Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
Ce livre est certes un roman avec une histoire, des personnages, mais c'est aussi un conte philosophique qui dénonce avec humour et férocité l'évolution de notre société. L'action se déroule dans une dizaine d'années, par un été de canicule, et commence à Marseille, au Cercle des Nageurs, avec la rencontre entre Diane, la narratrice, et Antoine Bradsock, le héros d'un « Très Grand amour », un écrivain octogénaire, atteint d'un cancer très grave, qui rêve de finir en « beauté ».Au fil de cet amour qui va durer trente-trois jours, le lecteur découvre un monde martyrisé par un soleil pesant, l'action de sectes de toutes sortes, des règlementations qui limitent toujours plus la liberté d'expression, pendant que, dans les rues, les esprits s'échauffent et les manifestations se multiplient. S'il y a une morale dans ce livre, c'est celle de la citation de Boileau qui se trouve en exergue : « Il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir avant d'avoir ri ».
Dans ce pays gouverné par un « président à vie », le gouvernement a bien du boulot ! En effet, en 2030, les crises successives ont assassiné la sérénité: crises sanitaires, économiques, phénomènes maîtrisables ou creusets de révolutions ? Et si, comble de catastrophe annoncée, les éléments climatiques s’associaient pour se venger des populations qui pendant trop d’années pensaient tout contrôler, tout maîtriser ? Heureusement des instances agissent pour sanctionner et éviter ceux qui agissent pour promouvoir « l’islamophobie, l’esclavagisme, la maniaquerie blasphématoire » certaines croyances issues tout droit de la littérature. Mais la commission Busnel sévit !
Pour nous immerger dans ce monde, Antoine Bradsock, , écrivain vieillissant aux mille conquêtes, devenu addict au gevrey-chambertin, et Diane sa cadette de quarante ans, sa dernière rencontre, sont les héros de cet opus « orwellien ». Dans ce monde déboussolé, les sentiments continuent d’exister...
« Un réquisitoire inquiétant et hilarant » confie Jean-Paul Enthoven en quatrième de couverture. En lisant cet opus délirant, je n’ai jamais senti mon relatif optimisme me quitter. Et pourtant, tout semble tellement réel : un pronostic engagé de la planète, le mot liberté rayé sur le drapeau en berne aux façades de nos édifices... Le catastrophisme conjugué à l'humour dans un style scientifico-journalistique très agréable, j’ai beaucoup apprécié ce livre peuplé de pamphlets où se retrouvent notamment Edwy Plenel, Houellebecq...
C’est très très contemporain : coronavirus, réchauffement climatique, manifestations diverses, perte de libertés,attentats…..
Mais c’est dans environ dix ans.
A Marseille, Diane, divorcée, libre et affranchie, tombe sous le charme d’Antoine Bradsock, un écrivain vieillissant qui a pas mal de points commue avec l’auteur.
C’est une satire de notre société et de ses dérives bien enlevée et pleine d’humour.
C’est à peine outré.
Bien que tout ne soit pas rose, loin de là, je me suis beaucoup amusée à cette lecture.
On y retrouve beaucoup de personnages actuels, comme Houellebecq ou Edwy Plenel et bien d’autres encore. C’est truffé de noms d’écrivains.
Une vision du futur proche qui peut sembler féroce mais qui n’est pas si loin d’une possible réalité.
Outre la philosophie et l’humour qui émanent de ce livre, j’ai beaucoup aimé aussi l’écriture et le style.
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 2 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 5 jours
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