"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un «double Nelson», c'est une prise de soumission qui consiste, dans un match de catch, à faire abandonner l'adversaire. Mais on peut aussi s'en servir dans une relation amoureuse. Luc et Edith ont vécu quelques mois d'un amour intense, jusqu'à ce que le métier de cette dernière - engagée dans les forces spéciales d'intervention de l'armée - empoisonne leur quotidien. Et quand, réchappée d'une mission qui a mal tourné, Edith demande à se cacher chez lui le temps de tromper l'ennemi à ses trousses, c'est la vie de Luc qui bascule et son roman en cours d'écriture qui en prend un coup. Ces deux-là qui peinaient à vivre ensemble vont devoir réapprendre à s'apprivoiser...
Luc, écrivain et Edith, agent dans les forces spéciales, décident de se quitter pour incompatibilité "professionnelle". Luc reste dans sa maison et fait connaissance avec son nouveau voisin Marc qui sort lui aussi d'une liaison compliquée. Suite à une intervention qui a mal tourné, Edith trouve refuge chez Luc le temps de se faire oublier, leurs bonnes intentions ne vont pas être facile à suivre...
Même si c'est bien écrit, dynamique avec des rebondissements auxquels on ne s'attend pas, entre romance et polar, avec des personnages bien trempés, j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire qui m'a semblé brouillonne avec une histoire dans l'histoire.
On sent bien l'incompatibilité dans la façon d'appréhender la vie, entre Luc et Edith alors que l'amour semble être bien présent, mais j'ai trouvé que la personnalité de l'un et de l'autre manquait de profondeur.
J'ai par contre bien aimé les passages où l'auteur à travers les paroles de Luc, encense la place des femmes dans la société !!
Je ne suis ni une spécialiste, ni une inconditionnelle des romans de Philippe Djian. Si j'en ai apprécié quelques uns, ce ne fut pas le cas de ce dernier.
Dans DOUBLE NELSON, les deux protagonistes sont ceux d'un couple formé de ce que j'appellerais « une femelle dominant et un mâle dominé »
Elle, c'est Edith, membre des Forces spéciales, sorte de Ninja féminin que rien n'arrête, une flingueuse qui tire plus vite que son ombre, disposant d'« un mental d'acier, une résistance à toute épreuve et « spécialisée dans les affaires de commando, d'espionnage, d'exfiltration »
Lui, c'est Luc, romancier en panne, qui ne cesse de procrastiner - il se trouve toujours de bonnes raisons- et dont le roman est « en berne »
Leurs relations sont souvent celles d'une sorte de catch amoureux ( d'où le titre DOUBLE NELSON qui désigne une prise de catch :celle de la soumission.
Ils ont rompu, - violemment car Edith a des manières expéditives - puis un jour elle revient chez Luc, blessée et lui demande de la cacher. Ils vont devoir cohabiter, mais vont -ils remettre le couvert ?
Face à la maison de Luc, celle de Marc, séparé de son épouse. Il vit désormais avec Michele, jeune femme atteinte d'érotomanie aigüe, irrésistiblement attirée par Luc. Comment échapper à son harcèlement ?
A cela va s'ajouter une nouvelle mission spéciale pour Edith et dans laquelle elle entraîne Luc.
J'ai retrouvé dans ce roman des caractéristiques des précédents : la présence d'un personnage écrivain, certains prénoms, des dialogues que rien ne distingue de la narration, des phrases courtes sèches et juxtaposées, et aussi......... des ellipses dont est coutumier Djian.
Chez lui, l énoncé des résultats des actes précède souvent l'énoncé de leurs causes et si j'ai d'abord souri aux déboires amoureux des personnages, je me suis rapidement sentie désorientée par les sombres affaires de mission secrète où se trouvent embarqués nos héros .
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Deux couples se séparent, Luc d’avec Edith et Marc d’avec Iris, les deux mâles échangent leur expérience avec force arguments, convaincus que leur décision de se séparer de leur compagne est forcément justifiée et irrévocable. Puis…..,les circonstances, les regrets, les atermoiements les conduisent à revoir leur copie. Un roman vaudeville abracabrantesque fleurant l’artificiel et la psychologie bas de gamme dans un style peu agréable à lire. Luc, un romancier qui renseigne sa compagne engagée dans des forces spéciales d’intervention sur les raisons d’une absence de captage possible des conversations de terroristes, Michèle, une érotomane désorientée, Georges, père de Luc, médecin, qui soigne aussi bien le blessures physiques que les peines de cœur, voilà les protagonistes d’une narration indigente dont on peut fort bien se passer.
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