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Des fils d'or et de soie

Couverture du livre « Des fils d'or et de soie » de Francoise Pitt-Rivers aux éditions Le Passage
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Passage
  • EAN : 9782847422702
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un portrait que vous avez toujours vu au mur de votre appartement. Il a été peint au début de la Révolution à Paris. La composition en est harmonieuse, la facture classique, tout y respire la joie simple et paisible d'une vie de famille très Ancien Régime. Et pourtant... Quand le hasard vous met... Voir plus

Un portrait que vous avez toujours vu au mur de votre appartement. Il a été peint au début de la Révolution à Paris. La composition en est harmonieuse, la facture classique, tout y respire la joie simple et paisible d'une vie de famille très Ancien Régime. Et pourtant... Quand le hasard vous met dans les mains le journal écrit par l'homme représenté sur le tableau, celui-ci se met à révéler ses secrets. C'est alors une tout autre histoire qui se fait jour.
Car ce journal, c'est celui de Jean Lacoste, un homme qui vient de la campagne et qui avoue sans détour son ambition de grimper l'échelle sociale. Dans un style ingénu, il décrit les étapes de sa métamorphose : son enfance dans un petit village du Quercy, sa découverte, en tant que jeune clerc, de Paris et d'une société brillante au sein de laquelle il croisera plusieurs personnages historiques, son arrivée à Lyon où la Grande Fabrique, en lui révélant à la fois un métier, celui du tissage de la soie, et un art, celui du décor, lui fera abandonner la cléricature pour le négoce.
On suit avec bonheur le récit de ces années d'apprentissage, qui sont également celles d'une éducation sentimentale jalonnée de séduisantes figures féminines. Elles le mèneront à occuper une position enviable, celle d'un citadin élégant dont la fortune est faite. Car à en croire son journal, notre héros semble enfin avoir trouvé une place dans cette classe privilégiée à laquelle il rêvait d'appartenir. Mais à jouer les marquis en se faisant portraiturer dans son beau salon parisien, Jean Lacoste ne s'approche-t-il pas dangereusement de la guillotine ?

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