"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Publié en allemand après Schizophrénie et Mélancolie et manie, Délire fait partie de ce tryptique où Binswanger, à la fin de sa vie, a repris l'ensemble de son oeuvre.
L'ouvrage est à la fois une analyse phénoménologique très fine inspirée de Husserl, de l'expérience délirante en ses manifestations les plus élémentaires (perception sensible, temps, espace), et une tentative d'herméneutique, inspirée de Eire et temps de Heidegger, de cette même expérience, sur trois cas, dont le plus célèbre est celui d'Auguste Strindberg. La prise en compte herméneutique conduit l'auteur à ébaucher une " logique du destin " pour la compréhension intime des cas psychopathologiques.
A la rencontre de la phénoménologie prise comme attitude d'esprit et non comme doctrine, et de l'expérience psychiatrique, cet ouvrage est riche en questions, dans la mesure où il est propre à remettre en cause les repères de l'une et de l'autre. Il conduit par là à repenser à nouveaux frais l'énigme de la condition humaine.
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