Des autrices d'exception, talents confirmés ou révélations...
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Des autrices d'exception, talents confirmés ou révélations...
Un livre sous tension qui raconte le parcours d'une jeune femme en quête de sa place en ce monde et qui survit entre petits boulots où on l'humilie, études littéraires où on la snobe, colocation où on la supporte à peine, démunie de tout, handicapée sociale dont la colère enfle au fil des pages. Seule l'écriture la sauve, et encore…
Superbe écriture.
Une remarque : "Désintégration" était le titre d'un roman paru en 2006 chez Stock, écrit par Ahmed Djouder, étrange que le nouveau roman de Emmanuelle Richard porte le même titre !
Lecture dans le cadre du meilleur roman des lecteurs Points 2020
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➡️ Haine des classes / réalisme social
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Dans désintégration, l'autrice livre sous la forme d'une autofiction, le récit d'une jeune fille qui cherche sa place dans la société ; Une jeune fille révoltée qui évolue au fil des pages telle une grenade dégoupillée...
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Un récit à la fois très personnel et universel. Un roman comme un cri du cœur ; Celui de cette jeunesse précarisée à laquelle ni l'envie, ni la volonté et ni la force du poignet ne suffisent à lui permettre de s'élever... Un récit comme une plongée dans l'enfer de cette jeunesse désabusée et de ses sentiments décuplés...
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À lire en écoutant la playlist que nous livre l'autrice en fin de livre.
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⭐⭐⭐⭐⭐•Coup de coeur ! Coup de cœur pour le récit, pour l'écriture, pour son auteur ! Coup de cœur pour sa maîtrise et pour toutes les questions soulevées...
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Je n'en dirai pas davantage. Emmanuelle Richard est une écrivaine à suivre de près et son roman Désintégration est à mettre entre toutes les mains à commencer par celles de ceux qui nous gouvernent...
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Je vous invite pour en apprendre davantage à écouter le podcast de l'emission "Par les temps qui courent" sur France Culture !
Pas évident à classer ce roman (déjà est-ce bien un roman ?) mais ce qui est certain, c'est que cela a fonctionné avec moi.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, tout d'abord en raison de la manière dont ce récit a été écrit. Pour le coup, c'est assez subjectif, j'ai aimé cette alternance dans les styles avec une écriture tantôt, dramatique, tantôt drôle, mais qui fait toujours mouche et qui est réellement percutante.
La construction, qui alterne des souvenirs dans le passé de la narratrice et des moments présents, ne perturbe pas la lecture, on s'y retrouve facilement.
Sur l'histoire en elle-même, ce sont des sujets d'actualité, de notre société d'aujourd'hui, qui sont abordés comme par exemple la précarité étudiante, la lutte des classes, l'exclusion...C'est traité avec justesse sans tomber dans le larmoyant, sans complaisance, et de nombreux messages sont passés poussant ainsi le lecteur à s'interroger, à s'identifier parfois aussi.
Une belle écriture, une lecture intéressante, une lecture qui questionne, j'ai beaucoup aimé et je recommande ce roman ou je pense que tout le monde pourra y trouver son compte.
"Désintégration" est le 3e roman d' Emmanuelle Richard. C'est aussi le 1er livre que je lis de cet auteure.
Pour moi c'est sans conteste un des meilleurs livres de la rentrée littéraire d’automne 2018.
Le titre du livre fait écho au film "La désintégration" de Philippe Faucon sorti en 2012 [voir page 182 du roman]. Lien : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182301.html
Un roman porté par une plume rageuse sur le parcours d'une jeune femme banlieusarde qui malgré ses origines modestes (et ayant publié un 1er roman) monte à Paris faire ses études afin de se construire un bel avenir professionnel et sentimental mais elle va vite déchanter et se confronter aux désillusions de la vie et à la réalité du terrain : le mépris de classe, l’humiliation sociale, la précarité, des amours factices...
La narratrice (double de l'auteure ? À en juger par son parcours professionnel) persévère, tient le coup mais ressent alors une haine féroce envers ces classes privilégiés, ce monde qui la rejette et l'écrase.
Un livre social d'actualité, d'une force incroyable.
Un énorme cri du cœur d'une jeunesse avide de reconnaissance !
etudiante sans illusion, ayant grandi dans une banlieue pavillonnaire, la narratrice enchaine les petits boulots a carrefour, mac donald. Elle partage une colocation avec des etudiants qu elle abhore, revit les humiliations subies par ses petits fonctionnaires de parents
on la suit entre 18 et 27 ans, l age de la redemption par la litterature et la parution de son premier roman. Au fil des pages de cette desintegration, elle nous dit son exécration des bourgeois et de leut conformisme, de leur langage formaté...un troisieme roman magistral , de bout en bout, bien ancré dans notre présent et notre grisaille.
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