Des livres qui ont fait l'actualité du mois et vous ont émerveillés
Un musicien de rue, un homme qui retrouve sa vie au fond d'une brocante, des chaussures qui courent vite, deux demi-truites, une petite lampe dans un couffin, le capitaine d'un bateau qui coule, la phobie d'un père pour les manèges, un matelas pneumatique... On ne sait jamais qui sont les héros des histoires de Gilles Marchand : objets et personnages se fondent, se confondent et se répondent chez cet auteur qui sait, comme nul autre, exprimer la magie du réel.
Sous ses airs de fantaisiste, il raconte la profondeur de l'expérience humaine.
Des livres qui ont fait l'actualité du mois et vous ont émerveillés
Je n'ai pas du tout accroché au concept et j'ai eu bien du mal à comprendre où j'allais. L'auteur nous balade d'un chapitre à l'autre, d'une histoire à l'autre sans véritable lien ni fin supposée, on peut imaginer que c'est le même personnage ou qu'ils sont 10, si bien qu'au fond, il n'y a aucune histoire. Voilà un livre que j'oublierais sans aucun mal.
Voici quatorze nouvelles de Gilles Marchand à lire sans modération. Autant de fragments de vie de personnages qui se débattent dans le quotidien et aspirent à réaliser leurs rêves. Et si tout semble perdu d’avance, si leurs rêves semblent inaccessibles, ils veulent y croire et ne lâchent rien à la vie qui ne les ménage pas.
Gilles Marchand déroule le fil de leur existence avec beaucoup de tendresse et de mélancolie. La nostalgie de l’enfance retrouvée dans le bric-à-brac d’une brocante pour l’un, le besoin d’amour pour beaucoup, un footballeur qui rêve d’exploits avec des chaussures qui courent vite et d’amour avec des slips qui font bien l’amour, une famille avec une fête de Noël qui part en live, des super héros qui ne sont forcément ceux que l’on croit, un père de famille et sa phobie des manèges, un sylligomaniaque qui s’intéresse aux objets abandonnés, un capitaine de bateaux qui font naufrage, un aventurier coincé au fond d’un débarras, et d’autres encore avec leur désir de paternité, la violence familiale, la solitude, les premières guitares …
Des histoires émouvantes dont certaines vrillent le cœur, piquent les yeux, embuent le regard, comme celle de ce jeune garçon qui voit sa mère sourire devant un film de Kaurismäki et fait du comédien fétiche du cinéaste son super-héros, plus fort que Superman et Captain America. Cette mère qui aimerait de tout cœur fêter Noël de façon grandiose mais court à la catastrophe…
Dans chacune le désespoir est constamment au rendez-vous mais toujours déjoué par la fantaisie.
Il y a une musicalité dans l’écriture de Gilles Marchand. Il mêle avec brio imaginaire et réalité, flirte
parfois avec la folie, manie l’implicite, suggère, effleure pour permettre aux lecteurs de se projeter
dans chacune des histoires. Il affectionne l‘ambiance des cafés, les brocantes et les objets qui
ramènent à l’enfance, racontent les vies passées. Il jongle avec les mots de façon poétique, fait
surgir l’émotion à tout instant. On sourit, on passe du rire aux larmes, touchés en plein cœur.
En filigrane, il y a le temps qui passe, l’enfance qui s’éloigne, les vertiges de l’amour, la nostalgie des
souvenirs d’enfance et des amours perdues que l’on ne veut pas oublier.
À toutes celles et tous ceux qui veulent croire en leurs rêves coûte que coûte et voir leur vie réenchantée ne serait-ce qu’un instant. Des mirages plein les poches pour que se rallument les étoiles dans leurs yeux.
« Vous liriez bien un p’tit quelque chose ? » Alors n’hésitez pas, plongez-vous dans l’univers de Gilles
Marchand. Mélancolique, tendre et touchant.
Entrer dans l’univers de Gilles Marchand, c’est rencontrer l’imaginaire ancré au réel. L’auteur raconte dans « Des mirages plein les poches » la vie, la vie un brin mélancolique, un brin rêveur, un brin nostalgique… L’enfance, l’amour, la famille, la paternité, tout est évoqué dans ce recueil. Gilles Marchand nous livre ses personnages, ses personnages un peu désarticulés par la vie, par leur vie, personnages qui rêvent, se rêvent, cherchent le meilleur… Il y a aussi des objets, les objets que l’auteur a donné une vie, des objets du quotidien qui vivent au quotidien… Ces objets prennent vie pour remplir un vide dans l’existence de ces personnages…
Dans chacune de ces nouvelles, chacun peut retrouver un peu de soi, beaucoup de soi… Les émotions sont là, bien présentes; chavirent notre cœur; nous bousculent, nous fait sourire, nous rend triste, nous emmènent dans un tourbillon. C’est court mais puissant. C’est imaginé mais si réel. C’est mélancolique mais rempli d’amour. C’est triste mais joyeux. C’est léger mais profond. Gilles Marchand est un magicien des mots, des sentiments, de l’absurde et du réel. Il y a beaucoup de tendresse dans ses mots, de bienveillance, d’attente et d’amour. « Des mirages dans les poches » est un recueil de nouvelles qui saura se faire sa place dans vos lectures et dans votre bibliothèque et que vous prendrez plaisir à relire à certains moments de votre vie!
L'attente entre deux ouvrages, lorsqu'on a aimé / adoré les précédents, est souvent longue.
Gilles Marchand nous a fait languir depuis "Un funambule sur le sable" mais c'est pour mieux apprécier la lecture de son nouveau livre surement ;)
Et en plus, surprise, il s'agit d'un recueil de nouvelles.
Autant dire qu'une fois de plus je sors de mon chemin habituel. Les nouvelles, non pas que je n'aime pas ça (car il faut d'abord goûter c'est bien connu) sont synonymes pour moi de rapidité. J'aime quand l'histoire s'installe et m'embarque pendant tout un livre. Alors le pari était à relever pour voir si le recueil de Gilles me plairait.
Chaque histoire ne se vaut surement pas dans le sens où je n'ai pas ressenti la même empathie pour toutes mais ce que j'ai adoré c'est retrouver l'esprit poétique, métaphorique et l'éloignement du réel comme sait extraordinairement bien le faire Gilles.
J'ai adoré notamment l'histoire avec le capitaine du navire… il n'y en a qu'un seul même dans la vraie vie… on est capitaine de son paquebot ou de sa "barquette" alors il faut gérer.
Et celle de la brocante, on s'y croirait. Fouiner, dénicher le meilleur et trouver le détail qui fera la différence…
En fait à chaque nouvelle, c'est comme si vous retrouviez au fond de vos poches des souvenirs et que vous partiez en croisière sur le navire de vos différentes vies. Chaque nouvelle m'a fait visiter un autre pays, un autre monde, une autre vision, une autre envie et une autre réalité. Et je crois que chaque nouvelle pourrait faire l'objet d'un roman à part entière tellement les propositions sont alléchantes. Voilà mon gros défaut quand je lis une nouvelles : j'en veux plus !
Sincèrement, je ne suis pas sur d'aimer les nouvelles plus que les romans mais la plume et l'esprit magistico-réel de Gilles sont des atouts majeurs pour cet ouvrage. C'est comme si on se posait dans un endroit au calme et qu'on regarde les étoiles le soir, chacune d'elle a quelque chose à raconter. Gilles est faiseur de rêves.
J'aime le fait d'oser proposer autre chose aux lecteurs habituels et cela me renforce dans l'attirance que j'ai pour les écrits de l'auteur. Pour moi ils ont une place bien spéciale dans la littérature qui mériterait bien plus de reconnaissance.
Plongez-vous dans ces histoires et vous naviguerez en eaux parfois troubles, parfois claires sans jamais perdre de vue votre point d'ancrage et vous arriverez à destination en vous disant comme moi : c'est quand le prochain voyage ?
J’ai découvert l’univers de Gilles Marchand avec son premier roman « une bouche sans personne », un univers qui me correspond un mélange de réalité dure enrobé dans un nuage de poésie et de magie. Dans son deuxième roman « un funambule sur le sable »qui était très différents on avait toujours cette atmosphère. Alors je décidais de découvrir ses nouvelles au service de son imaginaire. Et c’est toujours aussi beau et sombre.
La couverture de nous emporte au fil de l’eau, on met les voiles vers un pays imaginaire où le manège nous renvoie au monde de l’enfance.
Lorsqu'on doit parler d'un recueil de nouvelles on a deux options soit on parle de l'ensemble, soit on parle de chaque histoire et on risque d'en dire trop. J'ai donc choisi de donner mes impressions sur l'ensemble.
« Des mirages plein les poches » est un recueil de 14 nouvelles où se mêlent des souvenirs d’un passé assez récent il y a une certaine poésie dans ses mots et sa narration, et toujours cette petite touche de « réel merveilleux ». J’y ai retrouvé des images des années 80-90, c’est évoqué sans dater alors qui sait c’est peut-être son enfance et mon adolescence que j’y ai vu se refléter. En tout cas j’ai visualisé certaines scènes. Des histoires percutantes, très touchantes, avec une certaine mélancolie et parfois on sent de l'ironie (ironie du sort ?).
La famille est au cœur de pratiquement toutes ses histoires, des tranches de vie pas toujours drôles mais que le regard de l’enfant transforme un peu, que le temps modifie, les héros sont ici des enfants qui sont arrivés à grandir malgré toutes les dérives des adultes qui les ont élevés. Il ya des tournures de phrases qui vous mettent une claque dans la figure et je ne dis pas ça juste en pensant à la nouvelle qui s'intitule "deux demi truites". On rit parfois pour ne pas pleurer...
Dans ces nouvelles, on retrouve les souffrances des gens un peu différents, un peu à part, les handicaps. Il y a souvent le côté se réfugier dans sa tête, dans son imaginaire pour ne pas voir la cruauté qui les entourent.
Ce que j’aime c’est ce petit pas de côté qu’il fait pour regarder les événements avec un angle très particulier. Ces nouvelles entrent en résonance avec ses romans et avec notre mémoire collective.
« Des mirages plein les poches » est un recueil de quatorze nouvelles.
A travers elles, j'ai retrouvé l'univers fantastique et loufoque de Gilles Marchand, qui est un peu sa marque de fabrique. « Des mirages plein les poches » s'inscrit dans la même veine que ses deux romans. Beaucoup des textes de cet ouvrage évoquent le temps qui passe et la solitude. Toutes les nouvelles sont emplies d'humanité et de bienveillance.
Gilles Marchand utilise l'imaginaire et l'humour pour parler de phénomènes sociétaux voir de sujets difficiles (les violences familiales, la solitude, le rejet de la différence). La plume de l'auteur est poétique et complétement barrée.
Je vais évoquer les quelques nouvelles qui sont mes coups de cœur.
Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé « Une odeur de soupe » C'est l'histoire d'un homme qui se rend à une brocante pour meubler sa maison qu'il n'arrive pas à terminer (il ne reste que les détails). Les objets qu'il va trouver sur les stands vont lui rappeler des moments de son enfance bien précis. Ils vont nous raconter une histoire. J'ai apprécié la nostalgie de l'enfance qui se dégage de ce récit.
« Deux demi truites » est une nouvelle qui a également retenu mon attention. Elle évoque l'histoire d'un enfant qui rêve de super-héros mais ne sait pas lequel il aimerait être. Il évolue dans un univers familial violent. Il aime aller au cinéma avec ses copains, en se glissant par la porte de sortie à la fin de la séance précédente. Un jour, son père se montre très violent envers sa mère et lui. L'enfant doit aller à hôpital accompagné de sa mère car son bras est cassé. A la sortie, sa mère lui propose de faire quelque chose qui lui ferait plaisir pour le consoler.
L'enfant propose d'aller au cinéma voir « La vie de bohème ». Pendant la projection du film, il voit sa mère sourire pour la première fois grâce à l'acteur principal et se rêve de ressembler à ce dernier, capable de faire rire sa mère. L'acteur se nomme André Wilms. Il est débrouillard et vient de la bohème comme lui. Cet homme va devenir son héros.
Il y a aussi « 90 watts » cette nouvelle relate l'histoire d'un homme célibataire. Autour de lui, ses amis sont en couple et commencent à avoir des enfants jusqu'au moment où il se retrouve le seul à ne pas en avoir. Il cherche une femme désespérément mais ne trouve pas. Un soir qu'il passe seul comme à son habitude, la petite lampe léguée par sa grand-mère se met à grésiller. Il s'approche, la caresse doucement et le grésillement cesse. Cette lampe va devenir son enfant, il va s'en occuper, la veiller, lui chanter des chansons. Il l’amène à ses soirées entre amis. Son entourage s'éloigne de lui car tous pense qu'il ne va pas bien. Il n'a pas pu inscrire sa lampe à l'école car elle était inadaptée, elle a été exclue des goûters d'anniversaires, de l'amitié d'autres enfants. Il s'est débrouillé seul pour l'élever. A travers ce récit totalement saugrenu, j'y vois une volonté de l'auteur de parler de la situation d'enfants en situation de handicap dont les familles se voient souvent refuser l'accès à l'école, la peur de la différence qui est souvent un facteur d'exclusion.
Enfin, j'ai beaucoup ri avec « Syllogomanie de proximité », un homme souffrant de solitude accumule tous les objets qu'il trouve dans son appartement. Mais pas n'importe quel objet ! Ceux que ces voisins jettent. Ces objets lui permettent de s'inventer des vies jusqu'au jour où il va décider d'empailler la vieille du rez-de-chaussée qui a complètement perdue la tête. Cette dernière va lui tenir compagnie quelques temps jusqu'à qu'un incident se produise...
Une très belle réussite qui confirme le talent de Gilles Marchand et plaira aux lecteurs qui ont aimé « Une bouche sans personne » et « Un funambule sur le sable ».
Des myriades d’étoiles plein les poches, des bouquets de mots en solennité sur le cœur, le lecteur dès l’incipit « Je n’ai pas vraiment choisi » reçoit le cadeau de l’estime sur la place des Grands Hommes. Sidéré par la magnificence verbale, mappemonde fascinante et loyale, le lecteur tient les couleurs de la vie en main. Ces nouvelles sont clairvoyantes, lucides, profondes. Du linge frais claquant au vent avéré et spontané. Les lignes puissantes, nobles sont l’épiphanie des émotions justes. La sensibilité de Gille Marchand est un rayon de lumière, une offrande sans attente d’un retour. Il sait, il dit, délivre. Les murs fondateurs de ces morceaux d’architecture sont l’essence de la vie. Ce qui fait vibrer, fléchir sans mettre le genou à terre, se redresser et regarder infiniment la ligne d’horizon de ce qui est dans le vrai. Elles ne sont pas des quêtes, mais un don de soi. Ce quelque chose qui tend vers le majeur de l’intériorité. La générosité est un cahier du jour. La tendresse, un accueil vers le pur. La différence, une force. L’abîme, le puits et ses ressources en invisibilité. Les larmes peuvent couler, elles sont l’honneur rendu à la prodigalité. Ces nouvelles sont le rythme de ce qui est authentique et vivifiant. Le beau fait trembler les lignes. L’humour est un crayon de couleur. Les grincements des échappées imprévisibles et salutaires. Elles sont l’œuvre d’un maître bâtisseur qui construit le fondamental. Emouvantes, elles font courber les lignes du ciel. Le lecteur n’ose plus bouger, puis vacille, épaté par cette fulgurance. Célestes, profonds et si intimes ces écrins existentiels, crépusculaires, sont le digne d’un géant du mot. Primordiales, vitales, cultes ces nouvelles nourricières sont primées par le prestigieux « Prix SGDL Du premier recueil de nouvelles 2018 » Publié par Les Editions Aux forges de Vulcain « Des mirages plein les poches » est une fierté de lecture. Il est l’ami. A offrir en multitude et vous verrez le monde redevenir source.
Lire Gilles Marchand c’est se plonger dans une écriture où les mots dansent la sarabande, où le rêve s’acoquine avec la réalité, où la tendresse le dispute à la tristesse, où la poésie fusionne avec la musique, le pragmatique avec le fantastique. Et, son premier recueil de nouvelles, "Des mirages plein les poches", n’y déroge pas. Il démontre que parfois les règles n’ont nul besoin d’exception pour être confirmées.
Un petit fascicule, un peu plus de cent pages et quatorze nouvelles, les unes très courtes et certaines un peu plus longues, et toujours cette mélodie, ce jeu de cache-cache, cette manière de nous faire toucher des yeux des mots, des phrases, des histoires qui s’escamotent, se déforment, se transforment juste au moment de les happer. Je les ai lues le sourire aux lèvres, le rire en bandoulière ou les larmes au fond de la gorge. Gilles Marchand est un magicien des mots.
Que peut-il y avoir de commun entre des chaussures qui courent vite, un homme qui découvre sa vie au fond d’une brocante, un autre qui redonne vie aux objets abandonnés et celui qui parcourt l’Amérique à pied sur son lieu de travail, au fond d’un débarras, "coincé entre un carton d’intercalaires A4 et les archives du courrier resté sans réponse" ? Il y a toute la fantaisie de l’auteur, cette façon bien à lui d’utiliser la magie pour dire la profondeur de l’humain. Il y a cette force du mélange des objets et de l’homme, car dans ses livres chaque objet possède une âme, une belle âme.
La nouvelle qui, forcément, m’a le plus émue, celle que j’ai lue en ayant l’impression moi aussi d’y découvrir une partie de ma vie, c’est l’avant-dernière "Rappel". J’ai cru y lire l’histoire de mon fils, ancien batteur dans un groupe de Heavy Metal : Antarès. Antarès comme l’étoile qui brillait dans ses yeux les soirs de concert, comme celle qui s’est ternie lorsqu’il a dû abandonner pour voguer vers d’autres horizons, celle encore que je vois se rallumer au détour d’une rencontre avec son pote guitariste quand il retrouve sa double pédale, tape sur sa caisse claire et massacre ses baguettes. Mais je l’ai aussi aimée pour avoir cru apercevoir, derrière le narrateur, un rocker au sourire enjôleur se nimber des habits d’un poète maudit.
J’aurais pu tout aussi bien vous parler de "Wish You", un Noël extraordinaire au sens étymologique du terme, un Noël qui contient à la fois la joie et la tristesse, le profond et le superficiel, le sacré et le profane, un Noël qui se voulait heureux mais donne envie de pleurer. Et des autres...
En un mot comme en cent, "Des mirages plein les poches", vous mettra, à n’en pas douter, des étoiles plein les yeux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...