"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le livre Andy et John, deux jeunes artistes au chômage, habitent New York New York. Entre vernissages, soirées poétiques et contournement des dress-code, surgit le tableau d'une ville underground où les performances, les drogues et les fêtes rythment le quotidien de ces personnages marginaux et créatifs. Derrière ces deux figures en quête d'un art qui serait plus qu'aucun autre le reflet de la vie moderne, on reconnaîtra en filigrane l'image réinventée d'Andy Warhol et de John Giorno, l'unique acteur du film Sleep.
Grâce à une langue inventive et satirique, le récit de Cyrille Martinez campe une épopée ludique où s'entend, en sourdine, une réflexion sur le devenir de l'art et de la littérature dans un monde marchand.
Une variation fantaisiste autour de la préhistoire d'Andy Warhol et de son compagnon le poète John Giorno, dans une ville imaginaire baptisée New York New York.
L'auteur Cyrille Martinez est né en 1972. Poète et romancier, il participe à différentes revues et joue dans deux groupes, FrancePo et Jaune sous-marin. Lauréat de la Biennale des jeunes créateurs de Méditerranée en 2001, il a réalisé de nombreuses performances et lectures publiques en France et à l'étranger, basées sur le détournement des stéréotypes du langage contemporain : slogans, discours administratifs ou politiques...
Il a publié Bibliographies : 5e République. Premiers ministres et présidents (Al Dante, 2008), L'enlèvement de Bill Clinton (400 coups/L'instant même, 2008) et Chansons de France (Al Dante, 2010).
Un peu décontenancée à la lecture de ce livre..
Le style décalé et drole de l'auteur m'a plus cependant je n'ai pas été captivée par l'histoire plutot plate et trop loufoque à mon gout.
Heureusement qu'il y a peu de pages et qu'il se lit rapidement car plusieurs fois j'ai décroché et mon esprit est parti vagabonder très loin de ce livre? ce qui m'a obligé à reprendre plusieurs fois un meme paragraphe car je n'avais plus rien suivi.
A lire si vous avez 1h devant vous et que vous ne savez pas quoi faire.
Ce court roman présente un monde utopique dans lequel une ville propose aux écrivains de s’installer dans un unique quartier. Les romanciers se retrouvent entre eux pour fuir la vie et se consacrer à leur art. Pour pouvoir aménager dans ce quartier, il faut déjà avoir écrit. Dans cette ville, trois jeunes amis s’installent, homosexuels, un peu au chômage et énormément fêtards. Ils parcourent les vernissages et finissent toujours par ramener suffisamment de noctambules pour terminer la nuit chez eux en beuverie et partouses. Ils finissent par accueillir un puis deux amis supplémentaires dans leur petit appartement.
Ce court roman, une grosse centaine de pages, est une parodie du monde artistique, écrit d’une manière très sérieuse, il en reste néanmoins un texte complètement décalé. La présentation de la ville dans la première partie est intéressante et montre un monde en quête de culture, bien loin de la réalité malheureusement. La critique des écrivains est assez comique et même cynique par moment et pourrait être transposée à d’autres catégories d’artistes qui se sentent incompris par le commun des mortels. Cyrille Martinez a un style d’écriture qui se rapproche de celui de Tim Robbins, facile à lire, pouvant sortir des phrases longues mais sans être lourde à la lecture. Et l’exercice auquel il s’est prêté pour ce roman d’un genre particulier est… particulièrement réussi. J’ai apprécié comment avec beaucoup d’humour l’auteur arrive à faire une critique acérée du milieu artistique. Andy parvient au but ultime qu’un artiste veut atteindre et malgré tout reste mécontent des résultats. Un roman à la juste longueur, au juste ton, au thème dans l’ère du moment. Un bon moment de lecture, rapide et efficace.
La première partie de ce roman, consacrée à New York New York, au Quartier des écrivains, aux romanciers et aux poètes, ainsi qu’aux aberrations inhérentes à tout système, est un morceau d’anthologie. Drôle, percutant, juste dans sa folie, savoureux, dépeint avec une écriture enlevée… On touche au génie. On en lirait 100 pages de plus.
Ce n’est en fait que le préambule à l’arrivée des deux antihéros dans cet univers où l’Art est tout. Là, il faut rester accrocher jusqu’à la fameuse performance de ces artistes désœuvrés dans une galerie.
Heureusement, le texte, court, garde son lecteur jusqu’au bout.
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