière, on retrouve Thomas à l’hôpital, aveugle et atteint du syndrome de Gilles de la Tourette (élément de trop à mon goût) : il va devoir apprendre à vivre avec son handicap et se reconstruire psychologiquement après le drame vécu, aidé par son meilleur ami et par une auxiliaire de vie. Il aura, bien sûr, un rôle à jouer dans la résolution de l’enquête, mais tardivement. Ainsi, la mention « Il ne pense qu’à se venger. » sur la première de couverture ne me semble pas correspondre avec la direction que prend le récit. On pourrait questionner la crédibilité de l’ensemble et le dénouement dont on pressent quelques éléments assez rapidement, mais cela reste un roman qui fonctionne très bien et qui est, il faut le dire, clairement addictif.
Je remercie lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir ce livre et par la même occasion cet écrivain.
J'ai ADORE! La trame du roman est très bien construite, la fin et la découverte du coupable , surtout son mobile est inattendu .
L'histoire en deux mots (il serait dommage de "spoiler" ce roman" : Thomas est enlevé, entravé , allongé à la merci d'un fou qui lui verse du plomb fondu dans les yeux.
Thomas,( et nous lecteurs , ) se demande pourquoi on l'a torturé ainsi, il dit et redit aux policiers qu'il n'a jamais rien fait de mal à personne, mais ceux-ci l'ont soupçonné sans preuve d'avoir tué sa compagne il y a longtemps.Aussi se disent -t'ils qu'il n'y a pas de fumée sans feu, et que quelqu'un cherche à punir Thomas de ce crime impuni.....Aussi Thomas enquête mais ses recherches sont rendues très difficiles par sa cécité....
Franchement, un très bon polar, très noir, par moments gore mais je le recommande.
D'ailleurs je vais m'empresser de lire les autres romans d'Olivier Bocquet .
Ouhaaaaa super bien ... merci pour cette découverte .. j'ai dévoré ce livre en 3 jours ... enfin 3 nuits ... je pense envisager d'autres livres de cet auteur si il y en a ...
Un polars comme je les aimes, qui fait froid dans le dos, j'espère le découvrir assez vite, maintenant que je suis dyaliser, j'ai plus de temps pour lire. A bientôt
Un grand merci à lecteur.com de m'avoir envoyé ce livre et de m'avoir fait découvrir Olivier Bocquet.
Magnifiques heures de lecture qui m'ont fait sortir des sentiers battus du polar.
Après un démarrage glaçant effrayant ,quel bonheur de faire connaissance avec ces différents personnages, truculents,hauts en couleur pour certains et parfois à la limite de la caricature.
L'enquête passerait presque au second plan pour une bonne partie du livre.
Puis l'intensité va crescendo,vous vous laissez embarquer et vous ne lâchez plus le livre jusqu'à la conclusion.
Et quel conclusion! toute aussi surprenante que toute cette histoire .
Dans l'enfer de Dante, le 9ème cercle est celui des traîtres, c'est là que se trouve Lucifer… La cruelle punition semble "à la hauteur" de leur péché : on y trouve des suppliciés éternellement aveuglés par leurs larmes de glace qui ne peuvent couler et souffrent atrocement leurs corps plongés dans les eaux gelées du fleuve des enfers le Cocyte…
Dante a-t-il inspiré notre auteur Olivier Bocquet ? Il faudrait lui poser la question ! La petite différence étant que dans son livre les larmes ne sont pas de glace mais de plomb.
C'est donc par une séance de torture brutale et inhumaine que démarre Du plomb dans la tête.
Ça commence chaud diraient certains…
Qui a pu faire preuve d'une telle barbarie ? Et pourquoi ?
Thomas Bourriol (notre supplicié) aurait-il trahi quelqu'un ? Quel psychopathe pourrait lui en vouloir à ce point ?
C'est tout l'enjeu de cette enquête dantesque !
Nous naviguons entre coupures de presse, extraits de journal intime.
Aux séances de rééducation de Thomas Bourriol (notre supplicié qui va, contre toute attente, survivre à ses blessures mais en restera "marqué" à vie), succèdent les séances de garde à vue.
Et l'enquête progresse… comme elle peut !
Car, Olivier Bocquet ne manque pas d'humour, et c'est le Pierre Richard de la brigade qui va mener l'enquête, secondé par Rachel la toute nouvelle et fraîche stagiaire (pistonnée de surcroît…).
Il faut reconnaître au lieutenant Toulouse une certaine intégrité tout de même et le duo ne manque pas de piquant !
Voilà un roman sombre dans lequel on reconnaît la patte du scénariste : il ferait sans doute un bon polar de début de soirée…
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