80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Où nous surprend le déluge ?
Un soir d'avril, au coin d'une rue, tout d'un coup, le deuil tombe sur elle avec une violence d'orage. La roue a tourné. À nouveau le deuil s'est déchaîné. Le deuil pleure sans qu'elle puisse rien. On n'a jamais vu autant de larmes. Elles ne rencontrent pas de résistance. Cela ne dépend pas de nous. Elles s'élancent. Nous, nous ne voulons pas pleurer, mais le deuil n'écoute que ses propres désirs, si puissants, si anciens. Une affliction infinie emporte notre tragédie dans son déferlement. Cent deuils se jettent dans ce deuil. Non, ce n'est pas toi que nous pleurons, ce n'est pas nous qui te pleurons, le deuil pleure en nous le meilleur de nous-mêmes. Pleure l'éternité. Le lendemain, les mêmes eaux donnent naissance. Ce qui aura agonisé dans ce livre c'est le Deuil. » H.C.
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