Si les violences sexuelles dans le cadre des conflits armés existent depuis des siècles, leur dénonciation est relativement récente. Depuis 2019, la Chaire Mukwege rassemble autour de son dédicataire des universitaires d'Europe, d'Afrique et d'Amérique, qui oeuvrent au développement d'une recherche interdisciplinaire selon une méthode holistique développée sur le terrain, à l'hôpital de Panzi à Bukavu. Au sein des piliers scientifiques qui la composent, le volet juridique est souvent considéré comme le maillon faible. Parce que l'effectivité du droit dépend bien souvent d'une volonté politique, la mise en oeuvre d'une protection judiciaire des victimes fait cruellement défaut.Convaincus de la nécessité des réparations pour les victimes et des poursuites contre les responsables, pour lutter contre l'impunité et ainsi briser le cycle itératif de la violence, les membres de la Chaire ont rassemblé au sein d'un même ouvrage une sélection des contributions juridiques des Congrès internationaux organisés par la Chaire.Cet ouvrage s'adresse aux juristes ainsi qu'à toute personne intéressée à la protection des victimes de violences sexuelles liées aux conflits.
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