"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Un loup dans la jungle, voilà ce que je suis. Un inadapté, un solitaire avec la rage au ventre parce qu'on m'a toujours méprisé. Une gueule un peu en biais, c'est vrai, une carcasse d'oiseau de proie qu'a rien croûté depuis six mois, et alors ? Je suis né dans la mort pour résumer. » A Fresnes, où il fait un séjour pour vol avec ruse, François partage sa cellule avec Medhi, un cador du grand banditisme. Ce Medhi, c'est du lourd. D'ailleurs, il ignore superbement François qu'il considère comme de la pure gnognotte. François, de son côté, est tout miel, en rajoute et se fait le serviteur zélé et naïf de Medhi. Peu à peu, le lecteur découvre le plan machiavélique de François...
Des coccinelles dans des noyaux de cerise est un roman noir au rythme enlevé. Nan Aurousseau parle en connaisseur du milieu et brosse avec humour le portrait inquiétant d'un meurtrier hors du commun.
Un roman grand public.
François est incarcéré à Fresnes pour vol par ruse. Il partage sa cellule avec un petit vieux condamné pour vol avec récidive et Medhi, un "cador" du grand banditisme. A son contact, François gamberge et se met à fantasmer sur un gros coup qu'il compte faire à sa sortie.
Au fil des ce roman, on découvre François, un pauvre type de seconde zone qui cherche à se faire remarquer par un plus gros que lui puis dans son quotidien une fois libéré.
Si l'écriture peut paraître un peu légère, elle fait partie intégrante du roman qui nous réserve bien des surprises au fil de la lecture pour nous permettre de découvrir notre héros sous un aspect étonnant.
Je partais quelque négative, m'attendant à un feel good, et j'ai fini enthousiasmée car l'auteur a réussi à m'emmener là où je ne m'y attendais pas.
Très belle découverte que je conseille.
Il m'a suffit de ce titre énigmatique pour me tenter. Et qu'est-ce que j'ai bien fait de céder ! Ce roman qui débute comme un petit polar un peu pépère s'emballe et se punchise pour enthousiasmer ses lecteurs. Je ne savais pas à quoi m'attendre et même si j'avais eu une petite idée, j'aurais été surpris, alors dire que je me suis régalé est un euphémisme.
D'abord, il y a François, un personnage pâlot, qui se met en ménage avec une pièce spéciale : "J'ai quand même une amie, une femme, ma femme, elle est pas trop vieille mais elle est laide, c'est une vraie conne et elle m'aime." (p.14). Les portraits sont réjouissants, pas ragoûtants, on ne fréquente pas la crème de la crème. Et avec tout cela, Nan Aurousseau construit un roman noir excellent. Ensuite, il y a la langue qui fait qu'on s'y plaît, une langue de voyou, crue, directe, argotique, violente. Et puis il y a le crescendo de l'intrigue qui m'a cueilli et m'a empêché de regarder un bon gros navet à la télé puisque je devais absolument en connaître le fin mot. Pour tout cela, que Nan Aurousseau soit remercié. Quel pied !
Roman noir comme j’aime, avec ce qu’il faut d’humour (noir), de scènes de violence, de suspens, de narration sombre, cynique (totalement à l’image du narrateur) et particulièrement percutante et surtout un protagoniste trash, froid, sans empathie aucune mais malgré tout attachant, Des coccinelles dans des noyaux de cerise est l’histoire d’un coup (où il est question de feux rouges, de jolie femme, de petite cuillère, de plongée sous-marine…), mais avant tout l’histoire de François, le narrateur. Il se dévoile ici tout doucement et délicatement (pas sans une certaine dose de violence nécessaire mais propre) et lève le voile sur sa vraie nature.
Mélange de décadence et d’intelligence, de cruauté et de bon sens, de froideur et de compassion (pas trop quand même, la barbarie revient naturellement finalement assez vite), Des coccinelles dans des noyaux de cerise, ballade son lecteur pour son plus grand plaisir dans la vie d’un tueur calculateur au style oral et direct, parfois joliment imagé et toujours très efficace. Certaines phrases raisonnent et frappent comme des coups de marteau, on les dirait presque poétique, chargées de violence plus par ce qu’elles transportent que les mots qui les composent..........................
https://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/nan-aurousseau-des-coccinelles-dans-des-noyaux-de-cerise
Une très belle découverte qui mets en avant les côtés pervers de l'être humain.
Jusqu'à la fin, j'ai été maintenu dans une sorte de suspens, je ne voyais pas tput à fait où voulait en venir l'auteur, d'autant que j'avais toujours en tête cette phrase de la 4e de couverture "Au fil des semaines, les intentions de François vont se révéler...".
Il y a bien des petits indices semés par-ci par-là, on sait qu'il se trame quelque chose, mais vraiment, je n'avais rien vu venir !
C'est donc une très bonne lecture que j'ai pu faire grâve à Lecteurs.com et les éditions Buchet Chatel que je remercie pour l'envoi.
Le personnage principal de ce polar est un petit Gaulois qui vit de petites combines illégales. Bien sûr, il se fait prendre et a pour compagnon de cellule un gros malfrat respecté.
Une fois sorti, François, notre héros, vit dans une caravane avec une femme peu avenante, mais qui va lui servir pour le gros coup qu’il prépare.
Mais le plus intéressant, c’est qu’un gendarme l’interroge à propos de disparitions étranges de femmes âgées qu’il a côtoyé peu avant leur mort. Là, le récit a commencé à devenir intéressant pour moi. Comment François allait-il s’en sortir ?
J’ai bien aimé la seconde moitié du roman, à partir de l’intervention de l’enquêteur. Avant, je trouvais que le récit se traînait un peu. C’est à partir de là que l’on comprend pourquoi les coccinelles sculptées dans des noyaux de cerise ont leurs importances.
J’ai aimé les astuces de François et son final grandiose.
L’image que je retiendrai :
Celle de la mère de François, enceinte mais dans le coma. Aurait-il absolument fallu la maintenir en vie pour sauver son fils ?
http://alexmotamots.fr/des-coccinelles-dans-des-noyaux-de-cerise-nan-aurousseau/
http://lechatquilit.e-monsite.com/pages/mes-lectures-2017/des-coccinelles-dans-des-noyaux-de-cerise.html
François, habitué des prisons, fait un séjour à Fresnes. Il y rencontre Medhi, un vrai caïd du milieu. Et c’est là que tout va se mettre ne place.
Ce qui m’a plu c’est le côté narratif. François nous raconte son histoire, avec ses mots. Mais François n’est pas dans la norme, si tant est qu’il en existe une. Et petit à petit la tension monte, monte jusqu’au dénouement. C’est assez réussi de ce côté-là puisque, plus ou moins rapidement on découvre la véritable personnalité de François. Et l’humour permet de faire passer, parfois, le côté sombre du personnage.
Mais, du fait de sa personnalité (je n’ose pas trop en dire pour maintenir le suspense !) le dénouement est au final assez téléphoné. Pas de réelle surprise. Donc un peu déçu de ce côté-là. Néanmoins le plaisir de lire était bien là. L’essentiel est préservé.
Avant de commencer cette lecture, j’ai deux conseils à vous donner si vous ne voulez pas manquer cette expérience, hors des sentiers battus. Avant toute chose, ne vous fiez pas au titre poétique de ce livre. « Des coccinelles dans des noyaux de cerise » n’est pas un roman tendre plein de bons sentiments comme on pourrait l’imaginer. C’est même tout le contraire !
Nan Aurousseau nous fait suivre le quotidien de François dans des situations plus pathétiques les unes que les autres. On est dans sa tête. Et autant dire que ce narrateur est plutôt brut de décoffrage. Ses pensées et ses paroles sont retranscrites telles quelles, le tout dans un style littéraire populaire fait de phrases décomplexées à outrance. François est un simple d’esprit et dans tout ce qu’il décide ou réalise, il ne fait pas dans la dentelle. Ses dialogues sont vulgaires, ses mœurs décadentes, ses réflexions parfois lumineuses mais trop souvent dégénérées. C’est assez surprenant au départ, mais on est vite entraîné avec lui, dans les bas-fonds de son existence.
Deuxième conseil et pas des moindres : Même si le titre vous intrigue, que vous ne savez pas à quoi vous attendre, ne lisez sous aucun prétexte la quatrième de couverture (j’ai l’impression de me répéter, de me répéter, à chaque fois !). Dans ce cas présent, ce n’est pas dans le résumé fait par l’éditeur, mais dans les commentaires qui suivent, qu’un élément primordial est divulgué…donc par pitié, ne faites pas ça !
Ouvrez simplement la première page et laissez-vous secouer par ce court roman, véritable concentré de dure réalité. Et si vous avez bien respecté mes préconisations, vous allez être baladé pendant un bon moment avant que le twist de fin vous envoie définitivement au tapis. Après tout ça, il ne vous restera plus qu’à faire comme moi…prendre cette pépite et la classer tout en haut, sur l’étagère de vos coups de cœur !
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